Bye, François Cavanna
mis en ligne le 6 février 2014

Te voilà parti, fils de prolo misérable chassé par le fascisme, élevé aux mamelles de l’école laïque et républicaine, passionné de lecture, de n’importe laquelle, devenu journaliste sublime, iconoclaste et provocateur, n’hésitant jamais à mettre ton cul à la fenêtre, mais pétri, ça va souvent avec, d’une infinie tendresse et d’une immense humanité. La connerie, ben elle fait ce qu’elle peut, la connerie. Toi, tu t’es moqué d’elle, mais jamais avec mépris. Même si tu t’en es toujours défendu, il y a toujours eu une petite place pour toi dans le cœur des libertaires. Journée de merde, tiens !
Allez, salut.
Émile Vanhecke