Halte à l’acharnement

mis en ligne le 14 avril 2011
Le 16 février dernier, le tribunal d’application des peines de Paris accordait à Jean-Marc Rouillan un aménagement de peine, première étape d'une libération conditionnelle, qui devait prendre effet le 7 mars. Mais le 31 mars, le parquet a suspendu cette décision en invoquant un « risque de récidive de parole », un crime inédit qui semble donc devoir être puni d’une peine perpétuelle… La Cour d’appel a choisi d’ajouter encore un mois à l’incarcération de Jean-Marc, puisqu’elle ne rendra sa décision que le 28 avril. L’acharnement du pouvoir contre Jean-Marc Rouillan paraît bien devoir se poursuivre jusqu’au bout.