Dans un sale État > Le théâtre de l’absurde
Dans un sale État
par Justhom le 13 octobre 2024

Le théâtre de l’absurde

Lien permanent : https://monde-libertaire.net/index.php?articlen=8049


« Je trouve que le théâtre est un lieu de vérité. On dit généralement, il est vrai, que c’est le lieu de l’illusion. N’en croyez rien.
C’est la société plutôt qui vivrait d’illusion et vous rencontrerez sûrement moins de cabotins à la scène qu’à la ville.
»
Albert Camus / Pourquoi je fais du théâtre ?

Le metteur en scène qui sévit depuis plus de sept années sur la grande scène de la vie sociale du pays impose, tel un dictateur, une mise en scène de « classe ». Ce personnage pue tant il considère le peuple, les travailleurs comme du menu fretin. Il n’a pour eux que mépris. Ils peuvent toujours manifester, autant qu’ils veulent, il ne les entend pas. Et, s’ils insistent trop, il leur envoie sa police.
Même si sa façon de mettre en scène la politique du pays est contestée par 75 % de la population et que les actes de la pièce qu’il nous joue sont hués, sifflés et ponctués de démissions, de quolibets… qu’à cela ne tienne.
Il est investi , prétend-il, de pouvoir… des pouvoirs qu’il s’octroie. Un pouvoir qui le rend odieux et fat. C’est clair qu’il jouit de ce pouvoir avec une délectation malsaine et maladive.
Il a à ses côtés une troupe de cabotins pour le servir dévotement et très dévoués mais tout aussi méprisants envers les travailleurs. C’est à qui, chacun dans son rôle, proposera des lois plus scélérates les unes que les autres pour ponctionner, asservir et maintenir les travailleurs dans la précarité et faire en sorte qu’ils ne se rebellent pas contre le petit Macron.




Quant à la Dame du petit Macron, elle se fait la représentante de cette entreprise de luxe qu’est LVMH et assiste à toutes les sauteries organisées par la deuxième fortune du monde. Comme le dit si bien mon camarade Jean-Marc Raynaud, c’est à faire vomir un vélo.
Cette troupe de mauvais comédiens s’accoquine avec les milliardaires du CAC 40 et le grand patronat, ils ne peuvent rien leur refuser. Pendant que ces vils coquins se goinfrent et s’enrichissent sur le dos des portefaix, les hommes et les femmes qui créent les richesses et font leur fortune dansent devant le buffet.
Il serait judicieux que la population laissée pour compte investisse la scène théâtrale et joue les premiers rôles. Puis tire le rideau sur le passé.
Il s’agit de bâtir sur les ruines de cette société castratrice un théâtre ouvert à toutes et à tous où la parole ne sera pas confisquée. La population ne sera plus spectatrice mais pourra, si elle le désire, participer en direct aux choix sociaux et économiques dans les communes et dans les entreprises.

Justhom
Groupe de Rouen

PAR : Justhom
Groupe de Rouen
SES ARTICLES RÉCENTS :
A trop ménager la chèvre et le chou... Il risque l’écartèlement !
Quand les autoritaires s’unissent
C’est à vomir !
MIRACLE MARSEILLAIS
Bonjour la dignité !
Il n’y a pas de hasard !
Colère
Vendredi noir aux États-Unis
Un non événement
Du respect, Monsieur Macron
Justice patriarcale
Des ânes instruits
Quelle fumisterie, quelle hypocrisie et quelle insulte envers les peuples et surtout les femmes !
Du rififi dans la multinationale Bon Dieu
Le façonnage des cerveaux
Soeur Marie ou Valérie !
Une insulte aux femmes iraniennes et du monde entier
Connaissez-vous Klaus Mann ?
Voyage en Absurdie
Les religions et le capitalisme, même combat !
Vous avez dit CRISES ! ?
Alors que le Covid-19 continue ses ravages C’est la peste kaki qui nous menace…
Tu parles d’un bouclier social !
A défaut…
La langue bien pendue
Si Dieu est amour
L’auguste d’en haut et les séraphiques d’en bas
Alors que la « mort » est à pied d’œuvre !
Urgence sanitaire
La contagion des luttes est un impératif
Macron un intrigant
Qu’ils soient de droite ou de gauche, ils sont inféodés aux banquiers
Macron, le troisième larron
De chez Rothschild à la présidence de la République
D’où vient Macron ?
La banque Rothschild : un vivier de politiques
ancien article : De la démocratie capitaliste
L’esclavage a la peau dure
Les forçats du textile
Le Service national, un projet loufoque !
Le service national universel, plus qu’un dérapage !
La révolte de mai refleurira ! Cette révolte, sera-t-elle la bonne ?
L’Arc de triomphe
Ils font danser l’anse du panier !
L’État est une construction théorique
Supprimer les armées, c’est possible !
L’État est une construction théorique
Ode à la guerre
Banalisation du fascisme - Danger!
Réagir à cet article
Écrire un commentaire ...
Poster le commentaire
Annuler

1

le 14 octobre 2024 21:53:34 par jean jean de garrigues

Tu as su dire en quelques lignes ce que j’avais posé dans un article à la marge, le "théâtre de l’absurde" se confond avec "l’apologie du terrorisme" , bravo à toi. Ce sont ces gens là qui font l’apologie du terrorisme. Nous sommes sur la même longueur d’onde, c’est l’essentiel en ses temps difficiles, nous sommes des moutons, et les loups s’amusent à nous crever pour le plaisir. Léo disait " je les aime ces loups qui mon rendu non loup", c’est je crois le seul point de désaccord que j’ai avec lui, perso ces loups là j’ai la haine de leur goinfreries et de leurs foutages de gueules. Gilet jaune un jour, gilet jaune toujours, libertaire un jour, libertaire toujours...