Brèves de combat
Shame on France
le 24 juillet 2017 | PAR Pat de Botul
La Cimade réagit contre le plan Migrants présenté par le gouvernement de Macron. "Enfermer les personnes dans des catégories et les opposer, c’est nier la réalité". Les associations d’aide aux migrants ne voient dans ce plan aucune avancée malgré les intentions affichées "d’accueil et de solidarité". "Juste des éléments de langage", estime la Ligue des droits de l’homme pour qui le gouvernement "fait le choix de l’aggravation de la répression et de la négation des droits". Selon le Défenseur des droits, "la France est l’un des rares pays de l’UE où des centaines de migrants dorment dans la rue faute de places d’hébergement"...
Manifestation des Semperit
le 24 juillet 2017 | PAR Pat de Botul
Les ouvriers de Semperit ont manifesté à Argenteuil pour protester contre la délocalisation de leur usine en Pologne, laissant 88 employés sur le carreau. Ils dénoncent des licenciements boursier sur fond de juteuse opération immobilière.
Délocalisation
le 24 juillet 2017 | PAR Pat de Botul
Le tribunal de commerce de Tourcoing pourrait annoncer la liquidation d’une petite entreprise près de Bergues, dans le Nord. La suppression probable de près de 500 postes – sans compter les centaines d’emplois liés aux sous-traitants – se joue dans une indifférence médiatique et politique incomprise par les salariés.
Deux étudiants morts au Venezuela
le 24 juillet 2017 | PAR Pat de Botul
Deux manifestants sont morts jeudi lors d’affrontements au cours de la grève générale convoquée par l’opposition contre le projet du président Maduro de modifier la Constitution.
Pas de justice, pas de paix !
le 23 juillet 2017 | PAR Pat de Botul
Aux cris de "pas de justice, pas de paix", un millier de personnes ont défilé notamment à Beaumont-sur-Oise dans la banlieue nord de Paris en mémoire d’Adama Traoré, mort il y a un an dans des conditions suspectes lors de son interpellation par les gendarmes.
Rassurer les "va-t-en guerre"
le 23 juillet 2017 | PAR Pat de Botul
La défense a obtenu le dégel de 1,2 milliard d’euros de crédits sur les 1,9 milliard bloqués en 2017, a fait savoir la ministre des armées Florence Parly. Elle explique ainsi être en négociations depuis jeudi pour que ces fonds soient "restitués par anticipation dès ce mois-ci".
Nouvel appel à la grève au Venezuela
le 23 juillet 2017 | PAR Pat de Botul
L’opposition manifeste quasi quotidiennement depuis le 1er avril au Venezuela pour dénoncer la gestion du président Nicolas Maduro et réclamer une élection présidentielle anticipée. Samedi 22 juillet, un nouvel appel à la grève a été lancé.
L’Afghanistan sous haute tension
le 23 juillet 2017 | PAR Pat de Botul
L’onde de choc du plus grave attentat qu’a connu l’Afghanistan depuis la chute des talibans, fin 2001, n’en finit pas de se faire sentir dans le pays. La mise à feu d’1,5 tonne d’explosifs, le 31 mai dans le quartier des ambassades de Kaboul, a causé plus de 150 morts et plus de 460 blessés. L’attaque a aussi eu des conséquences politiques. Deux jours plus tard, l’intervention de la police contre des manifestants dénonçant l’impuissance du gouvernement faisait quatre nouvelles victimes. Aux funérailles de l’une d’entre elles, le 3 juin, une attaque suicide manqua de peu d’éliminer l’ensemble de la direction du Jamiat-e-islami, l’un des principaux partis du pays, qui représente la majorité de la communauté tadjike (minoritaire dans le pays).
Trompe l’œil
le 22 juillet 2017 | PAR Pat de Botul
Macron rêve d’une "start-up nation", à l’image de ces entreprises "jeunes pousses" qui fleurissent dans les nouvelles technologies, et d’un "État plateforme", sur le modèle Uber. Mais les aspects "modernes et cools" de son style cachent mal un pouvoir autoritaire au seul profit des entreprises.
Les autorités italiennes reconnaissent les violences durant le G8
le 22 juillet 2017 | PAR Pat de Botul
Seize ans, presque jour pour jour, après la mort du jeune manifestant Carlo Giuliani, le 20 juillet 2001, les autorités italiennes reconnaissent officiellement leurs responsabilités. Dans une interview au quotidien la Repubblica, le chef de la police Franco Gabrielli a admis que "les excuses à posteriori" n’étaient pas suffisantes et qu’il fallait aujourd’hui affronter sans détour les brutalités commises, durant plusieurs jours, au cours et en marge du sommet international...