éditorial du n° 1369
Sarkozy, « plus sarko que tu lui, tu meurs », présente son budget fondé sur une croissance relativement soutenue. Il affirme ainsi, en matière politique, qu'il faut faire des choix. On a remarqué, pas la peine d'employer la force. À noter, que le budget comprend un volet fiscal pour les entreprises afin d'éviter la délocalisation abusive et ses conséquences. Tandis que pour les ménages les moins aisés, ils bénéficieront, alors d'une hausse de 4% de la prime pour l'emploi.
Mais quel emploi ? Y en a pas ! Pas un jour ou l'on entend parler de licenciements, (pardon on ne doit plus dire licenciement, mais restructuration d'une entreprise). Les conséquences sont pourtant les mêmes, perte d'emploi, un point c'est tout. Remise en cause des 35 heures, perte des salaires réels etc. Néanmoins, il n'y a pas que dans le secteur privé qu'on licencie à tout bout champ. L'État (secteur public) via l'éducation nationale, n'embauche plus, de professeurs contractuels mais surtout débauche. Quelle débâcle ! Le rectorat de Créteil, avant juin 2004, lançait un appel d'offres. Cette académie recrutait par le Net, des professeurs contractuels. Les contrats des salariés précaires et qui exercent un véritable boulot de professeur ; ne sont pas reconduis. Plusieurs centaines de profs kleenex à la rue. Quelques syndicats de L'Éducation Nationale (CGT-Éducation, Sud-Éducation) ont alerté la presse bien pensante. Mais elle reste sourde aux cris, à la colère de ces syndicats face à une politique méprisante envers cette catégorie d'enseignants. Chappe de ciment oblige.