Littérature > Portraits de staliniens
Littérature
par Sylvain Boulouque • le 2 octobre 2021
Portraits de staliniens
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Le communisme n’en finit pas d’interroger. Les militants y ont joué un rôle prépondérant et occupent une place centrale. Ils sont le sujet de remise en perspective historique à travers quatre livres écrits sur trois d’entre eux Charlotte Germain, Marie-Claude Vaillant-Couturier et Jean Kanapa rédigés par trois auteurs Eugen Ruge, Gérard Streiff et Yseult William.
Eugen Ruge dans Le Metropol propose un roman sur la biographie de sa grand-mère Charlotte Germain. Militante communiste allemand, elle s’est réfugiée en URSS en 1933.
Sa grand-mère n’a jamais parlé de son séjour en URSS, l’auteur a cherché à en comprendre les raisons. Le livre donne des éléments de réponse aux raisons de ce silence. Il se fonde sur le dossier de sa grande mère retrouvé dans les archives d’histoire sociale et politique de la Fédération de Russie, plus connue sous le nom d’archives du Komintern. Ce dossier touffu comprenant plusieurs autobiographies et les procédures qu’elle a rencontré lors de la période où elle était considérée comme suspecte.
Le roman s’autorise quelques erreurs et aménagements. L’auteur explique que l’OMS du Komintern, le département des liaisons internationales, terme officiel pour les services secrets du Komintern, a été liquidé en 1937. Il a été en fait totalement réorganisé et dans le cadre de la purge la majeure partie des membres ont été soit éliminés physiquement soit déplacés pour quelques-uns vers d’autres services. Les hommes de confiance sont restés en place.
Sa grand-mère, une enfant issue de la bourgeoisie allemande, devient communiste au début des années 1930, elle est versée dans l’appareil clandestin du Komintern. Après l’accession d’Hitler au pouvoir, elle se réfugie en URSS avec son conjoint Wilhelm en 1933. L’auteur utilise des procédés romanesques pour décrire la réalité de la vie moscovite avant et pendant la grande terreur d’une part et la vie des « agents secrets » du Komintern. Charlotte – sous le surnom de Lotte – et Wilhem Germain de son vrai nom Hans Baumargten ont travaillé pour l’appareil clandestin de l’IC. En 1936, comme ils ont travaillé en liaison avec des militants proches du trotskisme, ils sont suspectés d’être proche du « Vieux » et ne sont pas loin de le reconnaître arguant que le romantisme révolutionnaire et le rêve d’une extension de la Révolution à l’échelle mondiale appartient à leur horizon. Contrairement à la légende, on pourrait objecter que Staline pense de même mais par d’autres moyens, marqués davantage par la réal politique.
L’auteur procède à de belles descriptions des procédés inquisitoriaux qui sont mis en œuvre dans le Parti russe et dans le Komintern : la critique de l’action politique des militants, leur autocritique, l’autobiographie, les procédures d’épuration des éléments considérés comme peu fiables. De même, il s’attarde longuement sur le cadre et les rues de Moscou, ses immeubles et les transformations de l’ère stalinienne et décrit également finement la vie quotidienne des habitants entre files d’attente, transports bondé et appartements communautaires . Charlotte et Wilhem vivent à l’Hôtel Métropol , situé non loin de la Place rouge et à ce titre sont plongés dans la tourmente de ce soleil trompeur. Elle doit se justifier sur ses contacts et n’hésite pas, au nom de la vigilance contre l’espionnage, à dénoncer un de ces anciens camarades considéré comme trotskiste, rappelant, pour se dédouaner, qu’il était une relation de travail non choisie. Le climat de suspicion est partout. Elle est à son tour accusée et maintenue à l’isolement. Ils sont finalement envoyés à l’étranger. Elle finit par rejoindre le Mexique puis s’installe en RDA après la guerre où elle se mure dans le silence, par fidélité au socialisme voire peut être à Staline…
C’est cette même fidélité au communisme que l’on retrouve dans les deux biographies consacrées à Marie Claude Vaillant Couturier. Les auteurs utilisent un grand nombre de citations de l’auteur pour mettre en perspective sa vie. Il s’agit de biographies factuelles, de la fille d’un homme de presse et nièce de l’auteur de Babar. Enfant de la bourgeoisie, élevée par une nounou russe. Son père fonde en 1928 la revue Vu, dont la lecture l’influence fortement et la pousse vers le journaliste. A la table familiale, viennent souvent des intellectuels, elle rencontre le journaliste à l’Humanité Paul- Vaillant-Couturier avec qui elle vit une courte idylle stoppée par la mort de ce dernier en 1937. L’année suivante, Maco publie son premier reportage sur le camp de concentration de Dachau. Puis, elle multiplie les articles sur la guerre d’Espagne, l’URSS. Sa foi dans le communisme est inébranlable. Après le pacte germano-soviétique, elle participe à la reconstruction du Parti.
A partir du 22 juin 1941 entre dans la Résistance. Arrêtée pour faits de résistance, elle est déportée à Auschwitz puis à Ravensbrück. Après la libération, elle est la seule femme témoin au procès de Nuremberg. Elle reprend sa place dans le mouvement communiste animant l’Union des femmes françaises et le mouvement de la paix conservant cette fidélité sans faille en l’URSS et au Parti jusqu’à sa mort en 1996. Ces deux biographies dresse un portrait hagiographie de leur héroïne. Alors que son fils, Thomas, dans un message adressé avant sa mort à Yseult Williams écrivait pour la définir en mot positifs : « courage, générosité, lucidité, fidélité, empathie, tendresse » et négatifs : « sectarisme, aveuglement, dureté ». Le caractère de Marie Claude Vaillant Couturier illustre les paradoxes du communisme.
Enfin, Gérard Streiff se penche une nouvelle fois sur Jean Kanapa auquel il a consacré une thèse (publiée en deux volumes aux éditions l’Harmattan en 2002). Il en reprend les principaux éléments, sous une forme thématique. Jean Kanapa est né en 1921, fils de banquier devenu communiste. Il s’occupe des liaisons internationales du PCF via la section de politique extérieure du PCF, qui gérait les relations avec les Partis frères. Orthodoxe, il suit fidèlement la ligne thorézien, il se rapproche des milieux khroutchéviens du PCF. Il défend officiellement dans la ligne du Parti, même s’il souhaite souvent soutenir les initiatives critiques. Homme de paradoxe, il participe à la création de l’eurocommunisme, permet à Georges Marchais d’asseoir son influence sur le PCF, tout en tentant de faire évoluer la position du Parti sur l’URSS. Gérard Streiff présente un Kanapa sous son meilleur jour…
Ces portraits soulignent en creux la difficile construction d’une analyse sereine du communisme entre une mémoire positive et la réalité de ce phénomène mondial, avec son cortège d’ombres…
Sylvain Boulouque
Le Metropol, Eugen Ruge trad. Jacqueline Chambon. Actes Sud septembre 2021 350 p. 22,80 €
Marivo. Maric-Claude Vaillant Couturier, une vie de résistance, Gérard Streiff. Ampelos 142 p. février 2021 10 €
On l’appelait Maïco, Marie-Claude Vaillant-Couturier la révolté, Yseult Williams. Grasset septembre 2021, 426 p. 23 €
Le Puzzle Kanapa, Gérard Streiff. La déviation juillet 2021 272 p. 20 €
Eugen Ruge dans Le Metropol propose un roman sur la biographie de sa grand-mère Charlotte Germain. Militante communiste allemand, elle s’est réfugiée en URSS en 1933.
Sa grand-mère n’a jamais parlé de son séjour en URSS, l’auteur a cherché à en comprendre les raisons. Le livre donne des éléments de réponse aux raisons de ce silence. Il se fonde sur le dossier de sa grande mère retrouvé dans les archives d’histoire sociale et politique de la Fédération de Russie, plus connue sous le nom d’archives du Komintern. Ce dossier touffu comprenant plusieurs autobiographies et les procédures qu’elle a rencontré lors de la période où elle était considérée comme suspecte.
Le roman s’autorise quelques erreurs et aménagements. L’auteur explique que l’OMS du Komintern, le département des liaisons internationales, terme officiel pour les services secrets du Komintern, a été liquidé en 1937. Il a été en fait totalement réorganisé et dans le cadre de la purge la majeure partie des membres ont été soit éliminés physiquement soit déplacés pour quelques-uns vers d’autres services. Les hommes de confiance sont restés en place.
Sa grand-mère, une enfant issue de la bourgeoisie allemande, devient communiste au début des années 1930, elle est versée dans l’appareil clandestin du Komintern. Après l’accession d’Hitler au pouvoir, elle se réfugie en URSS avec son conjoint Wilhelm en 1933. L’auteur utilise des procédés romanesques pour décrire la réalité de la vie moscovite avant et pendant la grande terreur d’une part et la vie des « agents secrets » du Komintern. Charlotte – sous le surnom de Lotte – et Wilhem Germain de son vrai nom Hans Baumargten ont travaillé pour l’appareil clandestin de l’IC. En 1936, comme ils ont travaillé en liaison avec des militants proches du trotskisme, ils sont suspectés d’être proche du « Vieux » et ne sont pas loin de le reconnaître arguant que le romantisme révolutionnaire et le rêve d’une extension de la Révolution à l’échelle mondiale appartient à leur horizon. Contrairement à la légende, on pourrait objecter que Staline pense de même mais par d’autres moyens, marqués davantage par la réal politique.
L’auteur procède à de belles descriptions des procédés inquisitoriaux qui sont mis en œuvre dans le Parti russe et dans le Komintern : la critique de l’action politique des militants, leur autocritique, l’autobiographie, les procédures d’épuration des éléments considérés comme peu fiables. De même, il s’attarde longuement sur le cadre et les rues de Moscou, ses immeubles et les transformations de l’ère stalinienne et décrit également finement la vie quotidienne des habitants entre files d’attente, transports bondé et appartements communautaires . Charlotte et Wilhem vivent à l’Hôtel Métropol , situé non loin de la Place rouge et à ce titre sont plongés dans la tourmente de ce soleil trompeur. Elle doit se justifier sur ses contacts et n’hésite pas, au nom de la vigilance contre l’espionnage, à dénoncer un de ces anciens camarades considéré comme trotskiste, rappelant, pour se dédouaner, qu’il était une relation de travail non choisie. Le climat de suspicion est partout. Elle est à son tour accusée et maintenue à l’isolement. Ils sont finalement envoyés à l’étranger. Elle finit par rejoindre le Mexique puis s’installe en RDA après la guerre où elle se mure dans le silence, par fidélité au socialisme voire peut être à Staline…
C’est cette même fidélité au communisme que l’on retrouve dans les deux biographies consacrées à Marie Claude Vaillant Couturier. Les auteurs utilisent un grand nombre de citations de l’auteur pour mettre en perspective sa vie. Il s’agit de biographies factuelles, de la fille d’un homme de presse et nièce de l’auteur de Babar. Enfant de la bourgeoisie, élevée par une nounou russe. Son père fonde en 1928 la revue Vu, dont la lecture l’influence fortement et la pousse vers le journaliste. A la table familiale, viennent souvent des intellectuels, elle rencontre le journaliste à l’Humanité Paul- Vaillant-Couturier avec qui elle vit une courte idylle stoppée par la mort de ce dernier en 1937. L’année suivante, Maco publie son premier reportage sur le camp de concentration de Dachau. Puis, elle multiplie les articles sur la guerre d’Espagne, l’URSS. Sa foi dans le communisme est inébranlable. Après le pacte germano-soviétique, elle participe à la reconstruction du Parti.
A partir du 22 juin 1941 entre dans la Résistance. Arrêtée pour faits de résistance, elle est déportée à Auschwitz puis à Ravensbrück. Après la libération, elle est la seule femme témoin au procès de Nuremberg. Elle reprend sa place dans le mouvement communiste animant l’Union des femmes françaises et le mouvement de la paix conservant cette fidélité sans faille en l’URSS et au Parti jusqu’à sa mort en 1996. Ces deux biographies dresse un portrait hagiographie de leur héroïne. Alors que son fils, Thomas, dans un message adressé avant sa mort à Yseult Williams écrivait pour la définir en mot positifs : « courage, générosité, lucidité, fidélité, empathie, tendresse » et négatifs : « sectarisme, aveuglement, dureté ». Le caractère de Marie Claude Vaillant Couturier illustre les paradoxes du communisme.
Enfin, Gérard Streiff se penche une nouvelle fois sur Jean Kanapa auquel il a consacré une thèse (publiée en deux volumes aux éditions l’Harmattan en 2002). Il en reprend les principaux éléments, sous une forme thématique. Jean Kanapa est né en 1921, fils de banquier devenu communiste. Il s’occupe des liaisons internationales du PCF via la section de politique extérieure du PCF, qui gérait les relations avec les Partis frères. Orthodoxe, il suit fidèlement la ligne thorézien, il se rapproche des milieux khroutchéviens du PCF. Il défend officiellement dans la ligne du Parti, même s’il souhaite souvent soutenir les initiatives critiques. Homme de paradoxe, il participe à la création de l’eurocommunisme, permet à Georges Marchais d’asseoir son influence sur le PCF, tout en tentant de faire évoluer la position du Parti sur l’URSS. Gérard Streiff présente un Kanapa sous son meilleur jour…
Ces portraits soulignent en creux la difficile construction d’une analyse sereine du communisme entre une mémoire positive et la réalité de ce phénomène mondial, avec son cortège d’ombres…
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