« Ainsi commence le fascisme. Il ne dit jamais son nom. Il rampe. Il flotte. Quand il montre le bout de son nez, on dit : « C’est lui ? Vous croyez ? Il ne faut pas exagérer ! Et puis un jour, on le prend dans la gueule et il est trop tard pour l’expulser. »
Françoise Giroud / Gais-z-et-Contents

Elle prêche le socialisme ou bien elle invoque la démocratie libérale (sic), mais elle pratique aussi le fascisme pour conserver le capitalisme. La politicaille est au service de la racaille patronale. Ses partis politiques sont les chaînons du capitalisme triomphant.
Ils offrent un spectacle d’un comique dévastateur dont on pourrait se gargariser, si ce n’est que ceux qui en font les frais, ce sont les peuples et les travailleurs.

Ils tentent de relooker le système et de lui donner un visage respectable

La droite se la joue raccommodeuse. Elle promet de repasser les plats bien rances. Le Parti socialiste et ses alliés, sans oublier La France Insoumise, se croient au cirque (leurs numéros de clowns, d’équilibristes, de prestidigitations) sont pitoyables.
Tous sans exception font la courte échelle au parti fasciste au point où, actuellement, ces irresponsables sont d’un silence assourdissant.
Les grands patrons sont d’une arrogance rêche. Ils sont partout et étendent leurs tentacules dans tous les domaines de la société.

« Le fascisme, c’est le mépris. Inversement, toute forme de mépris, si elle intervient en politique, prépare ou instaure le fascisme. »
Albert Camus

Ces bandits investissent tous les secteurs clés. Non contents de détenir les usines, les centres d’affaires, les temples de la consommation, ils accaparent tous les moyens de communication : presse écrite, télévision, radio, téléphones portables, numérique, réseaux sociaux…

Aujourd’hui, la presse est contrôlée et aux mains du patronat. C’est la voix et la voie de quelques maîtres milliardaires.
Le raid idéologique qui se met en place sous nos yeux est préparateur à l’instauration d’une société fascisante dans les mois et les années qui viennent.
Cette idéologie bourgeoise est en train de liquider la solidarité ouvrière, divise les travailleurs et les dresse les uns contre les autres. Elle instaure un individualisme crasse. La lutte des classes n’est plus qu’un lointain souvenir.
Même les partenaires dits sociaux se vautrent dans la collaboration de classe. Souhaitant entrer en grâce auprès du patronat pour espérer quelques centimes additionnels...
Leur propagande imprègne tellement les cerveaux que le discours dominant dans les conversations est : « Ils n’ont jamais été au pouvoir (les fachos), pourquoi ne pas leur donner leur chance ? Cela ne pourra pas être pire. »
Alors que si vous n’êtes pas raciste, xénophobe, antisémite, anti-immigrés, contre les homosexuels, contre le mariage pour tous, contre l’IVG et que vous ne soutenez pas les ecclésiastiques pédophiles, vous passez pour une personne suspecte.
Voilà ce que nous réservent demain tous ces bons « apôtres » réactionnaires, ces misérables propagandistes de l’impérialisme.
Gageons, si on ne se reprend pas, que les jours et les mois qui viennent ne seront pas bordés de roses et que nos lendemains ne seront pas des lendemains qui chantent.