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par Laïnae • le 19 août 2019
De l’utilisation des « moyens modernes de communication » dans les milieux militants
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Article extrait du Monde libertaire n°1807 de juin 2019
Il y a quelques mois de cela, je fus par hasard invitée à lire l’essai de Stéphane Hessel intitulé Indignez Vous ! (2010), texte qui promeut la résurgence de l’indignation, comme moteur d’un véritable « esprit de la Résistance ». Un point du texte, qui n’était certes pas central et semblait même plutôt anodin, retint cependant mon attention. Voilà ce qu’il y était dit : « Je constate avec plaisir qu’au cours des dernières décennies se sont multipliés, les organisations non gouvernementales, les mouvements sociaux (...) qui sont agissants et performants. Il est évident que pour être efficace aujourd’hui, il faut agir en réseau, profiter de tous les moyens modernes de communication. » J’aimerais partager l’interrogation qui me traversa à l’occasion de cette lecture. D’une part, les techniques modernes peuvent-elles être considérées comme de simples moyens ? Et d’autre part, permettent-elles vraiment d’incarner un esprit de résistance ?
Souvent, lorsque l’on pose la question des médias que l’on utilise pour lutter, on se voit souvent rétorquer que « la fin justifie les moyens ». C’est à dire que si l’intention que nous mettons dans notre action est défendable (sensibiliser, informer, mobiliser, échanger, organiser à propos des diverses causes qui nous sont chères), l’utilisation des nouvelles techniques de l’information et de la communication (réseaux sociaux, mails, téléphones, internet…) se verrait automatiquement justifiée – et cela même si l’on est plus ou moins conscient des questions que ces techniques soulèvent. Par rapport à cette question difficile, Sartre proposait dans Qu’est-ce que la littérature ? (1947) la thèse suivante : « La fin est l’unité synthétique des moyens employés. Il y a donc des moyens qui risquent de détruire la fin qu’ils se proposent de réaliser, en brisant par leur simple présence l’unité synthétique où ils veulent entrer. » Il prenait ensuite l’exemple d’un parti aux fins authentiquement révolutionnaires, mais qui mentirait pour arriver au pouvoir. Même si l’objectif de ce parti était la fin de l’oppression, pour Sartre, l’utilisation des techniques de propagande étant elle-même oppression, elle contribuerait à créer une « humanité mentie et menteuse », participerait à sa manière à l’avènement d’un monde qui était pourtant rejeté au départ. Anders disait qu’à ce titre, tout moyen est davantage qu’un moyen et qu’il est insuffisant de concevoir de manière uniquement instrumentale les techniques que nous utilisons : « Affirmer que ce système des instruments, le macro-instrument, ne serait qu’un "moyen", et qu’il serait donc à notre disposition pour réaliser des fins que nous aurions d’abord librement définies, est complètement absurde. Ce système des instruments est notre "monde". Et un "monde" est tout autre chose qu’un moyen (1). » Il serait alors illusoire de diviser notre existence en "moyens" et "fins" clairement distincts, les uns restant de simples instruments ou médias, qui obéiraient à des finalités déterminées par l’homme et ne se contenteraient que de construire un monde à l’image de ses plus belles intentions.
McLuhan fut un des premiers théoriciens de la communication et des médias à vouloir attirer l’attention sur le média lui-même et non son contenu, le média étant selon lui n’importe quel prolongement de nous-mêmes susceptible de transmettre un message de façon plus ou moins implicite et abstraite. Cela comprend finalement tout ce que nous appelons Technique : le langage, les voitures, le téléphone, l’argent, le logement, la radio, etc. Sa théorie étonna beaucoup à l’époque : pour McLuhan, le message, c’est le médium, en tant qu’il « façonne le mode et détermine l’échelle de l’activité et des relations des hommes (2). » Ce message nous est martelé comme subliminalement à chaque fois que nous employons un média x, et c’est donc moins son contenu ou l’emploi que nous en faisons qui importe que « le changement d’échelle, de rythme ou de modèles qu’il provoque dans les affaires humaines ». « Le chemin de fer n’a pas apporté le mouvement, le transport, la roue, ni la route aux hommes, mais il a accéléré et amplifié l’échelle des fonctions humaines existantes, créé de nouvelles formes de villes et de nouveaux modes de travail et de loisirs. Et cela s’est produit partout où le chemin de fer a existé, que ce soit dans un milieu tropical ou polaire, indifféremment des marchandises qu’il transportait, c’est-à-dire indifféremment du contenu du médium "chemin de fer" (3). » Ainsi, il nous invite à regarder au-delà de l’évidence pour comprendre l’importance des changements qui se jouent à travers la généralisation d’un média. Celui-ci, bien plus que le simple instrument au service d’un message militant auquel on tente de le réduire (qu’il s’agisse de communication sur des événements, d’organisation en interne…), infère par lui-même un projet de société, et participe à un certain type de monde. On parle souvent de militer contre le nucléaire et son monde, contre Notre-Dame-des-Landes et son monde. C’est pourquoi, en proposant une réflexion sur l’utilisation d’Internet dans des organisations militantes, je propose de critiquer plus largement Internet et son monde, car vivre aujourd’hui, « ce n’est pas vivre comme en 1950, l’ordinateur en plus, mais vivre dans le monde de l’ordinateur (4). »
Ainsi, la plupart des organisations et mouvements militants ont suivi la tendance des vingt dernières années qui a consisté à créer des pages Web, faire de la communication sur les réseaux sociaux, s’organiser par l’intermédiaire des « nouvelles technologies de l’information et de la communication », échanger sur diverses plateformes, et passer par des « outils numériques » pour mener à peu près n’importe quel projet. Mais quel est précisément le message véhiculé par Internet, indépendamment de nos contenus militants ? C’est celui d’une société organisée à l’échelle planétaire, c’est-à-dire une échelle qui dépasse largement l’échelle humaine (5). C’est celui d’un monde d’extractions minières et de processus industriels, d’organisation militarisée du travail, d’esclavage moderne, de chaînes de productions mondialisées, de concentration capitalistique des richesses, de villes-usines, de guerres et de situations d’exploitation de l’homme par l’homme. C’est celui d’une société thermo-industrielle et nucléaire, qui demande toujours plus d’énergie, et donc de croissance, peu importe qu’elle soit dite verte ou non. C’est celui d’un monde d’infrastructures complexes et gigantesques dont les citoyens ne peuvent qu’être dépossédés, d’une prolétarisation généralisée donc. Internet est, indépendamment des contenus qu’il fait circuler, le rouage de la Mégamachine au service d’un Empire Industriel : il crée un monde de flux, d’accélération généralisée, d’instantanéité, de relations par écrans interposés ; un monde où l’espace et le temps sont abolis, ainsi que l’ensemble de la réalité compressé sur un même plan.
Le développement du numérique dans les associations et le militantisme 2.0 ne sont qu’un enfumage qui vise plus à justifier la production industrielle de moyens dont nous sommes toujours plus dépendants, jusque dans la sphère politique, au détriment d’une véritable réflexion sur le monde qu’ils contribuent à créer. Il est devenu évident d’utiliser ce qui semble à première vue faciliter l’échange, l’engagement, et le partage, face aux difficultés rencontrées pour porter une voix, face aux rapports de force qui sont en notre défaveur. D’une part quel est le réel impact de cette voix, réduite à de l’information, et noyée dans des montagnes de mails, dans une mer de notifications, dans un flux toujours plus assaillant de données ? Lorsque l’homme ne s’informe plus mais « est informé » disait Ellul, on assiste à une forme de désinformation par excès d’information, qui paralyse l’action plus qu’elle ne la favorise. D’autre part, quelle est la réelle pertinence d’une communication de masse, impersonnelle, pensée à travers des critères techniciens (efficacité, quantité, vitesse, économie), en comparaison à un échange humain véritable qui demande une réelle écoute et présence, pour tenter de mettre en commun deux mondes différents ? Enfin, nous devrions nous demander si l’utilisation tous azimuts des « moyens modernes de communication » ne nous rendrait pas aveugles au fait que ceux-ci sont porteurs d’un message contraire au projet que nous défendons.
« L’abandon de la critique des machines et du monde technologique qu’elles produisent (...) a conduit à l’acceptation béate et émerveillée, deux siècles plus tard, de l’Internet et des outils numériques, même dans les milieux voulus les plus subversifs (6). » Pourtant, si nous prônons un idéal de société sans domination et sans exploitation, porté sur l’autogestion et la réappropriation du politique, la préservation du vivant et des espaces naturels, ne devrions-nous pas chercher d’autres manières de faire plus cohérentes, en dehors d’Internet et son monde, qui se situent aux antipodes de tout cela ? Si nous prétendons être des esprits critiques, en quête d’émancipation, refusant les logiques autoritaires et d’exploitation du vivant, ne devrions-nous pas nous indigner devant la tyrannie d’Internet – tyrannie qui fait de l’attirail du « bon communicant » un « must have » et de notre présence sur les réseaux une nécessité pour exister aux yeux du reste du monde ? En nous indignant et en refusant l’investissement d’espaces virtuels pour mener notre lutte, nous participerions peut-être déjà à la création d’un monde autre. Un monde où des rues et espaces seraient réinvestis, où se multiplieraient des lieux pour se rencontrer, échanger et construire en vrai. Un monde où la régularité des rencontres remplacerait la nécessité d’une connexion journalière pour déterminer des dates et horaires. Un monde où des brochures, textes, journaux seraient distribués et partagés plus régulièrement et inviteraient à la discussion « in real life ». Un monde où quelques affiches, flyers, et bouche-à-oreille suffiraient à réunir.
Laïnae
1) L’obsolescence de l’homme : Sur l’âme à l’époque de la deuxième révolution industrielle, Günther Anders, 1956.
2) Pour comprendre les médias : les prolongements technologiques de l’homme, Marshall McLuhan, 1964.
3) Op. cit.
4) Rendez-nous notre objet d’aliénation favori !, Pièces et main d’œuvre, 2007.
5) Lire à ce sujet Une question de taille, Olivier Rey, 2014.
6) Internet ou le retour à la bougie, Hervé Krief, 2018.
Souvent, lorsque l’on pose la question des médias que l’on utilise pour lutter, on se voit souvent rétorquer que « la fin justifie les moyens ». C’est à dire que si l’intention que nous mettons dans notre action est défendable (sensibiliser, informer, mobiliser, échanger, organiser à propos des diverses causes qui nous sont chères), l’utilisation des nouvelles techniques de l’information et de la communication (réseaux sociaux, mails, téléphones, internet…) se verrait automatiquement justifiée – et cela même si l’on est plus ou moins conscient des questions que ces techniques soulèvent. Par rapport à cette question difficile, Sartre proposait dans Qu’est-ce que la littérature ? (1947) la thèse suivante : « La fin est l’unité synthétique des moyens employés. Il y a donc des moyens qui risquent de détruire la fin qu’ils se proposent de réaliser, en brisant par leur simple présence l’unité synthétique où ils veulent entrer. » Il prenait ensuite l’exemple d’un parti aux fins authentiquement révolutionnaires, mais qui mentirait pour arriver au pouvoir. Même si l’objectif de ce parti était la fin de l’oppression, pour Sartre, l’utilisation des techniques de propagande étant elle-même oppression, elle contribuerait à créer une « humanité mentie et menteuse », participerait à sa manière à l’avènement d’un monde qui était pourtant rejeté au départ. Anders disait qu’à ce titre, tout moyen est davantage qu’un moyen et qu’il est insuffisant de concevoir de manière uniquement instrumentale les techniques que nous utilisons : « Affirmer que ce système des instruments, le macro-instrument, ne serait qu’un "moyen", et qu’il serait donc à notre disposition pour réaliser des fins que nous aurions d’abord librement définies, est complètement absurde. Ce système des instruments est notre "monde". Et un "monde" est tout autre chose qu’un moyen (1). » Il serait alors illusoire de diviser notre existence en "moyens" et "fins" clairement distincts, les uns restant de simples instruments ou médias, qui obéiraient à des finalités déterminées par l’homme et ne se contenteraient que de construire un monde à l’image de ses plus belles intentions.
McLuhan fut un des premiers théoriciens de la communication et des médias à vouloir attirer l’attention sur le média lui-même et non son contenu, le média étant selon lui n’importe quel prolongement de nous-mêmes susceptible de transmettre un message de façon plus ou moins implicite et abstraite. Cela comprend finalement tout ce que nous appelons Technique : le langage, les voitures, le téléphone, l’argent, le logement, la radio, etc. Sa théorie étonna beaucoup à l’époque : pour McLuhan, le message, c’est le médium, en tant qu’il « façonne le mode et détermine l’échelle de l’activité et des relations des hommes (2). » Ce message nous est martelé comme subliminalement à chaque fois que nous employons un média x, et c’est donc moins son contenu ou l’emploi que nous en faisons qui importe que « le changement d’échelle, de rythme ou de modèles qu’il provoque dans les affaires humaines ». « Le chemin de fer n’a pas apporté le mouvement, le transport, la roue, ni la route aux hommes, mais il a accéléré et amplifié l’échelle des fonctions humaines existantes, créé de nouvelles formes de villes et de nouveaux modes de travail et de loisirs. Et cela s’est produit partout où le chemin de fer a existé, que ce soit dans un milieu tropical ou polaire, indifféremment des marchandises qu’il transportait, c’est-à-dire indifféremment du contenu du médium "chemin de fer" (3). » Ainsi, il nous invite à regarder au-delà de l’évidence pour comprendre l’importance des changements qui se jouent à travers la généralisation d’un média. Celui-ci, bien plus que le simple instrument au service d’un message militant auquel on tente de le réduire (qu’il s’agisse de communication sur des événements, d’organisation en interne…), infère par lui-même un projet de société, et participe à un certain type de monde. On parle souvent de militer contre le nucléaire et son monde, contre Notre-Dame-des-Landes et son monde. C’est pourquoi, en proposant une réflexion sur l’utilisation d’Internet dans des organisations militantes, je propose de critiquer plus largement Internet et son monde, car vivre aujourd’hui, « ce n’est pas vivre comme en 1950, l’ordinateur en plus, mais vivre dans le monde de l’ordinateur (4). »
Ainsi, la plupart des organisations et mouvements militants ont suivi la tendance des vingt dernières années qui a consisté à créer des pages Web, faire de la communication sur les réseaux sociaux, s’organiser par l’intermédiaire des « nouvelles technologies de l’information et de la communication », échanger sur diverses plateformes, et passer par des « outils numériques » pour mener à peu près n’importe quel projet. Mais quel est précisément le message véhiculé par Internet, indépendamment de nos contenus militants ? C’est celui d’une société organisée à l’échelle planétaire, c’est-à-dire une échelle qui dépasse largement l’échelle humaine (5). C’est celui d’un monde d’extractions minières et de processus industriels, d’organisation militarisée du travail, d’esclavage moderne, de chaînes de productions mondialisées, de concentration capitalistique des richesses, de villes-usines, de guerres et de situations d’exploitation de l’homme par l’homme. C’est celui d’une société thermo-industrielle et nucléaire, qui demande toujours plus d’énergie, et donc de croissance, peu importe qu’elle soit dite verte ou non. C’est celui d’un monde d’infrastructures complexes et gigantesques dont les citoyens ne peuvent qu’être dépossédés, d’une prolétarisation généralisée donc. Internet est, indépendamment des contenus qu’il fait circuler, le rouage de la Mégamachine au service d’un Empire Industriel : il crée un monde de flux, d’accélération généralisée, d’instantanéité, de relations par écrans interposés ; un monde où l’espace et le temps sont abolis, ainsi que l’ensemble de la réalité compressé sur un même plan.
Le développement du numérique dans les associations et le militantisme 2.0 ne sont qu’un enfumage qui vise plus à justifier la production industrielle de moyens dont nous sommes toujours plus dépendants, jusque dans la sphère politique, au détriment d’une véritable réflexion sur le monde qu’ils contribuent à créer. Il est devenu évident d’utiliser ce qui semble à première vue faciliter l’échange, l’engagement, et le partage, face aux difficultés rencontrées pour porter une voix, face aux rapports de force qui sont en notre défaveur. D’une part quel est le réel impact de cette voix, réduite à de l’information, et noyée dans des montagnes de mails, dans une mer de notifications, dans un flux toujours plus assaillant de données ? Lorsque l’homme ne s’informe plus mais « est informé » disait Ellul, on assiste à une forme de désinformation par excès d’information, qui paralyse l’action plus qu’elle ne la favorise. D’autre part, quelle est la réelle pertinence d’une communication de masse, impersonnelle, pensée à travers des critères techniciens (efficacité, quantité, vitesse, économie), en comparaison à un échange humain véritable qui demande une réelle écoute et présence, pour tenter de mettre en commun deux mondes différents ? Enfin, nous devrions nous demander si l’utilisation tous azimuts des « moyens modernes de communication » ne nous rendrait pas aveugles au fait que ceux-ci sont porteurs d’un message contraire au projet que nous défendons.
« L’abandon de la critique des machines et du monde technologique qu’elles produisent (...) a conduit à l’acceptation béate et émerveillée, deux siècles plus tard, de l’Internet et des outils numériques, même dans les milieux voulus les plus subversifs (6). » Pourtant, si nous prônons un idéal de société sans domination et sans exploitation, porté sur l’autogestion et la réappropriation du politique, la préservation du vivant et des espaces naturels, ne devrions-nous pas chercher d’autres manières de faire plus cohérentes, en dehors d’Internet et son monde, qui se situent aux antipodes de tout cela ? Si nous prétendons être des esprits critiques, en quête d’émancipation, refusant les logiques autoritaires et d’exploitation du vivant, ne devrions-nous pas nous indigner devant la tyrannie d’Internet – tyrannie qui fait de l’attirail du « bon communicant » un « must have » et de notre présence sur les réseaux une nécessité pour exister aux yeux du reste du monde ? En nous indignant et en refusant l’investissement d’espaces virtuels pour mener notre lutte, nous participerions peut-être déjà à la création d’un monde autre. Un monde où des rues et espaces seraient réinvestis, où se multiplieraient des lieux pour se rencontrer, échanger et construire en vrai. Un monde où la régularité des rencontres remplacerait la nécessité d’une connexion journalière pour déterminer des dates et horaires. Un monde où des brochures, textes, journaux seraient distribués et partagés plus régulièrement et inviteraient à la discussion « in real life ». Un monde où quelques affiches, flyers, et bouche-à-oreille suffiraient à réunir.
Laïnae
1) L’obsolescence de l’homme : Sur l’âme à l’époque de la deuxième révolution industrielle, Günther Anders, 1956.
2) Pour comprendre les médias : les prolongements technologiques de l’homme, Marshall McLuhan, 1964.
3) Op. cit.
4) Rendez-nous notre objet d’aliénation favori !, Pièces et main d’œuvre, 2007.
5) Lire à ce sujet Une question de taille, Olivier Rey, 2014.
6) Internet ou le retour à la bougie, Hervé Krief, 2018.
PAR : Laïnae
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