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Théories politiques
par René Berthier le 23 février 2020

« Eurabia »

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1ère partie



Il est beaucoup question de communautarisme et de séparatisme aujourd’hui. Le terme « séparatisme » n’est pas nouveau : le 5 octobre 1947, le général De Gaulle faisait à Vincennes un discours dans lequel il disait : « Les séparatistes, exploitant les misères et attisant les colères afin que notre peuple en vienne à ce degré de désespoir où il leur serait possible d’établir leur dictature pour mettre la France au service de leurs maîtres étrangers, emploient toutes les ressources du mensonge, autrement dit de leur propagande, pour empêcher cette union civique et ce redressement de l’État qui les condamneraient tout au moins à l’impuissance ». Il parlait alors des communistes.  Aujourd’hui, Emmanuel Macron s’en prend lui aussi au « séparatisme », un terme qu’il préfère à « communautarisme ». Ce faisant, il réveille un vieux fantasme, celui du « péril arabe » qui a remplacé celui du « péril jaune » dans l’imaginaire collectif. Or il existe une femme nommée Bat Ye’or qui s’est fait une spécialité de la dénonciation du « péril arabe », dont il me paraît utile de rappeler les principales thèses.
Bat Ye’or est le nom de plume de Gisèle Littman-Orebi, une essayiste britannique née égyptienne au Caire en 1933 dans une famille juive. Elle fut exilée de son pays natal en 1957. Elle a élaboré deux concepts qui résument en quelque sorte sa pensée : la dhimmitude et l’Eurabie .
Selon elle, l’Europe est en train de s’arabiser ; ses institutions politiques, sa presse, ses universités sont en train de tomber sous l’influence arabe. Le processus est désormais trop avancé pour qu’il soit possible de l’enrayer. La question du jour est désormais : comment empêcher les États-Unis de tomber dans le même piège ? Bat Ye’or se fait la promotrice acharnée de l’idée que désormais on ne peut plus parler d’Europe mais d’»Eurabie», terme construit, on l’a deviné, à partir des mots Europe et Arabie . Cette transformation de l’Europe se fait par l’immigration massive des musulmans et par un ensemble de mesures conciliatrices prises par les États européens à l’égard des pays arabes.


PREMIÈRE PARTIE

Deux concepts

La dhimmitude
Dans le droit musulman, un dhimmi est un citoyen non musulman d’un État musulman, lié à ce dernier par un lien de subordination. Le dhimmi est une personne adepte d’une religion du «Livre» (autrement dit un chrétien ou un juif) qui, pour ne pas avoir accepté de se convertir à l’islam, doit s’acquitter d’un impôt de capitation (par tête) et d’un impôt foncier, et qui est soumis à une certaine incapacité juridique, au respect de certaines obligations discriminantes, en échange de quoi il se voit accorder une liberté de culte restreinte et une garantie de sécurité pour sa personne et ses biens.
Bat Ye’or définit la dhimmitude comme «un système juridique et religieux de discriminations envers les non-musulmans qui les réduisit, sauf dans certaines régions d’Europe centrale, à l’état de minorités fossiles, quand ils ne furent pas entièrement éliminés» . Elle omet cependant un pan entier de l’histoire des relations entre chrétiens et musulmans, celui des conquêtes coloniales, de l’impérialisme occidental : pendant cette période, ce furent plutôt les musulmans qui furent soumis à des discriminations et à un état de subordination par rapport aux puissances occidentales occupantes. Elle omet également de dire que les Palestiniens musulmans qui sont citoyens israéliens à l’intérieur des frontières de l’État d’Isräel sont loin de bénéficier d’un statut égal à celui des citoyens juifs.
Les mesures discriminatoires de l’état de dhimmitude que décrit Bat Ye’or peuvent faire grincer les dents d’un lecteur d’aujourd’hui nourri de laïcité, mais replacées dans leur contexte, elles révèlent des relations autrement plus tolérables que celles qui étaient mises en œuvre dans l’Occident chrétien à la même époque, où la théologie avait élaboré une doctrine de l’unité du peuple de Dieu qui excluait totalement la moindre cohabitation avec d’autres religions et où, selon les périodes, juifs, musulmans et hérétiques était convertis de force, expulsés où brûlés vifs. Mais la remise en contexte est sans doute un détail futile, pour Bat Ye’or, qui ignore que les Juifs persécutés en Espagne par les chrétiens allaient se réfugier en terre d’islam.
En faisant un rappel de l’usage passé du concept de dhimmitude et en laissant croire qu’il va être appliqué dans les sociétés occidentales, Bat Ye’or crée une confusion destinée à exacerber les tensions entre musulmans et non musulmans ; elle utilise le terme pour désigner l’état dans lequel l’Europe a déjà, selon elle, sombré, dominée par le Jihad. Le mot désigne également l’état d’esprit de populations non musulmanes conquises et leurs relations avec les musulmans. Selon Ye’or, l’Europe a abandonné ses valeurs et son identité pour se soumettre à la dhimmitude ; elle est en voie de vassalisation par le monde arabe du fait de la trahison de ses élites, du fait d’une immigration massive et du taux de fécondité des populations musulmanes immigrées. Un jour, dit-elle, les musulmans seront majoritaires en Europe. Cette thèse, développée en 2005, entre totalement en résonance avec les fantasmes qui agitent une partie notable de la population française, sur lesquels joue l’extrême droite.
On devine aisément que les idées de Bat Ye’or ont été largement reprises par l’extrême droite, d’autant qu’il existe des musulmans qui ne cachent pas leur volonté de «conquête» de l’Occident chrétien. La difficulté dans ce débat est de faire la part entre une mythique oppression systématique des chrétiens et des juifs dans les sociétés musulmanes, et une mythique harmonie inter-confessionnelle.
Bernard Lewis, qui pourtant contribua à «lancer» Bat Ye’or dans les milieux académiques en la citant dans son livre Jews of Islam, émit de sérieuses réserves concernant son usage du concept de dhimmitude :

«Si nous considérons la considérable littérature accessible sur la situation des Juifs dans le monde musulman, on trouve deux mythes bien établis. Le premier parle d’un âge d’or d’égalité, de respect mutuel et de coopération, particulièrement mais pas exclusivement dans l’Espagne maure ; l’autre parle de “dhimmi”-tude, d’asservissement, de persécution et de mauvais traitements. Tous deux sont des mythes. Comme beaucoup de mythes, tous deux contiennent des éléments importants de vérité, et la vérité historique est à sa place habituelle, quelque part au milieu entre les extrêmes .»

Bernard Lewis ajoute que «l’histoire d’un âge d’or est une absurdité totale. Une telle chose n’était pas possible ni même concevable. En effet, chez les chrétiens comme chez les musulmans, donner des droits égaux ou, plus précisément, des opportunités égales chez des non-croyants aurait été perçu non pas comme un mérite mais comme un manquement au devoir.» Et il poursuit :
«Jusqu’à une période relativement récente, il y avait un degré de tolérance bien plus élevé dans la plupart des terres musulmanes que dans le monde chrétien. Pendant des siècles, dans la plus grande partie de l’Europe, les chrétiens furent très occupés à se persécuter les uns les autres ; pendant leur temps libre, ils persécutaient les juifs et expulsaient les musulmans – tout cela à un moment où, dans l’Empire ottoman et dans d’autres États musulmans, les juifs et plusieurs variétés de chrétiens vivaient côte à côte assez librement et confortablement .»
Bernard Lewis conclut que «tout cela était de la tolérance, et rien de plus. (…) …et la tolérance limitée mais réelle accordée aux juifs et autres communautés non musulmanes dans les États musulmans jusqu’à récemment était certainement bien préférable à tout ce qui existait dans le monde chrétien .» La différence entre Bernard Lewis et Bat Ye’or est que le premier se place d’un point de vue historique, avec les mises en perspective que cette approche implique, tandis que la seconde a une approche idéologique, ne retenant que la partie des faits qui confirment ses thèses préconçues et sa stratégie de manipulation de l’opinion publique.

L’Eurabie
Le concept d’»Eurabia», formé par les deux mots Europe et Arabie, n’a pas été créé par Bat Ye’or, comme elle le dit elle-même :
«Je dois répéter ici que je n’ai pas inventé le mot Eurabia. Il fut conçu par les promoteurs européens et arabes de la fusion des deux rives de la Méditerranée. Ce mouvement fut très en vogue dans les années 1970-80 et donna lieu à une floraison de publications. Ses étapes et mécanismes furent très bien exposés par le Palestinien antisioniste Bichara Khader dans son livre, L’Europe et le Monde Arabe, Cousins, voisins (1992) .»

Selon «Le blog du vieux singe» ,

«Eurabia fut à l’origine le nom donné à un regroupement d’associations européennes de solidarité avec les pays arabes en général et plus particulièrement avec le peuple palestinien. Un des éléments moteurs en était l’ASFA, Association de solidarité franco-arabe, fondée à l’initiative du gouvernement Français après la guerre de 1967. Elle fut longtemps animée par Louis Terrenoire, ancien ministre du général De Gaulle, et Lucien Bitterlin, un ancien de la lutte contre l’OAS en 1962. Rien à voir avec des islamistes.»

Bat Ye’or a repris le terme pour désigner une thèse, développée notamment dans Eurabia : l’axe euro-arabe, selon laquelle l’Union européenne aurait établi une politique qui la conduit à se soumettre au monde arabe. Cette politique aurait été mise en œuvre par les élites politiques et intellectuelles européennes qui auraient trahi en favorisant l’immigration en provenance des pays arabes. Le taux de fécondité des populations musulmanes en Europe les conduirait à terme à y être majoritaires.
Dans son livre, Bat Ye’or décrit l’évolution de la coopération entre l’Union européenne et les pays arabes. La soumission de l’Europe aux exigences des pays arabes et le soutien européen à l’Organisation de la libération de la Palestine aurait engendré une hostilité envers Israël et provoqué un antisémitisme général. Cette situation serait le produit de la collaboration entre les Arabes radicaux et les musulmans, d’une part, des fascistes, des socialistes, des nazis et des dirigeants antisémites de l’Europe, d’autre part. Cette véritable conspiration aurait été initialement mise en œuvre par la France et par les pays arabes en vue d’islamiser et d’arabiser l’Europe afin de miner l’allégeance que celle-ci avait antérieurement envers les États-Unis et Israël.
Les thèses de Bat Ye’or connurent un regain d’intérêt après les attentats du 11 septembre et après celui d’Anders Behring Breivik en Norvège en 2011. Ces thèses confortent également le point de vue de nombreux Américains anti-européens qui pronostiquent en permanence de déclin de l’Europe ou qui voient en elle une rivale – ou les deux.
Dans Eurabia: The Euro-Arab Axis, l’auteur affirme que l’Eurabie est le résultat du dialogue euro-arabe mené à l’initiative des Français pour accroître l’influence de l’Europe au détriment de celle des États-Unis, grâce à une alliance d’intérêts avec les pays arabes.

Dans une interview au Washington Times, Julia Duin  demande à Bat Ye’or «comment les gouvernements musulmans ont-ils traité leurs minorités religieuses comparées à la manière dont les chrétiens ont traité les leurs ?» L’intervieweuse ne précise pas à quelle époque elle pense. Naturellement Bat Ye’or ne le précise pas non plus dans sa réponse : il est significatif qu’elle réponde complètement à côté, et, comme elle le fait souvent, en amalgamant les époques. Elle affirme que «dans le christianisme, il y a une tendance à critiquer l’intolérance religieuse» – mais elle oublie que jusqu’au début du 20e siècle les différentes obédiences chrétiennes se sont montrées férocement intolérantes et que la «tolérance» dans le catholicisme reste encore aujourd’hui tout à fait relative, les positions prises par Benoît XVI ne plaidant pas particulièrement pour le dialogue. Elle dit encore :»Le christianisme a développé une dialectique qui conduit à l’autocritique et à l’amélioration. On peut alors combattre le racisme, l’anti-sémitisme et les préjugés». Et elle ajoute : «Le concept islamique de non-musulman engendre l’hostilité. Dans le christianisme, il n’y a pas le concept de guerre sainte permanente».
Lire ce genre de propos est simplement hallucinant. D’abord, elle passe complètement à côté de siècles de judéophobie du christianisme, que les juifs ne se privent pas de rappeler aux chrétiens, à l’occasion, mais apparemment là, ça n’arrange pas Bat Ye’or : elle tient à présenter le christianisme sous un jour favorable opposition avec l’islam.
Il y a bien un «héritage humaniste» de l’Europe, mais celui-ci s’est constamment heurté à une répression féroce de l’Église. Il y eut une lutte acharnée des penseurs de l’humanisme contre l’Église. Rappelons que l’Inquisition ne fut dissoute qu’en 1826 en Espagne, que le chef d’œuvre de Victor Hugo, Les Misérables, figura jusqu’en 1963 à l’Index librorum prohibitorium, autrement dit la liste des livres interdits à tout bon chrétien. Et que ledit Index, qui prohibait l’ensemble des œuvres d’Eugène Sue, de George Sand, de Stendhal, de Dumas fils, d’Anatole France, de Zola, ne fut supprimé qu’en 1966.
Dans l’encyclique Redemptoris Missio, datant du 7 décembre 1990, le pape Jean-Paul II nous déclare que Jésus est le seul chemin au salut, ce qui est handicapant si on veut établir un dialogue et se montrer «tolérant». Lorsque Mgr Ratzinger est monté sur le trône de saint Pierre, il a «rappelé à l’ordre les franciscains d’Assise promoteurs de manifestations interconfessionnelles devenues des rendez-vous pacifistes, écologistes et altermondialistes. Il a aussi écarté de la Curie Mgr Michael Fitzgerald, président du conseil pontifical pour le dialogue interreligieux» .
Dire que dans le christianisme il n’y a pas le concept de guerre sainte, c’est être particulièrement myope, c’est oublier les croisades, les interminables guerres religieuses en France au 16e siècle, la guerre de Trente ans en Allemagne (1618-1648) qui fit perdre à l’Europe centrale 60% de sa population. Sans parler des guerres coloniales auxquelles la religion servit de caution. Mme Bat Ye’or est atteinte d’une remarquable myopie historique.

Séparer le christianisme du judaïsme
Selon Bat Ye’or, il existerait un courant puissant de l’Église européenne, «particulièrement dans l’Église anglicane», qui aimerait séparer le christianisme du judaïsme, par haine d’Israël. Toujours selon elle, le rejet d’Israël est si viscéral que certains cercles au sein de l’Église voudraient lier le christianisme à l’Islam, et non au judaïsme : on aurait ainsi «Jésus le musulman», et non «Jésus le juif».
L’un des procédés argumentatifs de Bat Ye’or consiste à prendre un phénomène parfaitement isolé et à en faire un cas d’espèce. Il peut bien y avoir quelques chrétiens farfelus qui tentent de détacher Jésus de ses origines juives – on aimerait bien savoir d’où ils sortent, ceux-là… Il y a même des chrétiens qui pensent que Jésus est un extra-terrestre, mais ils sont une infime minorité. Le «concept» chrétien de Jésus est entièrement fondé sur le fait qu’il est juif. Le christianisme est une religion qui s’est constituée à partir de la parole d’un rabbin juif (un peu intégriste sur les bords), dont la pensée s’est ensuite hellénisée et élargie en dehors de la sphère hébraïque. C’est l’hellénisation de la parole du Christ qui a constitué le christianisme. Sans l’influence de la pensée grecque, les premiers adeptes de Jésus seraient restés à l’état de petite secte juive intégriste et on n’en parlerait pas aujourd’hui. Imaginer une «islamisation» de cette pensée judéo-hellénique n’a pas de sens.
Il n’est d’ailleurs pas nécessaire d’»arabiser» Jésus parce qu’il existe déjà dans la pensée arabo-musulmane. A ceci près qu’il n’est pas le fils de Dieu, mais un prophète parmi d’autres. Du point de vue chrétien il ne peut pas y avoir de «Jésus musulman», puisque pour les chrétiens il est par définition le fils de dieu, promotion impossible dans l’islam... En revanche d’un point de vue musulman Jésus est «musulman» puisque son statut de prophète est reconnu, mais c’est un autre Jésus, qui n’a rien à voir avec celui que nous connaissons. Si certains «chrétiens» farfelus pensent que Jésus est musulman, ils pensent donc forcément qu’il n’est pas le fils de Dieu ; on ne peut plus parler de chrétiens.
On pourrait beaucoup plus légitimement développer l’idée que l’islam à ses débuts était une forme d’hérésie judaïque, mais alors là, je ne vais pas m’étendre sur cette question. Bref, Bat Yé’or est en plein délire.

(à suivre...)
PAR : René Berthier
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