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Dans un sale État
par défense collective GJ Cévennes-Garrigue le 17 août 2020

Août 2020 : Une nouveauté nationale ! Des contraventions sans verbalisateurs !

Lien permanent : https://monde-libertaire.net/index.php?articlen=5045

Communiqué de presse

Les mouvements sociaux ont toujours fait peur aux gouvernements successifs. Peur de perdre leur pouvoir, peur de perdre leurs privilèges, peur d’un soulèvement massif qui ébranlerait leur monde basé sur l’exploitation d’une classe par une autre.
Pour faire face à cette peur, leurs outils répressifs sont bien rodés. Outils policiers, judiciaires et financiers. Le mouvement des gilets jaunes en fut un bel exemple.



Combien de manifestants gazés, mutilés, tabassés ? Combien d’emprisonnés ? Combien d’amendes, d’ordonnances pénales à l’encontre de personnes déjà acculées financièrement ? Parce qu’elles ont eu le courage de se lever, de dire stop à un système qui profite toujours aux mêmes !
Non content d’avoir réprimé à tout-va les luttes sociales de ces dernières années, le gouvernement utilise le droit comme bon lui semble.

Durant la crise de la Covid-19, les quasi-pleins pouvoirs ont été donnés aux forces de l’ordre pour faire régner la loi d’état d’urgence sanitaire. Au mépris des libertés, du droit de manifester, ils ont utilisé toutes sortes de méthodes pour amender ceux qu’ils jugeaient perturbateurs du bon fonctionnement de leur état d’urgence. Et cela s’est poursuivi après le déconfinement. Les contraventions ont continué à être dressées. Mais, fait nouveau, dans plusieurs villes de France comme Brest, Yonne, Foix, Millau et Alès, ces contraventions ont été effectuées sans aucun contrôle d’identité et envoyées directement aux personnes verbalisées. En effet, plusieurs habitants du bassin alésien ont reçu des contraventions de 135€ pour « rassemblement interdit sur la voie publique dans une circonscription territoriale où l’état d’urgence est déclaré », sans n’avoir jamais subi de contrôle d’identité ni le jour dit, ni au lieu-dit, en l’occurrence devant l’hôpital d’Alès le 04/06/2020.
Nous nous interrogeons donc sur ce nouveau pouvoir qu’auraient les forces de l’ordre de verbaliser des personnes sans même avoir vérifié leur identité. Et comment procèdent-ils ? L’utilisation des caméras de vidéo-surveillance est-elle détournée à des fins répressives ? Les gens sont-ils fichés ?
Et tout cela dans une totale illégalité puisque les articles cités dans ces contraventions étaient abrogés avant la date de ladite infraction.

Nous attirons donc votre attention sur ces méthodes totalement arbitraires qui se généralisent. Lorsqu’un pouvoir utilise tous les moyens pour contraindre les libertés, on peut se demander si cette dérive n’est pas fascisante ; NOUS ACCULER POUR NOUS FAIRE TAIRE !

Mais il ne fait que renforcer l’idée que les luttes pour la justice sociale et la liberté sont plus que jamais nécessaires !!!
Pour un monde meilleur !

La défense collective GJ Cévennes-Garrigue

PAR : défense collective GJ Cévennes-Garrigue
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le 19 septembre 2020 22:47:42 par Didier

Je me réjouis de voir qu’il existe des anars qui réagissent au nouvel ordre établi avec la « crise sanitaire », car je les ai trouvés plutôt discrets jusque là ( constat sans jugement ). Laissant notamment le terrain de la contestation à cette politique liberticide à une partie de l’extrême droite, ce qui rend d’autant plus facile au pouvoir politico-médiatique de qualifier d’extrême droite les protestations et la résistance qui s’organisent en coulisse, pour les discréditer d’emblée puisque seule la pensée unique des médias dominants a le droit de s’exprimer sur le sujet.

La crise sanitaire a bon dos : mieux que le terrorisme, elle fait plus de victimes ( mais beaucoup moins jusqu’à présent que, par exemple, le tabac ou la pollution atmosphérique ) et justifie encore plus l’ordre policier et répressif qui resserre son étau sur les citoyens. Des citoyens pour la plupart endormis, croyant sans esprit critique que les « mesures sanitaires » sont pour leur bien ( ben voyons… ). D’ailleurs, je le vois avec ma fille au collège, l’esprit critique et de contradiction n’est pas enseigné, il est juste demandé aux élèves de porter leur masque, sans leur expliquer si cela est vraiment utile, et surtout sans qu’aucune autorité publique ( en l’occurrence le rectorat ) ne parle de risques éventuels à le porter( risques pourtant énumérés dans des documents de l’Organisation Mondiale de la Santé ). De toute façon, évoquer de tels risques ( qui peuvent aller de maux de tête et de gorge jusqu’à l’évanouissement ) est déjà se faire traiter d’ « anti-masque », quand ce n’est pas de théoricien de complot ou de facho ( voire de nazi ).

C’est le monde à l’envers : lorsqu’un esprit qui refuse d’être endoctriné s’appuie sur des faits ou des éléments objectifs, ou du moins dont il est difficile pour le pouvoir politico-médiatique de dire que ce sont des « fake news » ( par exemple et contre toute attente les propres statistiques de Santé Publique France ou bien les propres conseils de l’OMS sur le port du masque dans le cadre de la Covid-19 ), il est immédiatement jeté dans la boue avec ce seul « argument » ( qui n’en est évidemment pas un ) que c’est un théoricien du complot ou un sale type d’extrême droite. Bizarrement, je n’ai encore jamais entendu un tel contradicteur du pouvoir ( pour le peu que je regarde ou j’écoute des médias dominants, qui me font vomir ) se faire traiter d’anar : un compliment, c’est vrai, si c’est moi, ou peutêtre vous qui me lisez, qui devais recevoir cette « insulte ».

Et si c’est devenu un compliment, j’émets le vœu que les anars montent au créneau sur cette crise sanitaire qui n’en est plus une : il n’existe absolument aucune corrélation entre d’une part l’augmentation exponentielle du nombre de « cas » dépistés par les tests PCR ( qui d’une part ne font pas la différence entre cas « positifs » et cas « faux positifs », qui ne mesurent pas d’autre part le degré de contagiosité, et qui ne font que refléter la systématisation progressive du dépistage, alors qu’au début et au pic de la crise au printemps, on dépistait très peu ). L’imposition du port du masque et la systématisation du dépistage n’a qu’un seul objectif : entretenir la peur en réactivant dans nos circuits neuronaux les traumatismes du printemps ( confinement pour tous, et pour certains la maladie ou le décès de proches ). Or on sait depuis les expériences de Pavlov ( et d’autres qui ont suivi ) qu’au bout de 3 semaines environ de répétition systématique d’une action ( comme celle de se brosser les dents tous les jours ), cette action devient une habitude. C’est-à-dire qu’elle est devenue un automatisme.


Ainsi, les cerveaux de tous les écoliers des collèges et lycées ont-ils déjà, au bout de 3 semaines, intégrer qu’il était « normal » de porter le masque. Sans que personne ( ou presque ) n’interroge le bien-fondé de cette « mesure sanitaire », pas plus que l’obligation croissante du dépistage par test PCR, alors qu’on ne dépiste pas systématiquement bien d’autres maladies, parfois beaucoup plus graves.

Il appartient à chacun de refuser le rôle d’esclaves que les bourreaux au pouvoir veulent nous imposer. Dans un « monde d’après » où la pensée unique et l’arbitraire sont devenus la règle absolue, désobéir est un devoir urgent qui s’impose. Personnellement, je refuse désormais de porter le masque ( je ne le mets encore lorsqu’il m’arrive d’entrer une pharmacie, et ce n’est pourtant pas pour faire allégeance à Big Pharma ). Curieusement, et cela est plutôt porteur d’espoir, même si je suis la plupart du temps le seul ou l’un des seuls dans l’espace public à faire un tel acte de « résistance » pourtant si anodin et si peu héroïque, il est très rare qu’on m’en fasse la remarque et qu’il me soit demandé de mettre mon masque.

J’invite les anars à encourager la mobilisation contre cette dictature sanitaire qui est sans doute destinée à nous préparer, nous conditionner, à bien pire. En faisant très attention à ne pas entrer dans le jeu pervers que le pouvoir veut sans doute entraîner ceux qui lui désobéissent : les opposer aux citoyens qui sont envahis par la peur qu’entretiennent les médias, et qui se comportent, malheureusement, comme des moutons : des moutons présentés bien sûr comme des citoyens « responsables ». Car c’est probablement ce que veut ce pouvoir ( et pas seulement en France ), selon la stratégie bien connue qui est de diviser pour mieux régner.

Personnellement, je n’essaie jamais de convaincre qui que ce soit par rapport à la situation actuelle, car les gens sont dans l’émotionnel, en l’occurrence dans la peur, et il faut beaucoup de bienveillance pour les amener à faire d’eux-mêmes leur propre chemin intellectuel pour qu’ils se rendent compte de ce qui se passe. Je les invite seulement à lire tranquillement, s’ils en ont envie, un document que j’ai préparé et qui résume en quelques pages, chiffres et données officielles ( ou scientifiques ) à l’appui, des données toutes sourcées ( donc vérifiables ) sur la « crise sanitaire ». Chaque anar, et plus largement tout combattant de la liberté, pourrait faire de même. Si chacun touche ne serait-ce que 2 personnes autour de lui et invite chaque personne touchée à faire de même, le réveil des consciences peut augmenter de façon exponentielle.

Amitiés libertaires,

Didier ( de Mirabel aux Baronnies, Drôme ).