Dans un sale État

Actus anarchistes

par Juan Heredia • le 17 mai 2025
Colette Durruti s’en est allée…
Colette Durruti, la fille de Buenaventura Durruti et d’Émilienne Morin, nous a quittés le 12 avril. ...
Histoire

par Sylvain Boulouque • le 17 mai 2025
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Histoire

Histoire

par Francis PIAN • le 17 mai 2025
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Littérature

Arts et Spectacles

par Groupe Salvador Seguí • le 12 mai 2025
Arts et Spectacles

par Evelyne Trân • le 11 mai 2025
“Ce qui commence dans les trois coups s’affermit par le théâtre” pense le brigadier
Makbeth. Une création du Munstrum Théâtre
...Actualité de Radio Libertaire

par EMISSION JAZZLIB’ • le 10 mai 2025
Actualité de Radio Libertaire

par Emission Au fil des pages • le 10 mai 2025
Brèves de combat
Etats-Unis : la Géorgie vote une loi anti-avortement la plus contraignante du pays
le 31 mars 2019 | PAR Pat de Botul
Les députés de l’État de Géorgie, dans le sud des États-Unis, ont voté une loi anti-avortement, la plus contraignante du pays en matière de période possible d’intervention. Le Parlement de cet état conservateur et religieux, a voté l’interdiction de l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dès la détection d’un rythme cardiaque chez l’embryon, possible à partir de la sixième semaine de grossesse (sauf en cas de complications médicales, mais pas pour les victimes d’un viol et d’un inceste)...
Les associations de défense des droits humains dénoncent un texte interdisant l’avortement avant que la majorité des femmes n’apprennent leur grossesse. Cette loi, dite "du battement de cœur », a déjà été votée dans plusieurs États américains, comme le Kentucky et l’Iowa, où elle a toutefois été immédiatement bloquée par des juges. Le 20 mars, le Parlement du Mississippi l’a également adoptée.
Pourtant, la Cour suprême avait légalisé l’avortement aux États-Unis en 1973, jugeant que les femmes pouvaient avorter tant que le fœtus n’était pas viable. Au-delà, chaque État pouvait restreindre ou interdire les avortements, sauf si la vie ou la santé de la mère était en danger. Mais, l’arrivée de deux juges nommés par Donald Trump à la Cour suprême a fait basculer l’institution dans le camp conservateur, nourrissant les conjectures sur une possible évolution de cette jurisprudence...
Les associations de défense des droits humains dénoncent un texte interdisant l’avortement avant que la majorité des femmes n’apprennent leur grossesse. Cette loi, dite "du battement de cœur », a déjà été votée dans plusieurs États américains, comme le Kentucky et l’Iowa, où elle a toutefois été immédiatement bloquée par des juges. Le 20 mars, le Parlement du Mississippi l’a également adoptée.
Pourtant, la Cour suprême avait légalisé l’avortement aux États-Unis en 1973, jugeant que les femmes pouvaient avorter tant que le fœtus n’était pas viable. Au-delà, chaque État pouvait restreindre ou interdire les avortements, sauf si la vie ou la santé de la mère était en danger. Mais, l’arrivée de deux juges nommés par Donald Trump à la Cour suprême a fait basculer l’institution dans le camp conservateur, nourrissant les conjectures sur une possible évolution de cette jurisprudence...
froid dans le dos
le 28 mars 2019 | PAR bernard
Si de nouveaux attentats surviennent, un Français sur deux est d’accord avec l’idée de nommer, de manière temporaire, un militaire à la tête du pays, selon ce sondage Odoxa réalisé en février auprès de 1 002 Français et commandé par l’éditeur JC Lattès à l’occasion de la sortie le 1er mars du roman "Article 36" d’Henri Vernet, livre qui raconte comment le président de la République fait appel à un général populaire pour en finir avec le terrorisme et des désordres en France.
"Je me suis rendu compte qu’il y avait en France la possibilité de proclamer l’état de siège avec l’article 36 de la Constitution, c’est-à-dire un recours à l’armée. » a déclaré au Point l’auteur, journaliste au Parisien.
On nous rejoue Le sale air de la peur...
"Je me suis rendu compte qu’il y avait en France la possibilité de proclamer l’état de siège avec l’article 36 de la Constitution, c’est-à-dire un recours à l’armée. » a déclaré au Point l’auteur, journaliste au Parisien.
On nous rejoue Le sale air de la peur...
bruit de vieilles bottes
le 28 mars 2019 | PAR bernard
Le président du Brésil, Jair Bolsonaro, a ordonné lundi que soient organisées « les commémorations qui se doivent » pour le 55e anniversaire du coup d’État du 31 mars 1964 qui avait installé une dictature militaire de 21 ans, a annoncé son porte-parole. Interrogé sur ce que recouvraient ces célébrations, il a répondu : « Ce que les commandants choisiront dans leurs garnisons, et dans le contexte dans lequel elles doivent être réalisées. »
« Le président ne considère pas le 31 mars 1964 comme un coup D’État militaire. Il considère que la société rassemblée, sentant le danger que le pays était en train de vivre », a réussi ce jour-là en unissant «des civils et des militaires, à récupérer le pays et le remettre en marche».
Bonjour les sondés prêts à mettre un militaire à la tête de la France…
« Le président ne considère pas le 31 mars 1964 comme un coup D’État militaire. Il considère que la société rassemblée, sentant le danger que le pays était en train de vivre », a réussi ce jour-là en unissant «des civils et des militaires, à récupérer le pays et le remettre en marche».
Bonjour les sondés prêts à mettre un militaire à la tête de la France…
Les insultes homophobes dans les stades de foot "font-elles partie du folklore" ?...
le 27 mars 2019 | PAR Pat de Botul
La ministre des sports est sortie outrée du dernier match PSG/OM, après avoir entendu les insultes homophobes de certains supporteurs parisiens.
Mais, pour Nathalie Boy de la Tour, la présidente de la Ligue de Football professionnel, interviewée dans un quotidien, ces insultes homophobes : «C’est le folklore, le folklore du foot… J’assiste à plus de 50 matchs par an. Ce sont des propos qu’on entend régulièrement. Ça ne veut pas dire qu’ils sont acceptables, mais ils font partie de l’expression d’une ferveur populaire qu’il faut prendre comme telle.» Et, ce qui a provoqué la colère de l’association SOS Homophobie, elle a ajouté : «Je ne dédouane pas ce qui s’est passé. Mais quand on parle de chants homophobes, pour beaucoup de supporteurs cela fait partie du folklore. Je ne suis pas en train de dire que ça doit le rester, mais c’est une réalité. La majorité des supporteurs n’ont pas l’impression de blesser. Donc le travail d’éducation est important à faire pour montrer que derrière les mots, on peut faire souffrir quelqu’un qui se sent attaqué. Et ça, ce n’est pas acceptable.»
Et si ce "travail d’éducation", Nathalie Boy de la Tour commençait par le faire sur elle-même ?!...
Mais, pour Nathalie Boy de la Tour, la présidente de la Ligue de Football professionnel, interviewée dans un quotidien, ces insultes homophobes : «C’est le folklore, le folklore du foot… J’assiste à plus de 50 matchs par an. Ce sont des propos qu’on entend régulièrement. Ça ne veut pas dire qu’ils sont acceptables, mais ils font partie de l’expression d’une ferveur populaire qu’il faut prendre comme telle.» Et, ce qui a provoqué la colère de l’association SOS Homophobie, elle a ajouté : «Je ne dédouane pas ce qui s’est passé. Mais quand on parle de chants homophobes, pour beaucoup de supporteurs cela fait partie du folklore. Je ne suis pas en train de dire que ça doit le rester, mais c’est une réalité. La majorité des supporteurs n’ont pas l’impression de blesser. Donc le travail d’éducation est important à faire pour montrer que derrière les mots, on peut faire souffrir quelqu’un qui se sent attaqué. Et ça, ce n’est pas acceptable.»
Et si ce "travail d’éducation", Nathalie Boy de la Tour commençait par le faire sur elle-même ?!...
Le Pandraud le l’année
le 25 mars 2019 | PAR bernard
Décembre 1986, Robert Pandraud, ministre délégué à la sécurité, avait dit froidement : « Si j’avais un fils sous dialyse, je l’empêcherais de faire le con la nuit ». Il commentait la mort de Malik Oussekine, mort sous les coups de policiers au cours d’une manif.
Comme quoi, le terrorisme d’État, c’est indémodable…
Crosse en l’air !
le 23 mars 2019 | PAR bernard
Gilets jaunes, acte 19. L’armée n’est "en aucun cas en charge du maintien de l’ordre et de l’ordre public", a affirmé le président Emmanuel Macron. Nous voilà rassurés!...
Le gouverneur militaire de Paris, le général Bruno Leray, avait indiqué vendredi à France info que "les consignes sont extrêmement précises": les militaires "ont différents moyens d’action pour faire face à toute menace. Ça peut aller jusqu’à l’ouverture du feu", dans les cas où "leur vie ou celle des personnes qu’ils défendent est menacée". Toujours rassurés ?
Mais donc, s’ils ne sont pas là pour le maintien de l’ordre et de l’ordre public, dixit Manu qui n’en est pas à une (Ma)cronnerie près, ils sont là pour quoi ?
"La lutte contre le terrorisme est l’unique vocation du dispositif Sentinelle et des soldats que nous déployons dans ce cadre" a précisé le Premier ministre.
En espérant qu’il n’y aura pas des manifestants assoiffés en train de crier : "Allez, au bar !", avec le bruit des grenades ça peut être mal interprété...
Le gouverneur militaire de Paris, le général Bruno Leray, avait indiqué vendredi à France info que "les consignes sont extrêmement précises": les militaires "ont différents moyens d’action pour faire face à toute menace. Ça peut aller jusqu’à l’ouverture du feu", dans les cas où "leur vie ou celle des personnes qu’ils défendent est menacée". Toujours rassurés ?
Mais donc, s’ils ne sont pas là pour le maintien de l’ordre et de l’ordre public, dixit Manu qui n’en est pas à une (Ma)cronnerie près, ils sont là pour quoi ?
"La lutte contre le terrorisme est l’unique vocation du dispositif Sentinelle et des soldats que nous déployons dans ce cadre" a précisé le Premier ministre.
En espérant qu’il n’y aura pas des manifestants assoiffés en train de crier : "Allez, au bar !", avec le bruit des grenades ça peut être mal interprété...
Tri sélectif des données d’une info...
le 17 mars 2019 | PAR bernard
Un couple de lesbiennes se fait agresser à Lyon. Une sale agression homophobe de plus.
Dans le couple de lesbiennes, il y a une gendarme en civil et là, la plupart des journaux dérapent et s’éclatent dans les titres : "Lyon, agression sauvage d’une gendarme et de sa compagne", "violente agression d’une gendarme et de sa compagne" la prime revenant à Var matin : "Une gendarme et sa compagne violemment agressées par une bande de jeunes filles à Lyon"
France info : "Lyon : une gendarme et sa compagne victimes d’une agression présumée lesbophobe"
Vous comprenez Monsieur Michu, si on peut donner un coup de main aux forces de l’ordre trop mal aimées, montrer du doigt les bandes de jeunes surement d’une cité à problèmes en minimisant le côté homophobe...
Dans le couple de lesbiennes, il y a une gendarme en civil et là, la plupart des journaux dérapent et s’éclatent dans les titres : "Lyon, agression sauvage d’une gendarme et de sa compagne", "violente agression d’une gendarme et de sa compagne" la prime revenant à Var matin : "Une gendarme et sa compagne violemment agressées par une bande de jeunes filles à Lyon"
France info : "Lyon : une gendarme et sa compagne victimes d’une agression présumée lesbophobe"
Vous comprenez Monsieur Michu, si on peut donner un coup de main aux forces de l’ordre trop mal aimées, montrer du doigt les bandes de jeunes surement d’une cité à problèmes en minimisant le côté homophobe...
Iran : femme debout !
le 16 mars 2019 | PAR Pat de Botul
Nasrin Sotoudeh, une avocate iranienne déjà en prison depuis juin dernier vient d’être condamnée à 33 ans de prison et 148 coups de fouets !
Son "crime" ? Elle défend les prisonniers politiques et d’opinion, les femmes qui refusent le voile, et se bat contre la peine de mort. Et tout simplement d’avoir représenté (légalement et littéralement) les centaines de citoyens iraniens emprisonnés, menacés, torturés et harcelés pour avoir voulu exercer leur droit fondamental à la liberté d’expression et à la dignité... (Source : Le Courrier international).
Son "crime" ? Elle défend les prisonniers politiques et d’opinion, les femmes qui refusent le voile, et se bat contre la peine de mort. Et tout simplement d’avoir représenté (légalement et littéralement) les centaines de citoyens iraniens emprisonnés, menacés, torturés et harcelés pour avoir voulu exercer leur droit fondamental à la liberté d’expression et à la dignité... (Source : Le Courrier international).
Algérie : les Algériens ne veulent plus lâcher pas la rue !
le 16 mars 2019 | PAR Pat de Botul
La nomination d’un Premier ministre issu de la précédente équipe gouvernementale, dans laquelle il occupait alors le poste de ministre de l’Intérieur, ne coïncide pas vraiment avec la volonté de rupture réclamée par la population pour l’instauration d’une transition démocratique !
Mais plus encore, la question de l’inconstitutionnalité de la prolongation du mandat présidentiel fait débat au sein des juristes et des constitutionnalistes du pays. La date butoir du 28 avril, qui correspond à la fin officielle du quatrième quinquennat du président Bouteflika, place ce dernier dans une situation d’irrégularité juridique évidente, difficile à justifier sur un plan légal.
En attendant, les appels à manifester se multiplient à travers le pays. Le mouvement social, né au lendemain du 22 février, jour de la première grande manifestation spontanée dans la capitale, tente de s’organiser.
Mais plus encore, la question de l’inconstitutionnalité de la prolongation du mandat présidentiel fait débat au sein des juristes et des constitutionnalistes du pays. La date butoir du 28 avril, qui correspond à la fin officielle du quatrième quinquennat du président Bouteflika, place ce dernier dans une situation d’irrégularité juridique évidente, difficile à justifier sur un plan légal.
En attendant, les appels à manifester se multiplient à travers le pays. Le mouvement social, né au lendemain du 22 février, jour de la première grande manifestation spontanée dans la capitale, tente de s’organiser.
La Californie rejoint la Pennsylvanie, l’Etat de Washington et l’Oregon en décrétant un moratoire contre la peine de mort (et donc contre Trump !)
le 16 mars 2019 | PAR Pat de Botul
Le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, aime agir en précurseur. Maire de San Francisco, il avait, dès 2004, célébré des mariages homosexuels. Aujourd’hui, il annonce un moratoire sur les exécutions en Californie jusqu’en 2023.
Tandis que le président Trump proclame régulièrement «l’utilité» de la peine de mort, tandis que les États du Sud comme le Texas, la Floride ou la Géorgie continuent à exécuter régulièrement, Newsom choisit d’imiter ses homologues de Pennsylvanie, de Washington ou de l’Oregon en décrétant un moratoire.
C’est une décision historique dans L’État le plus peuplé des États-Unis. La Californie retient près de 740 condamnés à mort, un record national, et a connu des débats féroces autour de la peine de mort depuis plus d’un demi-siècle.
Tandis que le président Trump proclame régulièrement «l’utilité» de la peine de mort, tandis que les États du Sud comme le Texas, la Floride ou la Géorgie continuent à exécuter régulièrement, Newsom choisit d’imiter ses homologues de Pennsylvanie, de Washington ou de l’Oregon en décrétant un moratoire.
C’est une décision historique dans L’État le plus peuplé des États-Unis. La Californie retient près de 740 condamnés à mort, un record national, et a connu des débats féroces autour de la peine de mort depuis plus d’un demi-siècle.