« Quand les riches volent les pauvres, on appelle ça les affaires : quand les pauvres se défendent, on appelle ça de la violence. »
Mark Twain


Entre collusion et collision il n’y a qu’un U et qu’un I de différence. C’est pourquoi, ces mots ont leur importance surtout lorsqu’ils sont employés par ces félons de politicards.
Le peuple, pour ses prétendus représentants, n’est qu’un pis-aller, il sert uniquement à « légaliser » la fonction de député alors qu’il s’agit d’usurpation. Cela leur permet de décider à notre place et surtout de nous maintenir pieds et poings liés à leur choix de classe.

Le U de collusion fait que ce mot signifie : entente secrète pour tromper un tiers et lui causer des ennuis, collusion avec l’ennemi de classe, le patronat.
Le I de collision fait que ce mot signifie : choc entre deux corps, lutte violente, affrontement entre deux classes sociales.

C’est derrière ces deux mots que les représentants des partis politiques se jouent du peuple pour le tromper, le manipuler et l’abuser.
Contrairement à leurs affirmations, ils ne sont pas au service du peuple mais du patronat et des milliardaires. Ils font semblant de ne pas être d’accord entre eux, s’invectivent à l’Assemblée, se traitent de noms d’oiseaux pour mieux nous bourrer le mou.
Tout cela n’est que cinéma.

Suspension n’est pas suppression
C’est ainsi qu’ils n’hésitent pas à s’entendre entre eux à faire « collusion » pour par exemple voter la confiance au gouvernement Bis Lecornu sous le fallacieux prétexte que le moine-soldat Lecornu a annoncé la suspension de la réforme des retraites jusqu’en 2027.
Mais nom de Dieu de bordel à queue, suspension n’est pas suppression. Comment peut-on faire confiance à des gens inféodés au grand patronat ?
La voix du peuple ne compte pas. Pourtant c’est plus de 70 % des Français qui ont dit non à cette réforme.
Il faut sacrément être sourd et aveugle pour ne pas entendre la colère de dizaines de millions de personnes et ne pas les voir défiler dans les rues et ce, pendant des mois et des mois. Quel mépris !
Pour l’instant, les malotrus ont évité la « collision » mais l’affrontement est en devenir. Comme aurait-dit le grand-père Justhom : la suspension va leur permettre de prendre leur élan pour mieux sauter !

La lutte de classe s’impose
Le dos au mur, ils ont suspendu la réforme mais c’est la rage aux dents qu’ils se vengeront. Le peuple, les retraités, les plus pauvres ne perdent rien pour attendre, ils font morfler !
C’est le calme plat à l’Assemblée nationale. Tous ces beaux parleurs doivent être atteints d’une extinction de voix. Ils ne protestent guère contre les mauvais coups qui se préparent. Par leur silence, ils les cautionnent.

Ainsi le budget 2026 va frapper les plus démunis
Il est prévu de supprimer l’abattement fiscal de 10 % dont bénéficient les retraités. Ce sont 17 millions de retraités qui seront impactés par cette mesure de classe : une baisse du pouvoir d’achat, certains seront imposables alors qu’ils ne l’étaient pas.
Les indemnités journalières pour les affections de longue durée seront imposées, alors qu’elles étaient exonérées. Cela va concerner près de 14 millions de personnes.
Les allocations de scolarité dont bénéficiaient les parents, 61 euros pour un collégien, 153 euros pour un lycéen, et 183 euros pour un étudiant, seront supprimées, près de 5 millions de bénéficiaires sont concernés.
Il est également prévu de reculer l’âge de majoration de l’allocation familiale qui est actuellement de 14 ans à 18 ans. Il y aura donc perte du pouvoir d’achat des familles.
Il nous faut à tout prix réagir et répondre coup pour coup à cette violence politique et patronale. Ils nous attaquent là où ça fait mal et bien rendons-leur la monnaie de leur pièce. Ils nous humilient et bien n’ayons pas peur de les ridiculiser.
Faisons en sorte que leur vie de nabab devienne un enfer. C’est nous qui faisons fonctionner le système, nous maîtrisons tous les rouages. Bloquons-les et nous serons les maîtres.

Justhom
Groupe de Rouen