Actualité de Radio Libertaire
par EMISSION JAZZLIB’ • le 2 septembre 2024
Vie du journal
par Nicolas P. - CRML • le 1 septembre 2024
ÉDITO DU ML N°1864
Encore et toujours, ici comme ailleurs
De la formation de l’Internationale anti-autoritaire au Congrès de Saint-Imier en 1872, qui instigue la naissance du mouvement anarchiste organisé, à la création de l’Internationale des Fédérations Anarchistes (IFA) au Congrès de Carrare en 1968, en passant par la constitution de l’Association Internationale de Travailleur·euses (AIT) anarcho-syndicaliste en 1922 — notre mouvement, de ses origines à nos jours, s’ancre et se prolonge dans sa dimension internationaliste.
...
Actus anarchistes
par groupe Proudhon • le 31 août 2024
Littérature
par Patrick Schindler • le 31 août 2024
Les livres portent déjà les couleurs de septembre et l’on entend, au loin, s’annoncer le rat noir
Quel joli temps ! ...
Pour entamer ce mois de septembre, la Grèce, comme de bien entendu ! ...
Actus anarchistes
par Groupe Proudhon • le 31 août 2024
Littérature
Histoire
Actualité de Radio Libertaire
par Emission Un classique, s’il vous plaît ! • le 31 août 2024
Actus anarchistes
par CIRA Limousin • le 31 août 2024
Actualité de Radio Libertaire
par Emission Les Oreilles libres • le 31 août 2024
Brèves de combat
Algérie : "Ni Bouteflika, ni Saïd"
le 24 février 2019 | PAR Pat de Botul
C’est la première fois, en vingt ans de règne d’Abdelaziz Bouteflika, que les Algériens descendent simultanément dans les rues de plusieurs régions du pays pour le contester. A Alger, la mobilisation a surpris aussi bien les opposants que le pouvoir. La capitale, où les rassemblements sont interdits depuis l’année 2001, a connu ses plus importantes manifestations depuis près de dix-huit ans. Les mots d’ordre des manifestants ont visé la candidature de Bouteflika à un cinquième mandat (alors qu’il est très malade), ainsi que que son frère Saïd, souvent perçu comme son successeur potentiel. Les slogans étaient également hostiles à Ahmed Ouyahia, le très impopulaire premier ministre, traité de « voleur ». Un nouveau "printemps arabe" en vue en Algérie ?...
Brésil : haro de l’extrême-droite sur les retraites
le 22 février 2019 | PAR Pat de Botul
Le président d’extrême droite brésilien, Jair Bolsonaro montre son visage néolibéral en s’attaquant aux retraites : il propose de porter à 62 ans pour les femmes et à 65 ans pour les hommes l’âge minimal de départ en retraite, alors que jusque-là, il n’y avait aucun seuil de cet ordre.
La durée de cotisation minimale serait relevée à 20 ans, au lieu de 15 ans actuellement, mais pour prétendre à une retraite à taux plein, il faudra cotiser 40 ans.« Nous comptons tous sur votre compétence et votre patriotisme pour sauver l’économie brésilienne, nous n’avons pas d’autre issue », a déclaré Bolsonaro.
Le syndicats unanimes organisent les premiers rassemblements contre le saccage des retraites. Jandira Feghali réplique au président brésilien qu’il est faux de laisser penser que la réforme serait bénéfique à l’économie « C’est le contraire, cette réforme supprime les droits des plus pauvres pour favoriser les grandes banques. Elle ne touche pas au capital et favorise le système financier. »
Ça nous rappelle quelque-chose, outre-Atlantique...
La durée de cotisation minimale serait relevée à 20 ans, au lieu de 15 ans actuellement, mais pour prétendre à une retraite à taux plein, il faudra cotiser 40 ans.« Nous comptons tous sur votre compétence et votre patriotisme pour sauver l’économie brésilienne, nous n’avons pas d’autre issue », a déclaré Bolsonaro.
Le syndicats unanimes organisent les premiers rassemblements contre le saccage des retraites. Jandira Feghali réplique au président brésilien qu’il est faux de laisser penser que la réforme serait bénéfique à l’économie « C’est le contraire, cette réforme supprime les droits des plus pauvres pour favoriser les grandes banques. Elle ne touche pas au capital et favorise le système financier. »
Ça nous rappelle quelque-chose, outre-Atlantique...
Les gilets jeunes ?
le 16 février 2019 | PAR bernard
Il faut que "cesse l’inaction politique face au dérèglement climatique". Pour le dire, plusieurs centaines de jeunes s’étaient donnés rendez-vous, répondant à l’appel du collectif étudiant "Désobéissance écolo Paris", devant le ministère de la Transition écologique.
Venue à leur rencontre, la secrétaire d’État auprès du ministre François de Rugy - Brune Poirson - a bien essayé de dialoguer :
"Quand je lis ça : ’grève de la jeunesse pour le climat’, je me dis que ça y est, un grand pas a été franchi. Merci, je suis heureuse de vous voir ici."
Pas de chance, les jeunes n’étaient pas forcément heureux de la voir ici... Quelques applaudissements vite couverts par les huées des jeunes, qui ont fini par scander "anti, anti, anti-capitalisme!" et "écologie libérale, mensonge du capital".
Selon la journaliste de Politis Vanina Delmas, la ministre a proposé de recevoir une délégation d’étudiants dans ses bureaux alors qu’ils réclamaient une assemblée générale. Ce qu’ils ont refusé.
Toujours selon la journaliste, ils appellent à une grève reconductible chaque vendredi. "Et chaque semaine, ils donneront des devoirs au gouvernement. Leçon 1 : réviser les bases et déclarer l’état d’urgence écologique et sociale."
Venue à leur rencontre, la secrétaire d’État auprès du ministre François de Rugy - Brune Poirson - a bien essayé de dialoguer :
"Quand je lis ça : ’grève de la jeunesse pour le climat’, je me dis que ça y est, un grand pas a été franchi. Merci, je suis heureuse de vous voir ici."
Pas de chance, les jeunes n’étaient pas forcément heureux de la voir ici... Quelques applaudissements vite couverts par les huées des jeunes, qui ont fini par scander "anti, anti, anti-capitalisme!" et "écologie libérale, mensonge du capital".
Selon la journaliste de Politis Vanina Delmas, la ministre a proposé de recevoir une délégation d’étudiants dans ses bureaux alors qu’ils réclamaient une assemblée générale. Ce qu’ils ont refusé.
Toujours selon la journaliste, ils appellent à une grève reconductible chaque vendredi. "Et chaque semaine, ils donneront des devoirs au gouvernement. Leçon 1 : réviser les bases et déclarer l’état d’urgence écologique et sociale."
l’ajustice a encore cogné !
le 13 février 2019 | PAR bernard
L’ex-boxeur a été condamné ce mercredi à un an de prison ferme, aménageable en semi-liberté, et 18 mois de sursis avec mise à l’épreuve pour avoir violemment frappé deux gendarmes le 5 janvier lors de l’acte 8 des "gilets jaunes".
Combien pour le policier de Toulon qui a donné plusieurs coups de poing au visage d’un homme plaqué contre un mur, frappé un autre manifestant Gilet jaune contre le capot d’une voiture, avant de s’en prendre encore brièvement à un troisième manifestant ?
Combien pour le CRS de Marseille qui a envoyé une grenade lacrymogène sur une femme de 80 ans, Zineb Redouane, qui fermait ses volets ? Transportée à l’hôpital de la Timone puis à l’hôpital de la Conception, elle y a été opérée mais est décédée "d’un choc opératoire". Alors, combien pour ce CRS ? "On a retrouvé chez elle des plots de grenades", a précisé le procureur. Mais "à ce stade, on ne peut pas établir de lien de cause à effet entre la blessure et le décès"...
Combien pour le policier de Toulon qui a donné plusieurs coups de poing au visage d’un homme plaqué contre un mur, frappé un autre manifestant Gilet jaune contre le capot d’une voiture, avant de s’en prendre encore brièvement à un troisième manifestant ?
Combien pour le CRS de Marseille qui a envoyé une grenade lacrymogène sur une femme de 80 ans, Zineb Redouane, qui fermait ses volets ? Transportée à l’hôpital de la Timone puis à l’hôpital de la Conception, elle y a été opérée mais est décédée "d’un choc opératoire". Alors, combien pour ce CRS ? "On a retrouvé chez elle des plots de grenades", a précisé le procureur. Mais "à ce stade, on ne peut pas établir de lien de cause à effet entre la blessure et le décès"...
Hongrie : Crucifix et messe obligatoires dans les écoles publiques
le 13 février 2019 | PAR Pat de Botul
Viktor Orban, le premier ministre hongrois, au pouvoir depuis 2010, se rêve en "apôtre" d’une reconquête conservatrice.
Souverainiste issu d’un milieu calviniste, il a placé sa campagne électorale à venir (élections européennes), sous le signe de la défense des « nations chrétiennes » contre l’immigration, qu’il associe uniquement au terrorisme, ainsi qu’à la violence. Budapest finance largement la reprise par les Églises (catholiques et protestantes), de son réseau d’écoles publiques dont il délègue la seule gestion aux différentes religions.
Grande prière du matin, bénédictions avant le repas à la cantine, plus deux heures hebdomadaires de catéchisme obligatoires, tout comme la participation de leurs parents à une messe mensuelle... Amen !
Agression homophobe à Bordeaux
le 11 février 2019 | PAR Pat de Botul
Une enquête a été ouverte à Bordeaux après le dépôt d’une plainte contre X à la suite de l’agression de trois personnes devant un bar gay du centre-ville dans la nuit de vendredi 8 à samedi 9 février. Il ne s’agit pas d’un cas isolé car selon le ministère de l’intérieur, le nombre de plaintes pour actes homophobes s’est élevé à 262 plaintes ont été déposées entre janvier et septembre 2018, soit 15 % de plus qu’en 2017...
MONOPRIX ST ANTOINE CONTRE LA REPRESSION SYNDICALE
le 8 février 2019 | PAR Ramón Pino
Les patrons n’aiment pas les grèves. Tant pis pour eux, il y en a eu plusieurs l’an dernier au Monoprix St Antoine (99, rue du Faubourg St Antoine à Paris).
Les patrons sont revanchards et n’aiment pas dialoguer, ils préfèrent nettement la répression. Lundi 4 février, trois salariés de ce Monoprix étaient convoqués à des entretiens disciplinaires. Comme par hasard, trois sont syndiqués à la CGT. Comme par hasard toujours, deux sont des élus CGT. La manœuvre est claire, il s’agit d’intimider le reste des salariés. Manœuvre avortée : lundi 4 février, avec l’appui de la CGT et de Solidaires, le magasin était envahi par une centaine de travailleurs et travailleuses de différents magasins Monoprix venu-e-s apporter leur soutien aux trois camarades convoqués. Beau chahut à l’intérieur entre les rayons du magasin, avec slogans et musique appropriée pour appeler à la grève et exiger l’abandon des procédures et sanctions injustifiées sans oublier :
• La réparation du monte-charge en panne depuis 6 mois
• Une augmentation bien plus avantageuse que l’aumône de la prime Macron
• Le remplacement des salariés absents
• Le droit à une vie privée familiale, le respect du repos dominical et de nuit.
Affaire à suivre donc. Le combat continue.
Les patrons sont revanchards et n’aiment pas dialoguer, ils préfèrent nettement la répression. Lundi 4 février, trois salariés de ce Monoprix étaient convoqués à des entretiens disciplinaires. Comme par hasard, trois sont syndiqués à la CGT. Comme par hasard toujours, deux sont des élus CGT. La manœuvre est claire, il s’agit d’intimider le reste des salariés. Manœuvre avortée : lundi 4 février, avec l’appui de la CGT et de Solidaires, le magasin était envahi par une centaine de travailleurs et travailleuses de différents magasins Monoprix venu-e-s apporter leur soutien aux trois camarades convoqués. Beau chahut à l’intérieur entre les rayons du magasin, avec slogans et musique appropriée pour appeler à la grève et exiger l’abandon des procédures et sanctions injustifiées sans oublier :
• La réparation du monte-charge en panne depuis 6 mois
• Une augmentation bien plus avantageuse que l’aumône de la prime Macron
• Le remplacement des salariés absents
• Le droit à une vie privée familiale, le respect du repos dominical et de nuit.
Affaire à suivre donc. Le combat continue.
C’est lui qui a commencé
le 2 février 2019 | PAR Bernard
La Russie a promis, ce samedi 2 février, de développer de nouveaux types de missiles et de suspendre à son tour sa participation à un important traité bilatéral de désarmement nucléaire, au lendemain de l’annonce par les États-Unis de leur retrait de cet accord crucial.
Finalement pour lutter contre le réchauffement climatique, rien ne vaut une bonne guerre froide.
Froid dans le dos...
Finalement pour lutter contre le réchauffement climatique, rien ne vaut une bonne guerre froide.
Froid dans le dos...
les accros au LBD.
le 1 février 2019 | PAR Bernard
Le Conseil D’État a rejeté vendredi les demandes de suspension de l’usage du lanceur de balles de défense (LBD) dans les prochaines manifestations de "gilets jaunes", estimant que le risque de violences rendait "nécessaire de permettre aux forces de l’ordre de recourir à ces armes".
Doivent se dire, au Conseil D’État que seulement 20 personnes gravement blessées à l’œil -la plupart éborgnées- par les tireurs fous de la police sur les 1900 blessés (chiffres officiels) depuis le début du mouvement... peuvent mieux faire, y a de la marge.
La preuve, Castaner, le roi des cognes, a lancé fin décembre un appel d’offre pour 1280 LBD supplémentaires. De quoi permettre à ses sbires de nous avoir à l’œil...
Doivent se dire, au Conseil D’État que seulement 20 personnes gravement blessées à l’œil -la plupart éborgnées- par les tireurs fous de la police sur les 1900 blessés (chiffres officiels) depuis le début du mouvement... peuvent mieux faire, y a de la marge.
La preuve, Castaner, le roi des cognes, a lancé fin décembre un appel d’offre pour 1280 LBD supplémentaires. De quoi permettre à ses sbires de nous avoir à l’œil...
Elle s’appelait Zineb Redouane. Elle avait 80 ans.
le 28 janvier 2019 | PAR bernard
Le président Emmanuel Macron a "déploré" lundi au Caire que "11 personnes aient perdu la vie" depuis le début de la crise sociale des "gilets jaunes" en France, tout en soulignant qu’aucune n’avait "été victime des forces de l’ordre".
Son altesse ne lit donc pas le Monde libertaire en ligne...
Brève de combat
par Bernard • le 5 décembre 2018
Meurtre à Marseille
« Samedi vers 17h30, entendant le brouhaha dans la rue, ma mère en refermant les volets de sa fenêtre pour éviter les fumées a croisé le regard d’un CRS positionné en face de son immeuble. Celui-ci l’a immédiatement mise en joue et a tiré une grenade avec son fusil, il l’a atteinte en plein visage. Ses voisins l’ont immédiatement évacuée à l’hôpital », raconte Sami Redouane au site algérien Maghreb Emergent. « Où elle est décédée d’un choc opératoire », précise le site Algérie Focus.
Elle s’appelait Zineb Redouane. Elle avait 80 ans
Son altesse ne lit donc pas le Monde libertaire en ligne...
Brève de combat
par Bernard • le 5 décembre 2018
Meurtre à Marseille
« Samedi vers 17h30, entendant le brouhaha dans la rue, ma mère en refermant les volets de sa fenêtre pour éviter les fumées a croisé le regard d’un CRS positionné en face de son immeuble. Celui-ci l’a immédiatement mise en joue et a tiré une grenade avec son fusil, il l’a atteinte en plein visage. Ses voisins l’ont immédiatement évacuée à l’hôpital », raconte Sami Redouane au site algérien Maghreb Emergent. « Où elle est décédée d’un choc opératoire », précise le site Algérie Focus.
Elle s’appelait Zineb Redouane. Elle avait 80 ans