Stress tests, la grande arnaque
Menés courant juillet sur 91 banques européennes, ces simulations de crise financière à grande échelle avaient pour objectif de rassurer les marchés. De fait, seules cinq banques ont échoué, les succursales françaises s’en tirant haut-la-main, triple cocorico ! Sont-ils donc enfin rassurés, ces sacro-saints marchés ? Du tout. Les stress tests étaient, selon eux, basés sur des critères peu sévères et non-réalistes, et n’ont donc aucune valeur. Au point que les caciques du secteur bancaire en avaient largement anticipé les résultats. Ils n’en tiendront donc aucun compte dans les relations de banques à bourses. Finalement, la seule utilité des ces stress tests aura été de tenter d’endormir les clients que nous sommes, et de fournir l’opportunité de distiller dans l’opinion le message selon lequel les banques françaises sont saines, solides et réactives. Qu’on peut donc, sans danger, continuer d’y souscrire crédits et autres prêts, d’y déposer le produit de ses économies, lequel y dormira tranquille. Jusqu’à la prochaine crise.