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Dans un sale État
par Justhom • le 5 février 2023
Colère
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« La colère est nécessaire ; on ne triomphe de rien sans elle, si elle ne remplit l’âme, si elle n’échauffe le cœur ; elle doit donc nous servir, non comme chef, mais comme soldat. »
Aristote
Les Gaulois réfractaires aux réformes[note] sont dans la rue et crient leur colère.
Ils ne sont pas que réfractaires à la réforme des retraites que vous voulez leur imposer, Monsieur le Président mais également à votre personne. Ils ne vous supportent plus. Ils n’en peuvent plus de votre cynisme, de votre morgue, de votre autoritarisme, de vos mensonges, de vos trahisons et de vos menaces.
Votre élection à la présidence de la République ne vous donne pas le droit de nous prendre en otages, de nous traiter comme si nous étions des demeurés, des enfants. Nous ne sommes pas vos choses, vos sujets. Les Gaulois réfractaires ne vous autorisent pas à les maltraiter et à les dépouiller du peu qu’il leur reste.
Ils ont compris et refusent votre plan mortifère : vous et vos crânes d’œuf êtes en train de concocter une réforme des retraites qui va les faire travailler jusqu’à plus d’âge, jusqu’à la mort. Les Gaulois réfractaires l’ont compris et refusent votre plan mortifère.
Quand le pouvoir programme et accélère notre mort
Il ne vous suffit plus de nous exploiter pendant une partie de notre vie, il vous faut nous exploiter jusqu’à notre mort. Cette loi que vous, notre bienfaiteur, nous présentez comme une amélioration de notre vieillesse à vous croire, nous serons tous des nantis lorsque nous serons en retraite.
Or, cette loi va accélérer notre mort puisqu’elle va nous contraindre à travailler plus longtemps. Nous allons mourir à la tâche.
Le patronat et les milliardaires se frottent les mains. Toute une vie de labeur sans pouvoir profiter de la retraite alors que nous avons cotisé 43, 44, voire beaucoup plus... Nous serons des centaines de milliers à être morts.
C’est autant de retraites qui ne ne seront pas versées mais dont les cotisations auront été engrangées dans les caisses.
La mort des travailleurs(ses) n’est pour vous et vos amis du patronat qu’une source de spéculation et plus vite cette mort interviendra, plus vite les travailleurs(es) passeront l’arme à gauche, plus vite vous engrangerez les profits, les dividendes et les profits, d’où cette loi mortifère.
Révolte !
Seulement les Gaulois réfractaires ont décidé de ne pas vous laisser faire et ça vous agace et vous rend nerveux, Monsieur le Président. Ils ne sont pas réceptifs à votre discours mensonger et racoleur. C’est pour cela qu’ils sont dans la rue et crie leur colère. Et qui plus est, le peuple ne veut pas des réformettes ni des aménagements que vous proposez, qui ont pour but de détourner leur vigilance. Il veut le retrait total et entier de ce texte et le retour aux 10 meilleures années pour le calcul de la retraite, aux 37,5 annuités de cotisations et une retraite digne, au minimum 2 000 euros par mois qui lui permettra de vivre sans faire la mendicité.
Votre désinvolture à l’égard des créateurs de richesses se concrétise aujourd’hui par la forme la plus meurtrière du mépris.
Vous vous obstinez à ne pas écouter et à ne pas comprendre le peuple, ça je peux le comprendre, vous ne faites pas partie de la même classe, du même monde mais de là à ne pas respecter les travailleurs(ses) et à se prendre pour le nombril du monde, il y a un pas à ne pas franchir. Monsieur le Président vous avez dépassé le trait.
Votre pouvoir est en train de vaciller. Vous devriez comprendre que l’instruction est un chose mais l’intelligence en est une autre. Or, chez vous, votre intelligence se situe au niveau des intérêts de vos amis(es) les milliardaires. Le rapport des forces est en train de changer de camp. Vous avez peur mais comme disait le grand-père Justhom : « la peur n’évite pas le danger ».
Si votre intelligence se situait au niveau de votre cerveau et non de votre « nombril », vous auriez compris qu’on ne force pas le peuple et qu’il est difficile de contrôler et d’arrêter un peuple en marche. Rien ne le stoppera, pas même une armée de cerbères à vos ordres et prêts à mordre.
La colère est un refus de l’injustice et lorsque cette injustice est partagée collectivement et fédère plus de 80% du peuple, elle multiplie les forces et se transforme en violente colère qui est capable de tout emporter sur son passage.
Justhom
Aristote
Les Gaulois réfractaires aux réformes[note] sont dans la rue et crient leur colère.
Ils ne sont pas que réfractaires à la réforme des retraites que vous voulez leur imposer, Monsieur le Président mais également à votre personne. Ils ne vous supportent plus. Ils n’en peuvent plus de votre cynisme, de votre morgue, de votre autoritarisme, de vos mensonges, de vos trahisons et de vos menaces.
Votre élection à la présidence de la République ne vous donne pas le droit de nous prendre en otages, de nous traiter comme si nous étions des demeurés, des enfants. Nous ne sommes pas vos choses, vos sujets. Les Gaulois réfractaires ne vous autorisent pas à les maltraiter et à les dépouiller du peu qu’il leur reste.
Ils ont compris et refusent votre plan mortifère : vous et vos crânes d’œuf êtes en train de concocter une réforme des retraites qui va les faire travailler jusqu’à plus d’âge, jusqu’à la mort. Les Gaulois réfractaires l’ont compris et refusent votre plan mortifère.
Quand le pouvoir programme et accélère notre mort
Il ne vous suffit plus de nous exploiter pendant une partie de notre vie, il vous faut nous exploiter jusqu’à notre mort. Cette loi que vous, notre bienfaiteur, nous présentez comme une amélioration de notre vieillesse à vous croire, nous serons tous des nantis lorsque nous serons en retraite.
Or, cette loi va accélérer notre mort puisqu’elle va nous contraindre à travailler plus longtemps. Nous allons mourir à la tâche.
Le patronat et les milliardaires se frottent les mains. Toute une vie de labeur sans pouvoir profiter de la retraite alors que nous avons cotisé 43, 44, voire beaucoup plus... Nous serons des centaines de milliers à être morts.
C’est autant de retraites qui ne ne seront pas versées mais dont les cotisations auront été engrangées dans les caisses.
La mort des travailleurs(ses) n’est pour vous et vos amis du patronat qu’une source de spéculation et plus vite cette mort interviendra, plus vite les travailleurs(es) passeront l’arme à gauche, plus vite vous engrangerez les profits, les dividendes et les profits, d’où cette loi mortifère.
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Seulement les Gaulois réfractaires ont décidé de ne pas vous laisser faire et ça vous agace et vous rend nerveux, Monsieur le Président. Ils ne sont pas réceptifs à votre discours mensonger et racoleur. C’est pour cela qu’ils sont dans la rue et crie leur colère. Et qui plus est, le peuple ne veut pas des réformettes ni des aménagements que vous proposez, qui ont pour but de détourner leur vigilance. Il veut le retrait total et entier de ce texte et le retour aux 10 meilleures années pour le calcul de la retraite, aux 37,5 annuités de cotisations et une retraite digne, au minimum 2 000 euros par mois qui lui permettra de vivre sans faire la mendicité.
Votre désinvolture à l’égard des créateurs de richesses se concrétise aujourd’hui par la forme la plus meurtrière du mépris.
Vous vous obstinez à ne pas écouter et à ne pas comprendre le peuple, ça je peux le comprendre, vous ne faites pas partie de la même classe, du même monde mais de là à ne pas respecter les travailleurs(ses) et à se prendre pour le nombril du monde, il y a un pas à ne pas franchir. Monsieur le Président vous avez dépassé le trait.
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Justhom
PAR : Justhom
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