Communiqué du . 22.02.2022

L’accélération du conflit armé en Ukraine, pour s’assurer le contrôle géopolitique des ressources énergétiques, voit s’affronter les États-Unis, l’Union Européenne et la Russie, ce qui montre au grand jour la complexité de la localisation et du marché du gaz, avec l’implication également des intérêts d’autres États comme la Chine, et les pays de la Méditerranée orientale dont la Turquie.

Nous sommes en présence d’un conflit entre États Nations qui opèrent dans le système néolibéral et néocolonialiste, où ce sont les règles du profit et de l’exploitation qui font la loi et non les nécessités sociales réelles qui concernent la population mondiale dans son ensemble, telles que la santé, l’éducation, la culture, les transports, l’environnement et le travail.
Les bombardements de la Russie dans la région de Donetsk ont éclaté ces jours-ci et les pays de l’OTAN, Italie comprise, se sont positionnés militairement. Les préparatifs militaires, terrestres, aériens et navals, coûtent actuellement à notre pays quelques 78 millions d’euros et, pour ce qui concerne les opérations extérieures sur des de potentiels fronts chauds, l’État italien a affecté, en 2021, en pleine pandémie, 33 millions d’euros à l’opération menée au cours des derniers mois dans les pays baltes, 17 millions d’euros autour de la Mer Morte et de la Méditerranée orientale, 27 millions pour une opération militaire en Lettonie.

Ce sont les prix du gaz et des taxes imposées par chaque État qui déterminent le prix tarifaire que nous nous retrouvons à payer sur nos factures d’électricité et de chauffage. La crise ukrainienne est donc en train de dévoiler les responsabilités des gouvernements et surtout des entreprises, d’hier et d’aujourd’hui, au premier rang desquelles l’ENI, qui au nom du profit sur le marché de l’énergie, continuent à mener sans encombre leurs spéculations financières, outre leurs destructions environnementales de territoires.

En pleine pandémie, les choix scélérats faits jusqu’ici par les États retombent une fois de plus sur la société toute entière, sur la population frappée par les bombardements russes des derniers jours dans cette région. sur l’économie de notre pays en termes de dépenses militaires, déjà en hausse de 3,4% dans les premiers mois de 2022, avec l’envolée record des tarifs en vigueur au premier trimestre 2022 (1° janvier – 31 mars) de 55% pour l’électricité et de 41,8% pour le gaz.
Tout ceci se produit dans notre pays aux dépens de l’urgence sociale en matière de santé, d’éducation, de transports. Le nouveau PNRR Plan National de Reprise et de Résilience prévoit de nouvelles privatisations de services et une réduction des financements par rapport aux exigences réelles de notre pays de travailleurs et travailleuses, de retraité.e.s, d’étudiant.e.s et surtout celles des couches sociales où sévit davantage l’actuelle crise économique, autrement dit le manque de revenus, la précarité et le chômage.

Stop à la guerre et aux dépenses militaires. Stop aux opérations et à la servitude militaires

Gruppo Anarchico C. Cafiero FAI Roma

Traduction Monica Jornet Groupe Gaston Couté FA et Individualità FAI Napoli

UCRAINA. STOP ALLA GUERRA

Il precipitare del confronto bellico in Ucraina per il controllo geopolitico delle risorse energetiche vede fronteggiarsi USA, UE e Russia mettendo in luce la complessa geografia della reperibilità e del mercato delle risorse del gas e coinvolge anche gli interessi di altri stati quali la Cina e i paesi del Mediterraneo orientale tra cui la Turchia.
Siamo di fronte al confronto degli stati nazione che si muovono attraverso l’architettura neoliberista e neocolonialista dove sono le regole del profitto e dello sfruttamento a fare da padroni e non le reali necessità sociali che riguardano la maggioranza della popolazione mondiale quali sanità, istruzione, cultura, trasporti, ambiente e lavoro.
In questi giorni sono cominciati i bombardamenti della Russia nella regione del Donetsk e sono in atto i posizionamenti militari dei paesi NATO compresa l’Italia. Gli assetti militari, terrestri, aerei e navali costano attualmente al nostro paese circa 78 milioni di euro e le missioni militari, sui potenziali fronti caldi, hanno visto stanziati dallo stato italiano nel 2021, in piena pandemia, 33 milioni di euro per la missione condotta nei mesi scorsi nei paesi baltici, 17 milioni di euro nell’area del Mar Morto e del Mediterraneo orientale, 27 milioni nella missione militare in Lettonia.
Sono i prezzi del gas e delle tasse imposte dai singoli stati a determinare il costo delle tariffe che ci ritroviamo a dover pagare nelle nostre bollette dell’ elettricità e del riscaldamento pertanto la crisi ucraina sta mettendo a nudo le responsabilità dei governi e soprattutto delle aziende, di ieri e di oggi, che in nome del profitto intorno al mercato energetico, in prima fila ENI, stanno continuando a portare avanti indisturbate le loro speculazioni economiche oltre alle devastazioni ambientali dei territori.
In piena pandemia le scelte scellerate, fin qui sostenute dagli stati, ricadono ancora una volta sulla società intera, sulla popolazione colpita dai bombardamenti russi di questi giorni in quella regione, sull’economia del nostro paese in termini di investimenti militari nei primi mesi del 2022 incrementati già del 3,4%, con gli aumenti record delle tariffe in vigore nel primo trimestre 2022 (1° gennaio – 31 marzo) del +55% per l’elettricità e del +41,8% per il gas.
Tutto questo sta avvenendo nel nostro paese a discapito delle urgenti necessità sociali quali sanità, istruzione, trasporti che nel nuovo PNRR prevedono ulteriori privatizzazioni dei servizi ed esigui finanziamenti rispetto alle reali esigenze nel nostro paese di lavoratori e lavoratrici, pensionati e pensionate, studenti e studentesse e soprattutto delle fasce sociali ancor più segnate dall’attuale crisi economica ovvero dalla mancanza di reddito, dal precariato e dalla disoccupazione.
Stop alla guerra e alle spese militari. Stop alle missioni e alle servitù militari.
Gruppo Anarchico C. Cafiero FAI Roma