Une nouvelle belle et dynamique manifestation du secteur social et médico-social dans les rues de Paris ce 1er février entre la Place des Cinq Martyrs du Lycée Buffon (près de Montparnasse) en direction de Matignon mais un peu en deçà de la journée historique du 7 décembre, peut-être que la manif/grève du 27 janvier a un peu compliqué les choses.
Environ 5000 professionnel·les, beaucoup de jeunes, d’étudiant·es ont défilé. Les " robocops" étaient massivement présents cette fois pour encadrer la progression de la manifestation unitaire. La Préfecture de police avait semble-t-il sous-estimé la participation importante attendue le 7 décembre.

Il y a eu le matin, des initiatives dans les départements (Yvelines, Essonne), en Seine-Saint-Denis les personnels des différents services de la prévention spécialisée se sont retrouvés devant la Préfecture de Bobigny avant de rejoindre l’initiative parisienne.

Avant le départ, sont intervenu·es, pour rappeler les enjeux de la mobilisation en cours, les animatrices de la commission de mobilisation du travail social d’Île-de-France, puis les fédérations syndicales appelant, SUD, FO, FSU, CGC, CGT. À l’arrivée, de nombreuses prises de parole de professionnel·les dont celui du "Printemps de la psychiatrie". Il a été dénoncé une psychiatrie publique en voie d’effondrement, laminée par des décennies de purge budgétaires.
Il a été annoncé la tenue des Assises du soin psychiatrique les 11 et 12 mars par le Printemps de la Psychiatrie.
Des intervenants ont lancé un cri d’alarme sur l’état de l’hôpital public :
- Départs massifs d’ infirmières et de médecins.
- Personnel épuisé, des lits et des structures sont fermés.

Tous les vendredis à 14h de nombreux hostos organisent " une minute de silence " contre la mort programmée de l’hôpital public.

Un grand rendez-vous est donné : le 7 avril, à 3 jours de la présidentielle, Journée internationale de la santé, de la psychiatrie, du social, du médico-social.

Ils ne lâchent rien, nous non plus.

C’est tous ensemble qu’on va gagner !