« La malhonnêteté, la lâcheté et le mensonge doivent toujours se payer... »
George Orwell

Monsieur Bayrou, lui, le professeur qui se complaît en donneur de leçons, devrait savoir que l’on ne gagne pas à tous les coups et que l’on n’a pas toujours raison, surtout lorsque l’on ne dit pas la vérité ou que l’on prétend ne pas se souvenir des évènements qui dérangent.
Si cet éleveur a fait gagner 4 courses à ses purs-sangs en 2024, il serait bien inspiré de se consacrer aux courses hippiques plutôt qu’à faire de la politique. Car l’individu a une sale tendance à laisser après son passage dans les différentes fonctions électives qu’il a exercées un parfum nauséabond.
Le saut d’obstacles ou le passage de la rivière, le trot ou le galop que franchissent ses canassons drivés par un jockey paraissent aisés, mais parfois l’obstacle est infranchissable. Le canasson refuse d’obéir à la cravache et se cabre devant la haie, la rivière ou reste bloqué dans les stalles.
C’est bien la preuve que souvent les canassons sont moins sots que leurs cavaliers ou leurs propriétaires.
En l’occurrence, l’obstacle qui se présente devant « frère » Bayrou paraît délicat à franchir. A moins d’un miracle à condition que cet être vénal et tordu invoque le secours de Notre-Dame-de Bétharram et encore !
Ce n’est pas parce que le jésuite Macron vient de déclarer que : « Bayrou bénéficie de toute sa confiance », que le « pécheur » est sauvé. Il doit savoir que la parole des hommes politiques dont il fait partie ne vaut pas un coup de cidre, est sujette à caution. On sait ce que vaut la parole d’un jésuite politique.

Il ne pouvait ignorer...
Il n’est pas possible que cet enfant de « Marie » n’ait pas été au courant des violences en tous genres que subissaient certains élèves dans cet établissement digne de l’enfer. Une partie de ses enfants n’y ont-ils pas été scolarisés ?
En mars 1995, une enseignante a alerté François Bayrou ainsi que son épouse Elisabeth Bayrou qui enseignait le catéchisme sur les violences perpétrées à Notre-Dame de Bétharram. Elle se souvient être intervenue auprès d’Elisabeth Bayrou pour demander de l’aide pour un élève qui « hurlait » alors qu’il se faisait cogner par un membre de l’encadrement. Elle a eu cette réponse très chrétienne : « Ces enfants-là, on ne peut rien en tirer. »
Sa réponse laisse échapper tout le mépris que ces gens bien pensants, ces bourgeois ont vis-à-vis des enfants d’ouvriers dont les parents ont fait l’erreur d’inscrire leurs enfants dans cette institution religieuse. Sans doute pensaient-ils que leur éducation serait meilleure que dans le public. On ne mélange pas le fond du panier avec le haut, chère amie ! Bref, ces élèves n’ont que ce qu’ils méritent ! Bonjour la charité chrétienne ! Bonjour la morale religieuse !
Cette même professeure a même adressé un courrier à Bayrou pour lui signaler toutes ces dérives. Ce courrier sera sans réponse. On ne peut être à la fois occuper des fonctions électives et être présent sur les champs de courses. Il faut faire des choix de classe. Le bougre l’a fait et sans état d’âme.
C’est sûrement plus facile de faire sauter les purs-sangs et ensuite d’engranger les paris. Tandis que de prendre les Français pour des sots, ça, c’est une autre affaire. Comme aurait dit le grand-Père Justhom : « Nous ne sommes pas si sots que cela. Nous avons compris que le Bayrou veut nous faire prendre des vessies pour des lanternes.»
C’est ainsi qu’il prétend n’être au courant de rien alors qu’une ancienne professeure de mathématiques affirme l’avoir alerté au milieu des années 1990, alors qu’il était ministre de l’Éducation nationale. Il aurait fait la sourde oreille. Ce qui aggrave son cas.

Mais, en tant qu’élu, où était-il ?
Assistait-il en tant que conseiller général entre 1982 et 2008, de président du Conseil général de 1992 à 2001, de député de 2002 à 2012 aux réunions des conseils d’administration de ce Collège/lycée ?
Et depuis 2014, en tant que président de l’Agglomération Pau-Béarn-Pyrénées et maire de Pau, comment peut-il prétendre ne pas avoir entendu parler de toutes ses déviances ? Il faut vraiment être atteint d’une malhonnêteté crasse pour nier l’évidence. Non seulement il la nie, il la piétine et la laboure comme pourraient le faire ses purs-sangs.

Monsieur Bayrou, vous saviez !
Cessez de nous mentir et de vous mentir. Voici quelques vérités qui prouvent votre complicité et celle de l’État avec cet établissement religieux en contrat avec l’Éducation nationale. La preuve :
Lorsque vous avez été nommé ministre de l’Éducation nationale, votre nomination a été saluée comme il se doit par cet établissement catholique N-D de Bétharram.
"Ce fut une grande joie pour l’école N.D d’apprendre la nomination de M. Bayrou au poste de ministre.
Nous avons connu ici même ses deux filles dont la réussite intellectuelle n’étonnait personne comme si les premières places leur eussent d’emblée été destinées.
Nous ne doutons pas de la réussite du nouveau ministre de l’Éducation puisque ce qui le préoccupe en premier lieu est le sort et l’avenir des enfants (les siens). Il se trouvera donc toujours fort à l’aise à Bétharram »
Le témoignage d’un jeune de 11 ans, Jean-Marie Delbos est édifiant : « En 1957, un jeune prêtre qui venait d’arriver dans l’établissement venait la nuit dans le dortoir, soutane ouverte se glissait dans nos lits et pratiquait la masturbation et la fellation. Nous on ne comprenait pas à notre âge, on ne savait pas ce que c’était. On se demandait pourquoi il faisait ça. Lorsqu’il avait fini, il passait à un autre lit. Comme on était terrorisé, on ne bougeait pas. »
Depuis 1993 et bien avant des faits de maltraitance, des viols ont été dénoncés. Le tribunal de grande instance de Pau a condamné un surveillant de l’établissement pour avoir donné une gifle à un enfant qui a entraîné une lourde perte d’audition . Les faits ont été relayés par la presse régionale.

En janvier 1995, un élève de 14 ans est frappé par un surveillant. Une claque si forte qu’il perdra 40 % de son audition.
En décembre 1995, ce même élève est puni à la suite d’un chahut dans le dortoir. Il est envoyé au perron (une punition consistant à mettre les enfants, seulement vêtus d’un pyjama ou à moitié nus, sur le perron pendant plusieurs heures de la nuit, sous des températures très froides, voire négatives.) Cet élève devra être hospitalisé à Pau en état d’hypothermie.
La population lira dans les journaux ces tragédies. Ces différentes affaires ont été très médiatisées. A cette époque, le bien nommé Bayrou était président du Conseil général des Pyrénées Atlantiques et Ministre de l’Éducation nationale.
C’est très certainement pour mettre un terme à ces différents scandales que le 4 mai 1996, Bayrou, le ministre de l’Éducation nationale et son éminent collègue Douste-Blazy, ministre de la Culture se sont rendus à Bétharram.
Selon la République des Pyrénées, Douste Blazy s’est fendu d’un discours qui se voulait rassurant, mais on ne peut plus hypocrite : « Nombreux sont les Béarnais qui ont ressenti ces attaques avec un sentiment douloureux et un sentiment d’injustice. Toutes les informations que le ministre pouvait demander (sic), il les a demandées. Toutes les vérifications ont été favorables et positives. Le reste suit son cours. »
Ce plaidoyer en faveur de Bayrou et des religieux de Bétharram est bien la preuve que celui qui dit aujourd’hui ne pas être au courant des faits, l’était. Et comment !

Autrement dit, circulez il n’y a rien à voir !
C’est à croire que ce ministre et élu local ne lit pas la presse ou, il la lit mais il ne maîtrise pas la lecture. Il ne comprend pas ce qu’il lit et est incapable de l’expliquer.
Ce ministre de l’Éducation nationale, député, conseiller général, président du Conseil général des Pyrénées Atlantiques, président de la communauté d’agglomération Pau-Béarn-Pyrénées et maire de Pau est donc un « ILLETTRÉ », ce qui est, je vous l’avoue, est un paradoxe.
Selon le dictionnaire de la langue française : un illettré est une personne qui a été instruite mais qui ne maîtrise pas ou plus la lecture, l’écriture et le calcul. Apparemment ce serait le cas de cet éleveur de purs-sangs.
Je pense que ce fat et fade personnage est un lâche et un parasite. Cette vieille ganache ne vaut pas la balle ou le pentobarbital, ce produit euthanasiant que l’on administre aux chevaux qui sont victimes d’une fracture grave sur les champs de course.
C’est pourquoi, il aurait mérité de subir les supplices de la roche Tarpéienne, c’est-à-dire d’être précipité de l’extrémité sud/ouest du Capitole comme les élus coupables de trahison à l’époque romaine.

Justhom
Groupe de Rouen