Antisexisme > Un 8 mars à Paris, en 2022
Antisexisme
par Hélène Hernandez Groupe Pierre Besnard • le 10 mars 2022
Un 8 mars à Paris, en 2022
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La manifestation était appelée par de nombreuses associations féministes et des organisations syndicales et politiques. Elle n’a pas fait le plein car même avec un appel à la grève féministe, une initiative un mardi non férié ne peut rassembler autant qu’un samedi. Pour ce 8 mars 2022, l’appel à la grève féministes concernait les lieux de travail, les foyers, les écoles et les universités ainsi qu’à arrêter toute forme de consommation. Et cesser tout travail productif et domestique, rétribué et gratuit.
Pour autant, dès 13 h, un pôle féministe de solidarité internationale avec des prises de paroles, des chants et des danses a animé le défilé tout du long du trajet de Gare du Nord jusqu’à l’hôpital Tenon.
L’arrivée devant un hôpital était prévue pour revendiquer plus de moyens et la gratuité en matière de contraception et d’avortement.
Nous en avons eu plein les yeux tant par les couleurs des robes des femmes kurdes qui chantaient et dansaient, et de surcroît sous le soleil, et plein les oreilles par les chansons reprises en toutes langues et par les discours poignants sur les violences infligées aux femmes mais aussi des paroles d’espoirs dans la résistance.
L’un des premier message émanait de féministes russes en soutien aux femmes ukrainiennes, fort applaudi, exigeant la paix et dénonçant Poutine dans sa folie guerrière : les féministes russes, bravant la répression d’État, constituent l’un des mouvements sociaux les plus actifs, tout comme les anarchistes. Désormais, elles s’unissent dans Résistance féministe anti-guerre.
Dans ce cortège international, les femmes étaient kurdes, turques, syriennes, iraniennes, afghanes, algériennes, tunisiennes, palestiniennes, guatémaltèques, argentines, mexicaines ou du Chiapas, … et nous apprenons que l’Administration autonome du Nord et de l’Est de la Syrie (AANES) a établi le 8 mars comme jour férié dans la région.
Pour autant, dès 13 h, un pôle féministe de solidarité internationale avec des prises de paroles, des chants et des danses a animé le défilé tout du long du trajet de Gare du Nord jusqu’à l’hôpital Tenon.
L’arrivée devant un hôpital était prévue pour revendiquer plus de moyens et la gratuité en matière de contraception et d’avortement.
Nous en avons eu plein les yeux tant par les couleurs des robes des femmes kurdes qui chantaient et dansaient, et de surcroît sous le soleil, et plein les oreilles par les chansons reprises en toutes langues et par les discours poignants sur les violences infligées aux femmes mais aussi des paroles d’espoirs dans la résistance.
L’un des premier message émanait de féministes russes en soutien aux femmes ukrainiennes, fort applaudi, exigeant la paix et dénonçant Poutine dans sa folie guerrière : les féministes russes, bravant la répression d’État, constituent l’un des mouvements sociaux les plus actifs, tout comme les anarchistes. Désormais, elles s’unissent dans Résistance féministe anti-guerre.
Dans ce cortège international, les femmes étaient kurdes, turques, syriennes, iraniennes, afghanes, algériennes, tunisiennes, palestiniennes, guatémaltèques, argentines, mexicaines ou du Chiapas, … et nous apprenons que l’Administration autonome du Nord et de l’Est de la Syrie (AANES) a établi le 8 mars comme jour férié dans la région.
PAR : Hélène Hernandez Groupe Pierre Besnard
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