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par René Berthier le 7 juin 2020

L’ Internationale syndicale rouge (7e partie)

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Les soviets, adaptation à la Russie des bourses du travail ?




Pour de nombreux militants, les soviets apparaissaient comme l’adaptation à la Russie des bourses du travail [note] . Les comités d’usine n’étaient que la mise en application des principes du syndicalisme révolutionnaire. Le caractère particulier pris par la révolution à ses débuts, ainsi que l’éloignement, firent que beaucoup de militants étaient convaincus que les bolcheviks étaient des bakouniniens [note] qui mettaient en place une authentique démocratie ouvrière à cent lieues du parlementarisme réformiste. Monatte pouvait ainsi écrire dans L’Humanité du 29 septembre 1920 que le soviétisme était « le frère de notre syndicalisme ».

De même, dans un article de La Vie ouvrière du 10 septembre 1919 intitulé « Les idées dévastées », Alfred Rosmer fait un parallèle entre la forme soviétiste et le syndicalisme révolutionnaire :

« Et la révolution russe, par la forme soviétiste qu’elle a revêtue et qui l’apparente si étroitement à ce qu’il [note] avait conçu lui-même, ne devrait-elle pas lui être deux fois chère ? Le Soviet local désigné par tous les travailleurs et par eux seuls, qui est le premier organe du nouveau régime, ne correspond-il pas au Conseil d’un Comité intersyndical ou d’une Bourse ? »

L’État et la Révolution de Lénine, dont la première traduction en français date de 1919 [note] , et qui fut présenté comme l’expression de la doctrine léniniste de l’État, a sans doute considérablement contribué à accréditer la fable, qui frise l’escroquerie intellectuelle, d’un rapprochement avec les thèses anarchistes. Le livre de Lénine n’est au fond qu’un recueil de textes de Marx tirés de La Guerre civile en France, livre qui lui-même est une escroquerie intellectuelle que Bakounine a qualifiée de « travestissement bouffon » de la pensée de Marx, qui haïssait notoirement le fédéralisme.

L’État et la Révolution
reste malgré tout assez subtil, dans la mesure où une lecture rapide du texte ne permet pas de percevoir, derrière des phrases en apparence « anarchistes », la réintroduction en douce du pouvoir D’État.

C’est ce qui explique que les anarchistes et les syndicalistes révolutionnaires ont accueilli favorablement le texte, qui a contribué à les convaincre du caractère libertaire de l’idéologie bolchevik, pour lequel l’État de transition commence à disparaître à peine créé. Le livre de Lénine, dit Rosmer, fut « pour les révolutionnaires situés hors du marxisme orthodoxe, syndicalistes et anarchistes, une agréable révélation. Jamais pareil langage ne sortait de la bouche des marxistes qu’ils connaissaient. Ils lisaient et relisaient cette interprétation de Marx à laquelle ils n’étaient pas accoutumés [note]. »

Pour Joaquin Maurin, L’État et la Révolution était le livre qui créait un pont doctrinal reliant le bolchevisme au syndicalisme révolutionnaire et à l’anarchisme [note].

Une certaine confusion régna quelque temps. Les anarchistes, dit Jean Maitron, « virent dans la révolution de novembre 1917, leur révolution, celle dont ils rêvaient et qu’ils n’avaient pu jusqu’ici réussir, une révolution sans gouvernement, animée par ces conseils d’ouvriers, de paysans, de soldats réalisant une démocratie directe, les masses ne désignant pour les représenter que des “commissaires du peuple” à tout instant révocables [note] . »

Le rejet de l’héritage parlementariste de la social-démocratie semble avoir été déterminant [note] . Les similitudes entre les positions du syndicalisme révolutionnaire et celles des bolcheviks expliquent l’adhésion de nombre de militants au communisme. Ces similitudes seront surtout soulignées par les bolcheviks eux-mêmes, soucieux d’attirer à eux les militants ouvriers les plus actifs. Charbit, Hasfeld, Martinet, Monatte, Monmousseau, Rosmer, Sémard et d’autres en firent partie.

Les militants syndicalistes perçurent la constitution des soviets et le soutien que les bolcheviks y apportaient (ignorant qu’ils y avaient été tout d’abord opposés [note] ) comme un ralliement à leurs positions : ces instances n’étaient en somme qu’une application à la réalité russe des bourses du travail, toutes deux remplissant le même office : rassembler les travailleurs, et par extension la population laborieuse d’une localité sur des bases interprofessionnelles.
Enfin, on pensait que la révolution russe n’était que le prélude à la révolution mondiale, et on ne regardait pas de trop près ce qui se passait en Russie : « La révolution cessera bientôt d’être russe pour devenir européenne », écrit Monatte à Trotski le 13 mars 1920. Tom Mann, un syndicaliste révolutionnaire britannique (et fondateur en 1921 du parti communiste britannique), dira : « Bolchevisme, spartakisme, syndicalisme révolutionnaire, tout cela signifie la même chose sous des noms différents. »



Cette illusion marqua l’ensemble du mouvement libertaire et syndicaliste révolutionnaire mondial. Elle ne dura cependant pas longtemps. Une coupure profonde apparaîtra dans le courant syndicaliste révolutionnaire français entre ceux qui, comme Pierre Monatte, continueront de soutenir le régime instauré par les bolcheviks et ceux qui, comme Pierre Besnard, refuseront de le cautionner.

Une certaine confusion régna quelque temps, puisque peu après l’arrestation de Monatte, le 3 mai 1920, pour complot contre la sûreté de l’État, la police arrêta des dirigeants d’une « Fédération communiste des soviets » et d’un « Parti communiste », tous deux de tendance... anarchiste !

Au début de 1919 Raymond Péricat [note] avait créé un Parti communiste qui se déclarait section française de l’Internationale communiste et ne comptait quasiment que des anarchistes [note]. En décembre 1919 apparaît une Fédération communiste des soviets ayant une structuration fédérale. Inutile de dire que cette organisation ne fut pas reconnue par Moscou... Nombre de militants libertaires connus pour leur intransigeance à défendre l’individu se convertirent – momentanément pour la plupart – en partisans de la dictature du prolétariat, parmi lesquels André Lorulot, Emile Armand, Mauricius et Charles-Auguste Bontemps [note] . Lorulot écrira que « la dictature de fer du prolétariat » sera une « dictature des élites sur les brutes », montrant par là une vision essentiellement élitiste et méprisante pour les masses [note] .

L’admiration des anarchistes pour les bolcheviks était alors sans doute démultipliée par la conscience qu’ils avaient de n’avoir pas pu empêcher la guerre. La période qui a suivi la guerre a provoqué chez un certain nombre de militants anarchistes une vision bienveillante et idéaliste de la révolution russe et du bolchevisme, mais aussi une volonté de reconsidérer profondément l’anarchisme d’avant-guerre.

Mauricius déclare dans C.Q.F.D. que Trotsky et Lénine lui sont sympathiques et qu’il coopérerait plus volontiers avec eux qu’avec « la horde de mufles, d’incohérents et de nullités qui ont la prétention d’incarner l’anarchie », ceux pour qui « l’anarchie consiste à se contempler le nombril, à déménager à la cloche de bois et à pratiquer l’amour libre » [note] .

Le parcours de Mauricius, l’un des principaux critiques de l’anarchisme d’avant-guerre, est curieux. Alors qu’il était un anarchiste individualiste, il fut expulsé du congrès anarchiste de 1913 parce qu’il tentait de faire obstruction aux débats. L’ironie de l’histoire est que l’un des principaux artisans de cette expulsion fut Sébastien Faure : en 1916 les deux hommes fonderont ce journal Ce qu’il faut dire (C.Q.F.D.) pour s’opposer au Manifeste de Seize – avec les fonds fournis par Mauricius il est vrai. [note]

Mauricius tenta de réunir les anarchistes, les syndicalistes et les socialistes et proposa même de créer un Troisième internationale [note] !

Jean Maitron fait remarquer que les anarchistes et les syndicalistes révolutionnaires étaient les seuls à se réjouir de la révolution russe : les socialistes étaient extrêmement réticents. Jean Longuet, par exemple, faisait des « réserves formelles sur la méthode mi-blanquiste, mi-bakouninienne que Lénine considère comme le dernier mot du marxisme » [note] .

Après une période de soutien enthousiaste et quelque peu naïf – les militants ayant tendance à projeter sur la révolution russe leurs propres fantasmes de révolution – apparut une période pendant laquelle se manifesta un certain réalisme. On se rend bien compte qu’on ne renverse pas un régime social multiséculaire sans dommages, que des débordements sont inévitables, mais on prend acte que le tsarisme est renversé et qu’un nouveau régime, socialiste, est en train d’être mis en place. Il faut donc faire avec cette situation. On reste sur la réserve quant aux critiques, pour ne pas remettre en cause l’essentiel. Cette attitude se maintint tant que les informations venant de Russie restèrent limitées.

Ainsi, le 11 février 1921, Sébastien Faure écrit : « En ce qui concerne la dictature, je m’étais personnellement promis de n’en rien dire, tant j’avais le désir de ne pas prononcer une parole, de ne pas écrire une ligne qui pût être prise pour une désapprobation [note]. » Le 15 avril, Sébastien Faure ajoutera : « Ce n’était pas, il faut en convenir, la réalisation immédiate et complète de l’idéal anarchiste, mais était-il possible de franchir d’un seul bond l’abîme qui sépare la société bourgeoise de la société communiste libertaire [note] ? » La remarque est intéressante ; confronté à la réalité d’une révolution, on admet l’idée d’une période de transition…

Le soutien à la révolution russe persista donc jusqu’en 1921, malgré l’expression de quelques réserves. Marcel Vergeat, qui disparaîtra dans des circonstances mystérieuses après un voyage en Russie, reconnaissait que la révolution russe « n’est pas anarchiste », mais « elle est la révolution sociale et c’est déjà quelque chose »[note]. Le Ier congrès de l’Union anarchiste reconnaît que la révolution russe « porte, au moins à son origine, la forte empreinte du communisme libertaire concrétisé par la formule éternelle : ouvrier, prend la machine, prend la terre, paysan. »

Les anarchistes se mobilisent activement contre l’intervention étrangère qui menace la révolution.

« L’active défense par les anarchistes de la Révolution russe durant ces années s’explique non seulement parce qu’elle était la révolution sociale, mais encore parce que cette révolution était en danger, menacée d’intervention étrangère, et qu’il était impensable que les anarchistes fissent chorus avec ses pires ennemis [note] . »

Lepetit, qui disparaîtra en même temps que Vergeat, écrit dans Le Libertaire du 8 juin 1919 que les travailleurs russes « ont esquissé la première ébauche de révolution sociale que le monde ait connue ». On peut lire dans ce même numéro du Libertaire que « la dictature du prolétariat s’impose donc pendant cette période difficile comme une triste nécessité ».
A partir du début de 1921 des informations plus précises commencent à filtrer.

Après la fin de la guerre civile et la défaite des armées blanches, les anarchistes qui hésitaient à prendre ouvertement position ne se sentent plus tenus à un soutien inconditionnel. Rudolf Rocker publie dès mai 1920 une brochure extrêmement critique contre le régime, « Le système des soviets ou la dictature du prolétariat ? ».

Les anarchistes russes avaient commencé à lancer des appels dans la presse occidentale, reproduits dans le Libertaire. Wilkens, de retour de Russie, où il a passé six mois, publie des chroniques très hostiles au régime en place en Russie. On peut lire de plus en plus fréquemment des articles sur les prisons russes. Cependant, l’information reste tout de même très fragmentaire. Les échos sur l’écrasement, en mars 1921, de l’insurrection de Kronstadt ne parviennent que tardivement. Quant au mouvement makhnoviste, qui sera défait en août 1921, il est accueilli avec hostilité par le mouvement libertaire, qui lui dénie la qualité d’anarchiste !

Des meetings sont maintenant organisés contre la dictature en Russie. Le IIe congrès de l’Union anarchiste condamne sans réserves la dictature du prolétariat : « Il aurait fallu être aveugle pour ne point voir que la dictature, non seulement est inutile à la sécurité d’une révolution, mais encore qu’elle est néfaste à l’évolution de cette révolution [note] . »

Si l’idée se répandit en France et dans d’autres pays que la révolution russe était d’essence libertaire, nombre de bolcheviks eux-mêmes, après que Lénine leur eût imposé les « thèses d’avril », crurent que leur chef était devenu bakouninien. En mars 1917, le parti bolchevik est complètement dépassé par les événements. Chliapnikov, Molotov et Zaloutsky qui sont à sa tête, se contentent de freiner les ardeurs de militants les plus actifs. Kamenev et Staline rentrent de leur exil sibérien le 12 mars et provoquent un virage à droite : alors que les bolcheviks s’étaient jusqu’alors opposés à la poursuite de la guerre et s’étaient proclamés en faveur de la transformation de la guerre en lutte armée contre les exploiteurs de tous les pays, la nouvelle direction se contente de vouloir faire pression sur le gouvernement provisoire pour entamer des négociations entre pays belligérants. En attendant, « chacun doit rester à son poste de combat » (Pravda, 18 mars) – attitude caractéristique des directions qui ne savent pas quoi faire. Pendant trois semaines, les positions de Staline et de Molotov vont dominer : selon eux, on est au début d’une longue période de gouvernement démocratique bourgeois. Un orateur, lors d’une conférence du parti, se hasarde à parler de la réalisation de la dictature du prolétariat et se fait rappeler à l’ordre par le président de séance qui ajoute que ce point ne figure pas à l’ordre du jour...

Lorsque Lénine arrive, le 17 avril (le 4 avril selon le calendrier russe), ses positions sont nettes : aucun appui au gouvernement ; aucun rapprochement avec les autres partis ; armement du prolétariat ; tout le pouvoir aux soviets ; la terre aux paysans. La quasi-totalité des bolcheviks s’oppose aux positions de Lénine, qui seront connues sous le nom de « thèses d’avril ». Ses mots d’ordre sont en contradiction totale avec tout ce que les bolcheviks ont pu dire jusqu’alors. Le parti était jusqu’alors opposé à l’idée d’un pouvoir exclusivement bolchevik. Lozovsky et Riazanov dénoncent « le maintien d’un gouvernement purement bolchevik par le moyen de la terreur politique ».

Les « thèses d’avril », qui ont fourni la base des mots d’ordre à partir desquels les bolcheviks ont pris le pouvoir, ont été imposées au parti éberlué par Lénine, qui menaça de démissionner si elles n’étaient pas acceptées. C’est à cette occasion-là que Goldenberg, un bolchevik, s’exclama : « La place laissée vacante par le grand anarchiste Bakounine est de nouveau occupée. Ce que nous venons d’entendre constitue la négation formelle de la doctrine social-démocrate et de toute la théorie du marxisme scientifique. C’est l’apologie la plus évidente qu’on puisse faire de l’anarchisme [note] . » On voit à quel point le concept de soviet est un concept importé tardivement dans la théorie léninienne. Il reste que les bolcheviks n’ont pu prendre le pouvoir que parce qu’ils avaient abandonné leurs mots d’ordre habituels et adopté le mot d’ordre éminemment anarchiste de « Tout le pouvoir aux Soviets ! »

Peu à peu cependant les thèses de Lénine sont reprises à leur compte par les militants du parti. L’avant-garde dirigeante du prolétariat était d’autant plus empressée à suivre son dirigeant qu’elle s’était montrée particulièrement indécise jusque-là. Déjà 1905 les social-démocrates russes en général, bolcheviks compris, avaient été totalement déroutés par l’irruption des soviets : ces structures de lutte des classes ne cadraient absolument pas aux schémas marxistes établis par les social-démocrates allemands, dont leurs homologues russes étaient imprégnés. Toutes tendances confondues, les socialistes russes tentèrent de supprimer les soviets, ou au moins de la canaliser. Lénine tenta même d’en exclure les anarchistes. Bien entendu, les militants hors de Russie ignoraient toutes ces subtilités ; ils ignoraient que les soviets n’étaient pour les bolcheviks que des structures opportunistes, et non des organes propres de l’auto-organisation du prolétariat.

Les tentatives de créer en France un parti communiste fondé sur les principes libertaires firent long feu. Plus tard, des syndicalistes révolutionnaires contribueront à la formation du (vrai) parti communiste en France, celui issu de la scission de Tours. Certains d’entre eux le quitteront assez rapidement. Monatte, Rosmer et Delagarde seront exclus en décembre 1924. Il faut garder à l’esprit un fait qui a été peu souligné : pour beaucoup, la révolution russe était le prélude à l’extension de la révolution en Europe. Dans cette perspective, soutenir la révolution russe, quel qu’en fût le caractère, était vital.

Louis Lecoin écrivit à propos de ces compagnons de route du PC : « Il est hors de doute que les partisans de la dictature dite du prolétariat n’eussent jamais causé tant de mal chez nous si des révolutionnaires intègres du type de Monatte ne leur avaient servi de truchement et ne les avaient mis en selle. » [note]

Dire, avec Brupbacher, que le syndicalisme révolutionnaire accomplit son suicide est cependant exagéré. Si ces militants ont manqué de discernement, c’est là une chose qu’on peut difficilement leur reprocher. Il reste que ce manque de discernement n’était pas une fatalité, comme on le verra.

Il était vrai cependant que le centre de gravité du mouvement révolutionnaire européen s’était déplacé en Russie. De nombreux militants pensaient que l’heure était venue de faire une critique de l’anarchisme d’avant-guerre et réorienter le mouvement. Cette nécessité était donc apparue bien avant les tentatives de Voline d’une part, d’Archinov de l’autre.

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PAR : René Berthier
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