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par Philippe le 1 septembre 2022

Le capitalisme vert en marche accélérée

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Ainsi donc, presque du jour au lendemain, il n’y aurait plus de gaz ou de pétrole sur Terre, ni de blé, ni de maïs ? Tout cela, et ce qui va avec, coûterait désormais plus cher. Tout le monde, surtout le peuple, embarqué sur le vaisseau terrestre Gaïa devrait payer selon les injonctions données par les grands timoniers encadrés par leur cohorte d’experts (Club de Rome, FMI, GIEC, etc.).

Concrètement, cela se traduit simultanément par :
- une inflation qui se combine à un serrage de ceinture généralisé au niveau de la consommation, d’abord celle de l’énergie, puis probablement la consommation d’autres produits (jusqu’à l’injonction de « manger moins de viande » pour « sauver la planète ») ;
- une relance, à commencer par la France, mais aussi dans d’autres pays (Japon, Chine...), voire même en Allemagne, de l’industrie électro-nucléaire au triple motif d’une nécessité de pallier la pénurie annoncée d’électricité, de rechercher une supposée « indépendance énergétique » et de « sauver le climat » car activité faiblement émettrice de CO2.

Les causes avancées par les dirigeants ? Elles sont deux, principalement :
1. La guerre en Ukraine (donc Poutine)
2. Le climat.

En France, on assiste ainsi en ce moment à une véritable hystérie politico-médiatique qui a augmenté d’un cran la gouvernance par la peur et les tendances autoritaires. Le fameux « comité de défense » auparavant bâti pour lutter contre le Covid est remobilisé pour le nouvel agenda climato-énergétique. L’« experte » Valérie Masson-Delmotte, qui est à la climatologie ce que Stéphane Bern est à l’histoire, est convoquée pour en faire partie. Liée au CÉA (Commissariat à l’Énergie Atomique), on connaît d’avance ses conclusions et ses solutions.
Les écologistes sont même appelés en masse sur les différents plateaux télévisés pour cautionner la manœuvre. Ils s’y rendent avec joie pour conforter leur stratégie politicienne et leur idéologie catastrophiste, en réalité pour jouer les idiots utiles du capitalisme vert en marche forcée dont ils récoltent plats de lentilles et, au cas où, places ministérielles.
Il faut démonter point par point chacun des arguments avancés par la classe dominante, même si c’est difficile : non seulement avec la vague hystérique, mais aussi avec la confusion qui règne souvent au sein des milieux militants quant aux questions environnementales.

Les deux années de Covid ont ralenti la consommation, donc la production, donc les profits récoltés par les capitalistes à tous les échelons. Simultanément, la population a davantage épargné, tandis que les gouvernements, surtout en France, ont fait fonctionner la planche à billet pour empêcher la banqueroute de l’économie. Quand c’est nécessaire, ils savent faire.
Maintenant que l’épidémie est finie, les banquiers et les dirigeants veulent mettre la main sur le grisbi de l’épargne et rattraper les profits perdus : pour cela, il faut faire payer davantage le consommateur.

L’invasion russe de l’Ukraine (i-e la tentative de prendre Kiev et de faire chuter le gouvernement Zelinsky) arrive à point dans le processus. Probablement décidée depuis longtemps par Poutine, elle a certainement été retardée par l’épidémie, puis elle a tablée sur une période de latence à sa sortie. Sachant l’importance de la richesse russe en hydrocarbures, le gouvernement poutinien a aussi envisagé l’arme du gaz et la possibilité d’un enchérissement de la matière première.
Un peu comme le choc pétrolier de 1973, cette perspective arrange les États-Unis (producteur et exportateur d’hydrocarbures, lesquels sont libellés dans la monnaie américaine) et ses alliés arabes (Arabie saoudite, Émirats...). Peu importe si l’Europe concurrente en fait les frais. En outre, la prolongation de la guerre en Ukraine arrange les grandes puissances (remilitarisation, secteur militaro-industriel, marchands d’armes, va t’en guerre de toutes sortes, nationalismes...).

L’Allemagne, dont le gouvernement chrétien-démocrate de Merkel avait choisi de renoncer au nucléaire après Fukushima (2011), et l’Italie, notamment, sont devenues de grands clients du gaz russe. Maintenant que celui-ci fait l’objet d’un chantage à la distribution et à la cherté par Poutine, ces pays doivent trouver des alternatives : la France électro-nucléaire vantée par Macron au cours de sa campagne électorale de 2022, quitte à renier ses engagements de dénucléarisation pris en 2018 (dont j’avais souligné à l’époque l’hypocrisie), est là pour faire le job ! Il faut y aller à fond !
Mais il faut convaincre les réfractaires au nucléaire et faire rentrer dans le rang les écologistes dont le combat anti-nucléaire était l’un des deux piliers fondateurs dans les années 1970 avec l’anti-bellicisme.

La stratégie est toute trouvée puisqu’elle est tracée depuis plusieurs années.
D’une part, déconnecter le nucléaire civil du nucléaire militaire ; la guerre en Ukraine permet ainsi de réhabiliter le nucléaire militaire, et donc, au passage, le nucléaire civil. D’autre part, avancer l’argument climatique, le décliner, le marteler, dans tous les sens, n’importe comment avec les mantras commodes qui mélangent tout (« crise », « réchauffement », « dérèglement »...).
Le hasard faisant bien les choses, de même que l’invasion russe a été une bénédiction pour les militaro-nucléaristes, la canicule de l’été 2022 a été une opportunité littéralement tombée du ciel en France métropolitaine. La machine politico-médiatique s’en est ainsi donnée à cœur joie en glosant sur les vagues de chaleur annoncées (la quatrième ayant malgré tout fait plutôt pschitt...), la sécheresse, les incendies, les micro-trottoir à gogo (« on n’a jamais vu ça »...), mais en ciblant sur certains phénomènes tout en en oubliant d’autres. Car là est le piège habilement dessiné : il ne s’agit pas d’invention, mais d’omission, donc, de mensonges par omission.

Mais ça marche ! À Saint-Étienne deux piscines ont été fermées cet été soi-disant pour manque d’eau, alors que les barrages de la Ville, bien équipés depuis un siècle et demi, étaient suffisamment remplis !
Comme le montre le cas des incendies, par exemple celui de La Teste de Buch en juillet où la protection initiale contre le feu fut quasi inexistante à cause d’un conflit entre plusieurs acteurs (propriétaires, usagers, élus municipaux, sénateurs...), un phénomène concernant l’environnement repose sur plusieurs facteurs enchevêtrés (y compris la météo, et pas n’importe comment : la sécheresse davantage que la chaleur).

Le 29 août, le mois même pas terminé, Météo-France nous annonce que « l’été 2022 (juin, juillet, août) est le deuxième été le plus chaud observé en France au moins depuis 1900 ». Puisque cette annonce arrive parallèlement aux déclamations de Macron sur la fin « de l’abondance et de l’insouciance » et qu’elle est reprise en boucle par toutes les chaînes radio-télévisées comme argument à peine subliminale sur la nécessité du « serrage de ceinture », arrêtons-nous y un instant. Elle est d’ailleurs exemplaire.

- Passons sur le « au moins » du « depuis 1900 ». Avant, les mesures manquent, mais ce « au moins » laisse entendre que cela peut remonter même bien avant, ce qui accentue la dramaturgie.

- Les médias qui relaient suppriment une partie de l’info en enlevant « en France », ce qui nous donne « l’été le plus chaud » (après la canicule de 2003). Mais cette nouvelle phrase est fausse si l’on prend en compte l’ensemble du climat terrestre (car il faut savoir : « global » ou non ?).
En effet, tandis que la façade occidentale du continent européen (France, îles britanniques, Allemagne, Italie...) connaissait la canicule cet été (à cause de l’effet « dôme de chaleur », non surprenant), la partie orientale (à partir de la Thrace, la Bulgarie, l’Anatolie, plus l’Ukraine, etc.) connaissait des températures estivales inférieures aux dites « normales » saisonnières. C’est visible sur la carte jointe du Climate Change Institute de l’Université du Maine.



Carte des températures (écart à la moyenne des "normales saisonnières" sur l’Europe, le 18 juillet 2022

- Ajoutons qu’une partie de l’Arctique a connu un été particulièrement froid (des navires ont été inopinément bloqués sur la route du Nord, au large de la Sibérie), de même que certaines régions de l’hémisphère méridional comme l’Australie ou l’Argentine (qui sont en hiver austral). Ces phénomènes sont complètement passés sous silence par les médias et les disciples du GIEC.

- Le fait qu’il y ait eu moins de décès à cause de la canicule, directement, par rapport à 2003 en France métropolitaine est un progrès qui est passé sous silence, car il faut maintenir la tension du drame.

- Répétons que, parmi les autres facteurs (la gestion merdique de la forêt, le refus d’ouvrir des couloirs anti-incendie...), le facteur climatique concerne non pas tant la chaleur que la sécheresse. Car dans une grande partie de la France, notamment la façade atlantique jusqu’à la Bretagne (mais ce n’est pas vrai pour le Jura ou les Alpes du Nord), l’hiver 2021-2022 a été très peu pluvieux. La végétation était donc très sèche et très inflammable.

- Cet hiver 2021-22 qui fut très doux aurait pourtant dû être considéré comme une bénédiction car il a permis de réduire le chauffage domestique. Il devrait être cité comme exemple pour éviter la crainte d’une pénurie de chauffage l’hiver prochain. Mais non, un climat doux ne peut pas être bon pour les idéologues du « réchauffisme », ni pour les collapsologues, ni pour la bande à Macron qui clame la rigueur et qui nous annonce un hiver difficile !

Mais la question climatique, quelle que soit l’évolution du temps météorologique, et en mettant de côté les formes d’adaptation (y compris de la nature qui suit son cours...), ne doit pas masquer l’enjeu essentiel qui nous tombe décidément dessus : la relance du nucléaire.
Oublié Tchernobyl, oublié Fukushima, oublié le désastre financier de l’EPR, la dette d’EDF, l’équation impossible des déchets radioactifs, tous proclament vive le nucléaire. Le frétillant Jancovici déclare sur un plateau télé (LCI) qu’il faut choisir en fonction du moindre risque en prenant l’exemple du barrage italien qui a cédé en faisant des dizaines de morts. Mais l’inondation subséquente est pourtant bien moins dramatique que l’irradiation de régions entières comme à Tchernobyl ou à Fukushima ! L’eau dangereuse comme le plutonium ? On croit rêver... Mais la journaliste laisse passer en souriant... L’expert peut triompher...

Cela fait des années que je dénonce le capitalisme vert, le rôle des écologistes dans son évolution, leur abandon de l’opposition à la guerre et au nucléaire, parfois au risque d’être mal compris, tandis que les courants supposés plus radicaux font en réalité le jeu de ce capitalisme vert et des politiciens écolos en adoptant leur grille de lecture.

Mais nous y sommes, les masques tombent.

Face à l’amplification prévue de la rigueur, face à ce bazar, à cette offensive tout azimut, la tâche des anarchistes est rude, mais simple :
- Rappeler que les richesses existent, qu’elles sont l’objet de spéculations, que c’est la loi du marché capitaliste qui nous contraint.

- Déconstruire la vulgate environnementaliste-climatique pied à pied, montrer ses approximations, ses erreurs, ses mensonges, ne pas cautionner l’expertise biaisée de l’écolocratie, insister sur le fait que ses maîtres comme le GIEC sont des institutions entièrement étatiques, programmées pour délivrer un récit conforme à l’agenda politique.

- Ne pas tomber dans le piège de la gauche et de l’éco-marxisme, comme quoi il faudrait prendre des mesures, mais sans faire payer les pauvres et en essayant de faire payer les riches. Ce piège est celui de l’Union sacrée transformée en « nous sommes tous sur le même bateau qu’est Gaïa » qui aboutit à ce que l’armée enrégimente aussi bien des fils de bourgeois que des fils d’ouvriers afin de se battre pour la « bonne cause ».

- Se réapproprier les savoirs géographiques et écologiques, sérieusement.

- Relancer le combat contre le nucléaire tant civil que militaire, car les deux vont ensemble, fabriquant une société de risques accrus, de surveillance généralisée, de militarisation ouverte ou rampante.

Philippe (Makhno 42), le 30 août 2022.
PAR : Philippe
Groupe Makhno. 42
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1

le 1 septembre 2022 11:04:28 par Coralie Stream

Alors on savait depuis longtemps que la FA était à côté de la plaque sur bien des sujets : sa cheffe féministe transphobe , ses vieux qui débitent des énormités à la radio , son abandon des luttes de bases comme la lutte contre les religions , mais elle nous sort son négationniste du climat Phillipe .
Décrépitude d’une fédération qui a su être en pointe et qui aujourd’hui finit plus réac que Valeurs Actuelles dans cet article . Et dans bien d’autres .

Deux articles de Phillipe , bourrés de contre sens et de délires , ce journal est il réellement modéré ?

C’est triste une orga qui se meurt.

2

le 2 septembre 2022 13:03:46 par CRML

le commentaire de Nopas Aran a été refusé car n’ayant aucun rapport avec l’article.

3

le 2 septembre 2022 18:06:16 par Jacob

Le texte commence par un premier argument fallacieux : "Ainsi donc, presque du jour au lendemain, il n’y aurait plus de gaz ou de pétrole sur Terre, ni de blé, ni de maïs ?" Qui dit qu’il n’y a plus de pétrole, gaz, blé ou maïs ? Sauf l’auteur de l’article ? L’article est intéressant, voire didactique ... si on veut illustrer les différentes formes de sophismes.

4

le 4 septembre 2022 18:27:58 par Jul

Philippe P. flirte de plus en plus avec le climato-scepticisme et le complotisme. D’articles en articles, de livres en livres, il nous déroule toujours le même laïus, qui s’appuie sur un fond de vrai mais qui dérive très rapidement vers des thèses qu’il est plus ou moins seul à pouvoir articuler ( à part quelques fans de sa petite secte qui le suivraient jusqu’au bout de la connerie intersidérale ). Et alors, je ne parle même pas de la forme qui est toujours autant égocentrée et condescendante.
Triste publicité pour la FA à laquelle j’ai adhéré récemment ... ainsi que pour l’anarchisme en général.

5

le 5 septembre 2022 10:03:30 par Philippe (Makhno 42)

Toutes les réactions ci-dessus ne mentionnent curieusement jamais la question nucléaire, ni ne cite le mot nucléaire, ni ne se préoccupe de son enjeu qui est au cœur de mon article. Etonnant, non ? Le lavage des cerveaux a bien fonctionné.
Il ne suffit pas de balancer des injures ou de calomnier, il faut argumenter. Et répondre à quelques questions.
- Est-ce que, oui ou non, nous assistons en France à une relance accélérée et concertée de l’électro-nucléaire ?
- Est-ce que, oui ou non, cette relance passe hypocritement et cyniquement par un appel à la "sobriété énergétique" d’un côté mais aussi de l’autre ( "en même temps" ) par une promotion du tout électrique ( voiture, télé-travail, etc. ) ?
- Est-ce que, oui ou non, la guerre en Ukraine est instrumentalisée dans cette perspective ( discours sur la "rareté", annonce de ce coupures de courant pour l’hiver prochain, etc. ) ?
- Est-ce que, oui ou non, la "question climatique" est instrumentalisée dans cette perspective ?
- Est-ce que, oui ou non, cette instrumentalisation ne remonte pas à la création du GIEC en juin 1988, création commandité par un G7 ( juin 1988, Toronto ) regroupant des dirigeants de pays électro-nucléaires ( Thatcher, Reagan, Mitterrand, Delors, Takeshita… ) ?
- Est-ce que, oui ou non, le GIEC n’est-il-pas, déjà dans son intitulé même ( Groupe Intergouvernemental… ), un organisme politique, d’abord et avant tout, avec sa feuille de route ?
- Est-ce que, oui ou non, le premier président du GIEC pendant neuf ans ( de 1988 à 1997 ), le climatologue suédois Bert Bolin était un partisan résolu et déclaré du nucléaire ?
- Est-ce que, oui ou non, la "question climatique" a été orientée pour fabriquer un consensus qui s’étend désormais à l’ensemble de la classe politique, celle-là même qui dirige le monde ?
- Est-ce que, oui ou non, le GIEC relève de cette écolocratie de gouvernance planétaire comme celle du Club de Rome ?
- Est-ce que, oui ou non, les anarchistes, à la différence de tous les courants politiques, se battent contre le capitalisme, l’étatisme et toute gouvernance planétaire ?
En guise de réponse, celles et ceux qui croient que l’ONU a été créée pour faire la paix et qu’elle arrive à faire la paix dans le monde n’auront aucune difficulté à croire que le GIEC ( ou toute autre instance : Club de Rome, PNUE, WWF ) sont là pour résoudre les problèmes environnementaux. Ce sera difficile de leur dessiller les yeux, mais c’est possible.
Selon Météo France, le réchauffement en France métropolitaine, "la période 1959-2009, la tendance observée est d’environ 0,3°C par décennie". A chacune et à chacun de voir dans sa commune, en quoi cette évolution météorologique ( un degré sur trente ans, en gros, quel changement ! ) a modifié notre environnement, à commencer par les précipitations ( plus les épisodes de gel, de canicule… ). C’est-à-dire le temps qu’il fait et ses impacts, à ne pas mélanger avec d’autres sujets ( glyphosates, pollution des sols, de l’atmosphère… ) comme le font les confusionnistes et catastrophistes de toute obédience.

Philippe ( Makhno 42 ), le 5 septembre 2022

PS : Pour ce qui est davantage qu’une anecdote : lors d’un Festival de géographie, en octobre 2020, Valérie Masson-Delmotte ( GIEC, Commissariat à l’Energie Atomique, physicienne de l’atmosphère et non pas climatologue ) avait accepté de participer à une table ronde avec des géographes. Elle s’est décommandée à la dernière minute. Hervé Le Treut ( physicien de l’atmosphère, proche du GIEC ), son collègue qui l’a remplacée, a déclaré publiquement que le nucléaire était sur le recul et sans avenir. Les amateurs d’injure lui disent quoi ?

6

le 5 septembre 2022 12:24:18 par Eyaflalajokul

@ Jacob
Non c’est l’argument que les capitalistes et les sociétés, pétrolières, gazières et agro alimentaires voudraient nous faire croire. nous faire croire qu’il va y avoir une pénurie de beaucoup de choses. Donc rareté, prix en hausses, donc spéculation.
En fait ce n’est pas l’argument de l’auteur de l’article mais des capitalistes !
A Jacob.

7

le 5 septembre 2022 18:40:28 par CRML

La réponse de Eyaflalajökul à Coralie a été refusé car n’ayant aucun rapport avec l’article.

8

le 12 septembre 2022 16:12:29 par Jacob

@ Eyaflalajokul
Je crains n’avoir pas été compris : l’auteur démarre l’article en disant qu’il y a des personnes qui déclareraient qu’il n’y a PLUS de gaz, pétrole, blé, maïs.
J’ai bien compris que ce n’est pas l’opinion de l’auteur. C’est un argument de l’adversaire que l’auteur invente pour pouvoir le réfuter plus facilement. C’est ce qu’on appelle un homme de paille. Le premier sophisme ( raisonnement qui n’est logique ou vrai qu’en apparence, mais qui est délibérément conçu pour tromper ou faire illusion ) de l’article.
Son commentaire au premières réponses est exemplaire : il fixe le seul sujet du débat. Puis comme les commentaires n’en ont pas parlé, il peut leur mettre tout et n’importe quoi sur le dos de ses critiques.