Le dossier principal du Monde Libertaire de février 2025 porte sur la santé. Il y a tant à en dire en mode capitaliste et dans une perspective de sortie de ce système mortifère.
Cela tombe assez bien, car l’actualité politicarde de ces dernières semaines nous pousse, bien malgré nous, à nous pencher sur la santé d’un sérieux malade, le parlementarisme.
Après une dissolution ébouriffée relevant de la psychiatrie, le recrutement d’un gouvernement éphémère auprès des tendances les plus minoritaires de l’échiquier politique hexagonal, Macron 1er, dans son fantasme impérial, est allé chercher pour nouveau Premier sinistre un Bayrou « modemiste » dont personne n’aurait jamais voulu.
Nous voilà maintenant sous le joug d’un président putschiste qui s’accroche, secondé par une armée de sous-fifres multi-désavoués par la population électorale. Ils s’accrochent mordicus comme le morpion sur…
Combien de temps cette nouvelle équipe de choc va-t-elle encore pouvoir tenir ?
Ne boudons pas notre plaisir : pour les plus aveugles, qui vont peut-être retrouver la vue, le parlementarisme et même la simple idée de pouvoir avec leur cortège d’institutions poussiéreuses, montrent au grand jour un état de santé catastrophique, ce qui n’est pas pour nous déplaire.
Après ça, qui va pouvoir encore nous dire qu’aller élire ait encore le moindre sens ? Qui va pouvoir encore appeler au vote… utile ?
Et puis tiens, pendant qu’on y est, regardons aussi plus loin, aux USA, en Roumanie, en Géorgie et ailleurs. Nulle part les « élites » dirigeantes ne sont l’expression des peuples. Rien que des émissaires du vrai pouvoir, celui du fric et de la corruption.
La France n’est pas gouvernable ? Tant mieux, on n’a pas besoin d’être gouvernés et nous sommes prêts pour l’autogestion généralisée, débarrassée de tous les miasmes du capitalisme destructeur.
Tout est à refaire, sans eux. Nous leur proposerons un régime drastique propre à leur faire prendre conscience de ce qu’est la difficulté de vivre sous gouvernance. Pour la meilleure santé de l’humanité et de la planète qui l’abrite.

Philippe Pouchat
CRML