Du droit pour tous de pouvoir choisir de mourir
mis en ligne le 18 décembre 2014
Nous n’avons pas choisi de vivre. Certains le regrettent, d’autres, dont moi, non. La vie, c’est quoi ? Une parenthèse entre le néant et le néant. Un non-sens absolu. Un non-sens qu’il nous est possible de remplir de sens. Politique, social, philosophique. Mais à chacun sa propre vie… et sa propre mort.Depuis belle lurette, j’ai choisi de me suicider. Fastoche. Alexandre Marius Jacob nous l’a démontré. Suicide mode d’emploi, également. Le capitalisme a récupéré cette « demande » via la Suisse ou la Belgique, mais contre monnaie sonnante et trébuchante. Perso, tout est déjà prévu, et « si Dieu me prête vie jusque-là », comme tout bon anar qui se respecte, j’espère pouvoir choisir ma mort. En tout cas, je m’en donne les moyens. Et personne ne m’empêchera de… Je pourrais en rester là. Moi je… et démerdez-vous. Mais comme le disait déjà Bakounine, je ne peux pas être libre tant que tous ne le sont pas.
Alors, je me bats pour que tous et toutes aient le droit de pouvoir choisir leur mort, étant entendu que ce droit n’est nullement une obligation. Lisez ce ou ces textes de Geneviève. Ils sont pathétiques (écrire au président n’est d’aucun intérêt), ou de bon sens, ou les deux. Il en est du droit de vote comme du droit de pouvoir choisir sa mort ou d’autres encore, les anarchistes dignes de ce nom se doivent d’être sur le front, quitte à dénoncer l’insuffisance de ce genre de droits, voire à s’en affranchir. Les anarchistes n’obligent personne à voter ou à mourir. Mais ils se doivent de permettre l’exercice de ces droits.