La coopérative l’Indépendante

mis en ligne le 10 novembre 2011
Basée dans le XVIIIe arrondissement de Paris, la coopérative l’Indépendante a pour but de mettre en place une alternative à la grande distribution. Nous nous sommes regroupés pour devenir des acteurs de nos propres vies et nous engager vers une voie nouvelle dictée par le respect des producteurs, la qualité des produits et une solidarité entre tous, sans distinctions. La coopérative fonctionne en autogestion et toutes les décisions importantes sont prises au consensus, ce qui permet à tous de s’exprimer et contribue à l’élaboration d’une forme nouvelle de démocratie locale et horizontale.
Venant en complément des Amaps, nous achetons des produits « épicerie » pour les revendre à prix coûtant aux adhérents de la coopérative.
Au-delà de nos achats groupés chez de petits producteurs et de la solidarité sociale que nous souhaitons mettre en place, nous voulons aussi sensibiliser, réfléchir, débattre, chanter, organiser d’autres alternatives, ensemble et avec nos voisins.
Nous sommes prêts à aider et supporter toutes initiatives nouvelles afin d’essaimer partout dans la capitale et permettre ainsi la création d’autres coopératives.

Samedi 12 novembre 2011 de 12 heures à 20 heures
La Maison verte, 127, rue Marcadet, 75 018 Paris (M° Jules-Joffrin ou bus 60/31)
Programme :
12 h 00 : repas à prix libre.
15 h 00 : projection du film Du Riz et des hommes (réal. Sophie Cailliau, Charlotte Gille, Antonella Lacatena, Nicolas Stinglhamber et Yann Verbeke) dans le cadre du festival Alimenterre.
15 h 15 : débat avec Seydou Ouedraogo (Burkina-Faso) animé par Stéphane Lavignotte. Docteur en sciences économiques, Seydou Ouedraogo est partisan de la souveraineté alimentaire.
16 h 00 : présentation de la coopérative et du service d’échange libre (monnaie alternative).
16 h 15 : débat sur la coopérativité animé par Stéphane Lavignotte.
17 h 00 : goûter accompagné de thé à la menthe.
18 h 00 : concert. Extrait de Prévert et champs de revolte (15 minutes) par Hervé Krief et Gérard Mendy. La poésie de Prévert rencontre le slam d’aujourd’hui et ces deux univers se découvrent peu à peu, se défient et finissent lentement par se rapprocher car ils décrivent la même révolte devant la misère, le formatage des esprits et l’abandon du socle humain. Suivi de Stud, qui évolue entre textes engagés, poésie douce amer et humour grinçant. L’humeur va et vient au gré d’un répertoire contrasté évoquant espérances et désillusions, joies et peines, révoltes ou injustices. On peut évoquer l’influence du trio Brel, Brassens, Ferré. La voix singulière, ample, sensible mais déterminée saisie autant par sa douceur que par sa force.
20 h 30 : fin.
Contact : coop.lindependante (arobase) orange.fr