Manif antirépression

Depuis trois années, les lois liberticides et la répression à l'encontre des anticapitalistes ne cessent de s'accroître. Si le mouvement syndical est attaqué par un véritable lobby patronal de plus en plus puissant, les grosses entreprises s'en prennent à l'heure actuelle aux associations militantes, invoquant des préjudices financiers ou des diffamations à leur encontre.

Métrobus et la RATP espèrent toucher 1 million d'euros de dommages et intérêts en s'attaquant à 62 militants anti-pub, mais poursuivent également trois magazines d'art graphique de rue leur demandant 450 000 euros pour avoir fait paraître des wagons de métro repeint par des grapheurs dans leurs pages, Areva (consortium nucléaire) demande 100 000 euros à GreenPeace, Bouygues Telecom assigne Agir pour l'environnement et Priartem, sans oublier Danone contre le Réseau Voltaire, Defi France contre Paysages de France, etc.

Dans le même temps, les gouvernements revendant les services publics les uns après les autres recadrent de plus en plus l'État à ses fonctions régaliennes. Des budgets pour les flics et l'armée qui augmentent considérablement, pendant que la recherche, l'archéologie ou la culture sont laissées à l'abandon.

N'en tolérons plus davantage, et mobilisons nous.

Face aux lois de sécuritaires de Sarkozy, Jospin ou Perben.

Face à la loi rendant toute information touchant au transport, à la surveillance, et la protection des déchets nucléaires secret défense et qui a permis de condamner le réseau Sortir du Nucléaire à 250 000 euros d'amende

Face à la loi sur l'économie numérique qui rend responsables les prestataires de services électroniques du contenu des informations que l'on fait passer par leur biais, obligeant ceux-ci à vérifier nos e- mails et textos.