Littérature > Décembre, le rat noir a un scoop : Dieu existe. C’est le Père-Noël qui lui a dit.
Littérature

par Patrick Schindler • le 3 décembre 2025
Décembre, le rat noir a un scoop : Dieu existe. C’est le Père-Noël qui lui a dit.
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En ce mois de décembre remonte d’abord le temps jusqu’en Grèce antique, avec Madame Socrate de Gerald Messadié. - États-Unis : Reflets dans un œil d’or de Carson McCullers. - Pologne : Kronos, le journal « très intime » de Witold Gombrowicz. - France : l’irrésistible et inclassable Tentative d’épuisement d’un lieu de Gorges Perec puis, Le clown Arletti de François Cervantes et Catherine Germain et enfin, Les Coups de gueule de Justhom.
« Si les Français par leur nature étaient Allemands,
Comme les Allemands les admireraient alors. » Franz Kafka

L’impressionnant escalier de la petite crique de Sotteville sur Mer (Normandie). Photo Patrick Schindler 2025
Gérald Messadié : Madame Socrate
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D’entrée, nous pénétrons dans la vie quotidienne de Xanthippe. Cette jeune fille « au physique masculin et au visage énergique » âgée de 24 ans lorsque sa mère décide qu’il est grand temps de la marier et pourquoi pas à un certain Socrate, le fils âgé de 31 ans d’un voisin tailleur de pierre et de sa femme sage-femme ? Après une première visite, la mère de Xanthippe se demande pourquoi Socrate, cet homme au physique « spécial et qui se dit philosophe », un des stratèges de Périclès, s’intéresse à sa fille ? Toujours est-il que le mariage se fait et que le couple ne tardera pas à avoir deux garçons.
Mais Xanthippe se lamente de voir Socrate si peu à la maison, un lieu réservé aux femmes et qui passe son temps dehors, soi-disant pris par ses multiples occupations de philosophe, de stratège et, comme tous les citoyens à l’époque, de guerrier. Elle s’aperçoit rapidement que son mari passe surtout beaucoup de temps, y compris la nuit, en compagnie de garçons. Et plus régulièrement avec le bel Alcibiade, le pupille de Périclès. Jeune aristocrate arrogant, belliqueux, sans scrupules et selon les rumeurs, impliqué dans diverses histoires louches. Xanthippe décide de se confier sa mère, celle-ci aguerrie, la met en garde : « On ne sait jamais rien des hommes et encore moins des maris. Des mots, des membres et des épées, voilà ce qu’ils sont » ! Révélation qui n’empêche nullement sa fille de continuer « à se mêler de ce qui ne la regarde pas »… Elle va se transformer alors en une véritable enquêtrice, et ce, dans le contexte tendu entre les oligarques et les démocrates athéniens confrontés à l’extérieur aux attaques des Lacédémoniens (Spartiates).
Sur ce sujet, nous avons droit entre deux chapitres à un cours d’histoire passionnant sur les guerres médiques et du Péloponnèse. Mais aussi sur la vie quotidienne dans une cité de commerçants et de querelleurs : l’Athènes de Périclès, dit « tête d’oignon » (à cause de son crâne plat sur le dessus et bulbeux vers l’arrière), décrié par les médisants et les poètes satiriques pour sa richesse et ses dépenses publiques. Nous passerons également quelques journées avec des gens du peuple, méprisés par les riches citoyens et qui se moquent des athlètes et des citadins « épris de choses raffinées et de sciences » mais nullement de Socrate qui lui, nous dit : « Un homme qui pense est enclin au mécontentement, et cela, du seul fait qu’il pense »… Nous visiterons à l’occasion, les bas-fonds d’Athènes « le quartier des oubliés », mais au fil des pages, nous accompagnerons Xanthippe à la recherche d’une pythie.
Entre autres personnages historiques, nous croiserons le dramaturge Sophocle et son amant phrygien, nous assisterons aux Nuées, la pièce satirique d’Aristophane moquant Socrate et écouterons quelques-uns des fameux discours de ce dernier, repris par ses disciples dont un certain Platon…
Après ce panorama général, que décideront les stratèges à l’approche des Lacédémoniens et surtout que feront-ils lorsque les paysans chassés de leurs terres envahiront la cité et, selon les rumeurs, y apporteront la peste ? Pour ce qui concerne l’affaire intime qui nous occupe, après la mort de Périclès, Xanthippe réussira-t-elle à influencer Socrate lorsqu’Alcibiade sera devenu le stratège, dévoyé et dangereux du fait de son tempérament dilapidateur et de ses projets fous et mégalomanes ? Mais surtout, qui sera le mieux à même de nous conter la fin de Socrate et celle d’Alcibiade, toutes deux dignes d’une tragédie ? Xanthippe, l’héroïne de ce récit ? Le disciple du maître, Platon ? Diogène le cynique ou plus simplement, l’auteur en postface ?
Quel plaisir de se laisser glisser dans tout au long de ce récit bien construit qui rend de la chair à ses protagonistes et donne un nouveau souffle à l’histoire antique, trop longtemps sommairement déclinée dans les manuels scolaires faute de traces ou de manière trop absconse dans les ouvrages écrits par les spécialistes…
Carson McCullers : Reflets dans un œil d’or
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Tout d’abord, la mise en garde de l’auteure « Il arrive parfois des choses dans un poste militaire, qui ont peu de chances de se reproduire. Par exemple, dans un poste au sud des États-Unis où il y a quelques années, un meurtre fut commis. Les acteurs de ce drame étaient deux officiers, un soldat, deux femmes, un domestique philippin et un cheval ».
Dans les premières pages, Carson McCullers nous en dira un peu plus sur chacun de ces protagonistes. Le soldat Williams « un jeune homme silencieux qui n’avait ni ennemi ni ami et n’avait jamais connu de femmes, mais adorait les chevaux ». Le capitaine Penderton « un drôle d’homme qui envisageait le sexe comme un équilibre délicat entre les deux sexes dépourvus du pouvoir actif de l’un et de l’autre ». On apprend plus loin que le capitaine, homme cultivé, taiseux et strict avait une malheureuse tendance à tomber amoureux des amants de sa femme et n’appréciait guère le soldat Williams, à cause de petits incidents sans trop d’importance mais qui, cumulés finiront par en avoir… Léonore, la femme du capitaine, sportive, encore belle et volage « alcoolique et pas très intelligente qui chérissait son pursang » et son serviteur-confident philippin, un des personnages les plus fantasques et attachants, mais que le capitaine haïssait lui aussi. Plus loin, nous découvrirons leurs voisins du camp. Un commandant et amant de Léonore qui « jouissant d’une cordiale jovialité » et son épouse Alison « au physique très affaibli par une longue et fatale maladie ».
L’histoire prend tout son sens le soir où le premier couple reçoit chez lui le second. Ce qu’ils ignorent c’est que dehors, le soldat Williams caché dans le jardin les épie « de son œil d’or » par une fenêtre.
Avant que la tension ne monte entre les quatre protagonistes, l’auteure prend le temps de nous décrire la nature flamboyante qui entoure le camp militaire et de sa plume incisive nous décrit la vie de la caserne. Mais le talent de Carson McCullers - souvent comparée à William Faulkner, John Steinbeck, Tennessee Williams ou encore, Erskine Caldwell - culmine lorsqu’elle aborde le passé de ces six personnages si dissemblables et qui à leur dépend vont se retrouver malgré eux, être les héros de ce drame dont l’intensité ne fait qu’amplifier au fil des pages et ce… jusqu’à l’explosion finale.
Un chef-d’œuvre.
Witold Gombrowicz : Kronos
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Un trésor en effet et signalons au passage que les notes de bas de pages sont parfois très conséquentes, voire aussi longues que le texte du journal (!) mais constituent un document exceptionnel sur les lieux, les personnes, mais aussi sur les activités de Gombrowicz en Argentine sur deux décennies - y compris sur ses partenaires sexuels masculins ou prostituées… Dates et chiffres semblent avoir été ses deux obsessions.
Dans Kronos, Gombrowicz commence par évoquer les années de la fin des études de ses études ne nous épargnant aucun détail sur sa santé ni sur la façon dont il se fit réformer. On suit l’évolution et les premières critiques de son premier roman Ferdydurke et découvrons un certain Franck, son premier partenaire érotique qui fut à l’origine de son personnage du « valet de ferme ». Il nous fait partager ses ennuis d’argent, sa peur de l’Allemagne à partir de son armement massif en 1937, etc. Nous fréquenterons alors en sa compagnie, le beau monde polonais puis partirons à Rome « pour y voir de près le fascisme » et dans une Vienne qui après l’Anschluss criait « Heil Hitler ». Nous l’accompagnerons ensuite en Argentine pour « un court voyage » qui, en fait va durer plus de deux décennies ! Nous suivrons ses débuts difficiles à Buenos Aires et ses premiers pas avant les premières tensions au sein de la communauté polonaise des « expatriés cultivés ». Parallèlement, nous vivrons l’évolution de la situation en Europe vue par ses yeux. Nous trainerons dans les lieux de drague homosexuelle et de prostitution féminine de Buenos Aires avec ses rafles récurrentes à la suite de la « révolution pronazie argentine ». Gombrowicz nous fera partager sa passion des échecs et de la musique classique, mais aussi ses soucis de santé qui deviendront sa troisième obsession…
En 1945, Gombrowicz collabora à plusieurs revues mais nous verrons pour quelles raisons il refusera un poste l’Ambassade de Pologne dans le nouveau gouvernement communiste. Sans revenu, ayant accepté un poste dans une banque, s’ennuiera-t-il tout autant que Franz Kafka dans sa compagnie d’assurances pragoise ? Nous verrons à quel point sa santé déjà fragile sera mise à l’épreuve par le climat argentin et renforcera sa peur de la mort et ses idées de suicide. Nous le verrons cependant dévorer la littérature française, Marcel Proust, Albert Camus, Thomas Mann, Stefan Zweig, Simone de Beauvoir et plus tard, Jean Genet, etc. Nous suivrons l’évolution de son journal qui après la mort d’Eva Peron en 1953, se présentera sous un jour beaucoup plus développé relatant toutes les polémiques du temps et évidemment celles dont il sera l’objet. Nous en apprendrons beaucoup sur la Pologne communiste via le microcosme immigré. Côté plus intime, Gombrowicz ne nous épargnera pas ses nombreuses frasques érotiques (camouflant parfois ses partenaires sous des prénoms de femmes).
Mais après la vente de la banque, comment survivra-t-il ? Et nous verrons pourquoi le succès qui commencera à grandir autour de ses œuvres en Europe après la mort de Staline et le dégel ne durera pas. Nous fréquenterons avec lui les cinéastes polonais ou metteurs en scène (Wajda, Frondizi, Jeorge Lavelli, etc.) et verrons pour quelles raisons il ne sera pas invité au Pen Club. La crise de Cuba, sera-t-elle une des raisons qui le fera distribuer autour de lui les affaires qui ne s’est pas fait braquer par les garçons de passage ?
Rentré à Paris puis à Berlin en 1963, mais blacklisté en Pologne, comment gèrera-t-il son aura naissante et assouvira-t-il la foule des sollicitations, surtout de la part de partenaires masculins ? Nous verrons comment la paranoïa et la dépression commenceront petit-à-petit à s’installer dans sa vie, les Polonais l’accusant entre autres de « bafouer les valeurs polonaises ». Rita qui deviendra sa femme - après qu’il lui eut avoué qu’il n’avait pas couché avec une femme depuis vingt ans - arrivera-t-elle à changer quelque peu la donne, tandis qu’ils s’installeront à Vence pour le peu d’année qu’il restera à vivre à l’écrivain ? Tandis que sa notoriété ne cessera d’être en hausse, ne sera-t-il pas gagné par la nostalgie de sa Pologne natale et ne deviendra-t-il pas alors invivable ?...
Si quelques réponses sont déjà dans ces questions, les autres ne demandent qu’à être découvertes par les inconditionnels de Gombrowicz, ce grand génie polonais ou ceux qui ne le découvraient qu’ici…On ne peut que souligner le courage de Rita d’avoir pris la décision de publier ce journal très intime de son mari et parfois très cru qui cependant nous avoue : « Après une longue lutte avec moi-même, j’ai décidé que pour ses lecteurs, je devais TOUT publier et que de toutes façons ces mots étaient déjà écrits dans la pierre ».
C’est tout à son honneur.
Georges Perec : Tentative d’épuisement d’un lieu
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Perec l’a composé en trois jours sur la place Saint Sulpice à Paris, notant tout ce qu’il n’y voyait « Rien ou presque rien, mille détails inaperçus qui font la vie du quartier. Mon propos dans ces pages a été de décrire ce qui ne se remarque pas, ce qui n’a pas d’importance : ce qui se passe quand il ne se passe rien, sinon du temps, des gens, des voitures et des nuages ».
C’est-à-dire autant de signes que vous relèveriez en vous asseyant à une table de café pour observer le chaland qui passe… Mais peut-être n’auriez-vous pas le talent d’un Perec pour les interpréter de façon si poétique … Lui commence l’exercice par « les choses strictement visibles ». Quelques exemples : le déchiffrage des sigles lus sur le sac d’un passant ou le repérage des numéros des autobus pour essayer de deviner leur passage à un point précis de la place. Moins évident : voler des bribes de discussion et les ordonner ou bien référencer les différents modes de traction des passants (cabas, à la main, sous le bras ou sur le dos, etc.). Anticiper le retour d’individus déjà croisés comme ces deux hommes à pipe et sacoches noires, puis un homme à sacoche noire sans pipe ! Admirer le vol artistique des pigeons. Jouer avec son reflet dans la glace du café. Créer des séries et des sous-séries : de Japonais, certains d’entre eux « absents » d’autres hilares ; de cons, jeunes ou vieux ; de flâneurs ; de discoureurs ; d’hommes tenant leur cigarette comme vous ; de gens lisant en marchant « il y en a peu, mais il y en a », etc.
Et dans un second temps, Perec nous conseille de « revenir le lendemain sur le lieu du crime, à la même place pour voir ce qui a changé par rapport à la veille à la recherche d’une différence ».
Deux exemples : « un homme qui vient de garer sa voiture et la regarde comme s’il ne la connaissait pas », ou encore « une petite fille encadrée par ses parents (ou ses kidnappeurs ?) et qui pleure ».
Mais l’auteur nous précise qu’il existe aussi « ces moments de vide où l’on regarde un détail comme une rue pendant suffisamment de temps pour s’imaginer qu’on est à Etampes ou à Bourges ou même quelque part à Vienne (Autriche) où je ne suis d’ailleurs jamais allé ».
Après ces quelques échantillons choisis parmi tant d’autres tout aussi réjouissants on ne doute plus que ce petit texte soit devenu et demeure aujourd’hui, un classique du genre !
mais voilà un passager clandestin...
François Cervantes et Catherine Germain : Le clown Arletti
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Le Clown Arletti de Catherine Germain et François Cervantes (éd. Maison) est un beau livre illustré de magnifiques photos, ouvrage à déguster lentement comme on le ferait avec les mots d’un de ses poèmes préférés.
François Cervantes (auteur et directeur artistique de la compagnie L’entreprise) prend le premier la plume et nous explique pourquoi, après avoir cheminé vingt ans aux côtés de Catherine Germain, il a écrit ce livre « pour quelqu’un qui un jour voudra devenir clown ». Sur quoi Catherine surenchérit « En mettant au monde Arletti, j’ai découvert une poésie que je ne soupçonnais pas en moi : aller vers son silence comme vers son désir ». François Cervantes nous raconte ensuite comment les clowns ne sont apparus que dans le deuxième spectacle de sa compagnie, en partant d’une histoire vraie : un morceau de musique pendant lequel trois chefs d’orchestre avaient trouvé la mort à la même mesure et d’ajouter : « Si l’art a la capacité de tuer, il a aussi celle de donner la vie, il est réel on peut le rencontrer. Les clowns vivent dans le monde de l’art et ils désirent entrer dans la vie : un clown est une œuvre, tout son corps voit ». Puis, Cervantes nous invite à vivre « à l’intérieur du clown Arletti avant que celui-ci ne commence à sortir au-dehors », en compagnie de Catherine sa créatrice qui se prépare dans le calme « à devenir quelqu’un d’autre, quelqu’un qu’elle aime. Un être dans son "hébétitude" et dans son "incomplétude", inachevé et qui essaie de trouver sa place ». Variations passionnantes sur le rire « ce mystère ou la connaissance de l’idiot ».
Et l’origine du clown. Au détour d’une page digressive, François Cervantes nous raconte la première fois où il vit un acteur dans son village reculé soit, « une révélation très irréelle dans un monde rationnel, bien réel ». A découvrir. Il évoque ensuite comment, partie de rien après Le venin des histoires, en 1987, Catherine Germain s’est lancée dans une nouvelle aventure La curiosité des Anges avec son binôme Dominique Chevallier (Zig). Celle-ci dura quatre ans et fit le tour du monde. C’est six ans plus tard que Catherine - ou le clown Arletti - se frotta à une nouvelle expérience : le solo, avec Le Sixième jour. Nous verrons ce qui en fut le point de départ. Mais déjà Catherine nous parle de son chalenge suivant dont la révélation lui vint sur une musique de Philippe Foch qui servi de plongeoir au clown Arletti. Et nous dit-elle : « Des étoiles jusqu’aux vers de terre, tout le monde fait de la musique ». François Cervantes conclue sa longue introduction avant de donner la parole au clown en se demandant comment celui-ci « trouve la voix juste, ou plus exactement la justesse des mots, du grain de la voix ». La voix, le mystère des mystères !
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En écho, c’est au tour de Catherine Germain d’évoquer les mêmes sujets, mais cette fois-ci avec ses mots à elle. Une genèse du clown Arletti, en quelque sorte. Sur le spectacle La curiosité des Anges ou l’allégorie d’un ange : « qui aurait entendu la voix d’une diva et aurait eu l’envie de s’incarner dans des histoires terrestres ». Catherine nous explique ensuite son long parcours pour apprivoiser son clown. Racontant l’aventure, elle est loin d’être avare de très belles formules comme :
« A force d’être au clair avec ma bêtise, je suis devenue intelligente »
« Faire rire, c’est consoler, calmer, donner du courage à ceux qui sont perdus, qui l’ont été ou le seront »
« Un clown ne se joue pas, il se respire »
Justhom : Coups de gueule
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- Saviez-vous par exemple qu’abolir l’armée c’est possible et qu’en 1948 le Costa Rica, ce petit pays de cinq millions d’habitants a décidé de le faire. Du coup, par effet de vases communicants l’alphabétisation est de 96% aujourd’hui ?!
- Petite devinette : connaissez-vous bien cet homme à la fois ancien jésuite, ancien énarque et banquier, nostalgique d’un service militaire qu’il n’a pas fait et devenu président ?
- Que se passerait-il dans les églises si l’on remplaçait l’eau bénite par du vin ?
- Est-il vrai que durant le covid, l’archiprêtre de Vannes avait fait installer un distributeur d’eau bénite à pédale dans son église ? Et quel était le religieux qui avait annoncé à ses gogos que le vaccin covid pouvait rendre homosexuel ?
- Saviez-vous encore, que le Vatican pratiquait lui aussi le gel des salaires sur ses 4000 employés laïcs pour satisfaire ses actionnaires ?!
Mais, outre ces petites révélations, Justhom se demande à quels jeux jouent les « dits experts de l’information ». Ou nous entraine sur les pas de Louis Dominique Garthausen, dit « Cartouche le brigand au grand cœur », roué en Place de Grève en 1721 ou encore, sur ceux de Madeleine Vernet la pacifiste, à l’approche inévitable de la guerre en 1932/33. Justhom a également la passion d’éplucher les quotidiens de la région rouennaise pour y dégotter des informations stupéfiantes, comme le contenu d’un kit offert aux jeunes collégiens ou bien les oublis troublant concernant le port de Brest du temps où celui-ci pratiquait le commerce des esclaves noirs, à découvrir avec curiosité : on ne s’ennuie jamais avec notre ami Justhom !
Patrick Schindler - Groupe de Rouen de la FA
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PAR : Patrick Schindler
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Ancien article Des « PD-anars » contre la normalisation gay !
mars, le rat noir de la bibliothèque est de retour
Janvier, voilà le rat noir de la bibliothèque...
Vert/Brun : un "Drôle de couple" en Autriche !
Ancien article : Stéphane S., le poète-philosophe libertaire au « Sang Graal »
Algérie : l’abstention comme arme contre le pouvoir
Décembre 2019 : Le rat noir de la bibliothèque
1er décembre, journée mondiale contre le sida : les jeunes de moins en moins sensibilisés sur la contamination
A Paris, bientôt de la police, partout, partout !
Les Bonnes de Jean Genet vues par Robyn Orlin
N° 1 du rat noir de la bibliothèque
En octobre et novembre le ML avait reçu, le ML avait aimé
Razzia sur la culture en Turquie
Ces GJ isolés qui en veulent aux homos !
Service national universel pour les jeunes : attention, danger !
Vers l’acceptation de la diversité des familles dans la loi ?
Une petite info venue de Grèce
Le philosophe à l’épreuve des faits
La Madeleine Proust, Une vie (deuxième tome : Ma drôle de guerre, 1939-1940)
Loi sur la pénalisation des clients : billet d’humeur
Les anarchistes, toujours contre le mur !
Le Berry aux enchères
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