Amis lecteurs !

mis en ligne le 30 novembre 1995

Notre dernier congrès a constaté que la santé de notre journal était florissante. Cela tient naturellement à de nombreux facteurs : le contenu, la présentation, l'intérêt que l'idée libertaire éveille dans un public plus large.

Mais l'administration, parent pauvre de toutes les organisations, contribue égalemenet au développement d'un journal. Et c'est parce que nous avons conscience de cette réalité que périodiquement nous nous adressons à nos lecteurs pour leur parler de nos problèmes. Ainsi, cette année, la fermeture annuelle de notre librairie a été avancée au mois de juin ; en revanche, au mois de juillet et au mois d'août, elle restera ouverte.

Ainsi nos lecteurs de province, comme ceux qui venant d'autres pays, transitant par Paris avant de se rendre sur le lieu de leurs vacances, auront la possibilité de se ravitailler en livres et en journaux et pourront prendre des contacts avec nos militants restés à Paris.

Nous profiterons également de cette période pour rechercher un certain nombre d'ouvrages que l'on a commandés et qui ne sont pas de vente courante. En un mot, l'administration fera le nécessaire pour se mettre à jour. À ce sujet, le retarq que nous essayons de réduire au minimum s'esplique par le caractère des livres demandés mais également par la nécessité des administrateurs de faire leurs tâches en dehors des heures qui, comme vous, ils consacrent à gagner leur vie.

La librairie est une source de revenus qui nous permet d'équilibrer un budget qui ne dépend d'aucune ambassade.

Vous fournir de livres à notre siège est donc le meileur moyen d'aider notre journal comme notre fédération.

Mias il existe un autre moyen de nous aider, c'est de répandre notre journal, le donner à lire à ses voisiins et à ses amis, faire des abonnements car ils sont une source de stabilité.

Enfin, nous vous signalons que la souscription rentre également pour une part importante dans notre équilibre budgétaire, aussi nous vous demandons de ne pas le négliger.

Nous nous excusons auprès de vous de tenir ce langage de « financier », mais vous n'ignorez rien de ces difficultés qui périodiquement nous assaillent et que nous ne résolverons qu'avec votre aide et dont aucune presse indépendante ne peut se passer, lorsqu'elle ne bénéficie pas de « subventions étrangères ». Enfin, une dernière recommandation, lorsque vous nous envoyer de l'argent, n'oubliez pas de spécifier sur le talon du mandat la destination des sommes car cela facilite tous les travaux d'écriture indispensables.

Voici, amis lecteurs, les soucis de l'administration du journal. Aidez-nous à les résoudre en suivant les indications que nous vous fournissons dans cette page et permettez-nous d'éclairer ces propos un peu austères par nos vœux de bonnes vacances.

Les administrateurs : Maurice Joyeux et Robert Pannier