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par Nicolas Pelletier - CRML • le 1 mai 2025
Édito du ML n°1872
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Esprit es-tu las ?
Contre les parasites de la pensée et les bourreaux de l’être résonne une contre-prière : « Ni Dieu ni maître ! »
D’aucuns diraient que les anarchistes ont bon dos d’accaparer la « devise de Blanqui », lui qui fut un socialiste certes sincère et zélé, mais d’un bord « autoritaire » : un avant-gardiste forcené, partisan d’une « stricte discipline » militaire et de la « dictature révolutionnaire », critique des perspectives socio-économiques de Proudhon et de Bakounine… Allons donc ? C’est osé !
Que les anarchistes aient donc « usurpé » la devise ? Ça, je ne saurais le dire. Il est que l’aphorisme « Ni Dieu ni maître » colle maintenant à la peau du mouvement libertaire. Mais qui d’autre, parmi les courants « socialistes », pourrait encore sans culot porter la devise ? Je me le demande… Les sociaux-démocrates, laquais de « l’État-providence », bigots d’un « réformisme » salutaire ? La bigarrure des marxistes de toutes chapelles, assujettis au règne du « Parti » salvateur, dévots d’un mystique « matérialisme historique » ?
Non. Qu’on se le dise, seul le mouvement libertaire peut scander dignement la brûlante devise de Blanqui. Fi des divergences sociopolitiques, rendons simplement à « l’Enfermé » le mérite qui lui revient. Celui d’avoir trouvé, avec justesse et concision, ces quelques mots qui frappent là où le bât blesse : l’obscurantisme et l’autoritarisme.
Car à l’asservissement cruel que veulent nous imposer les zélotes des « dieux » et les larbins des « maîtres » de tous bords, nous opposerons encore et toujours l’instruction et l’émancipation, pour que vive un humanisme athée et libertaire !
En plus, puisque pour nous « tout est à tou·tes », on n’est vraiment pas chiches : on la partage bien volontiers, cette devise – bien librement, avec qui la veut, avec qui la pense… la pense vraiment ! Puis, ce n’est certainement pas nous qui allons en réclamer la propriété privée… Et encore moins les blanquistes, de ce qu’il en reste !
D’aucuns diraient que les anarchistes ont bon dos d’accaparer la « devise de Blanqui », lui qui fut un socialiste certes sincère et zélé, mais d’un bord « autoritaire » : un avant-gardiste forcené, partisan d’une « stricte discipline » militaire et de la « dictature révolutionnaire », critique des perspectives socio-économiques de Proudhon et de Bakounine… Allons donc ? C’est osé !
Que les anarchistes aient donc « usurpé » la devise ? Ça, je ne saurais le dire. Il est que l’aphorisme « Ni Dieu ni maître » colle maintenant à la peau du mouvement libertaire. Mais qui d’autre, parmi les courants « socialistes », pourrait encore sans culot porter la devise ? Je me le demande… Les sociaux-démocrates, laquais de « l’État-providence », bigots d’un « réformisme » salutaire ? La bigarrure des marxistes de toutes chapelles, assujettis au règne du « Parti » salvateur, dévots d’un mystique « matérialisme historique » ?
Non. Qu’on se le dise, seul le mouvement libertaire peut scander dignement la brûlante devise de Blanqui. Fi des divergences sociopolitiques, rendons simplement à « l’Enfermé » le mérite qui lui revient. Celui d’avoir trouvé, avec justesse et concision, ces quelques mots qui frappent là où le bât blesse : l’obscurantisme et l’autoritarisme.
Car à l’asservissement cruel que veulent nous imposer les zélotes des « dieux » et les larbins des « maîtres » de tous bords, nous opposerons encore et toujours l’instruction et l’émancipation, pour que vive un humanisme athée et libertaire !
En plus, puisque pour nous « tout est à tou·tes », on n’est vraiment pas chiches : on la partage bien volontiers, cette devise – bien librement, avec qui la veut, avec qui la pense… la pense vraiment ! Puis, ce n’est certainement pas nous qui allons en réclamer la propriété privée… Et encore moins les blanquistes, de ce qu’il en reste !
PAR : Nicolas Pelletier - CRML
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