Depuis des mois déclarations des politiciens reprises et martelées par les « grands » médias nous
l’affirment : les retraités sont des privilégiés. Pendant la pandémie ils seraient les seuls à ne pas avoir perdu de pouvoir d’achat. Ils « oublient » tous de rappeler que ce fameux pouvoir d’achat est
méthodiquement et régulièrement grignoté par l’augmentation du coût de la vie qui est toujours plus importante que celle des retraités.

C’était pour rappeler cette évidence que ceux-ci s’étaient rassemblés à Paris vendredi 1er octobre sur le parvis de Bercy devant le ministère des finances. Rassemblement à l’appel des syndicats (moins la CFDT sans doute satisfaite de nos conditions?) et associations de retraités. Bien qu’étant un appel pour l’Île de France, la participation n’a pas vraiment été celle escomptée : moins de 400 participants (trop proche sans doute de la manifestation inter-pro prévue mardi 5 octobre).

Les motifs de colère ne manquent pourtant pas, entre autres le projet gouvernemental d’augmenter le taux de la CSG en l’alignant sur celui des actifs. La revendication commune à tous les intervenants des différentes organisations étant l’augmentation des pensions et retraites en les indexant sur l’évolution du salaire moyen, et qu’aucune retraite ne soit désormais inférieure à 1000 euros.

Face aux menaces et projets de gel des pensions et retraites, les anciens actifs seront donc de nouveau dans la rue ce mardi 5 octobre, avec les autres travailleurs et précaires avec un catalogue de revendications qui n’en finit pas de s’allonger au fil des mois.

Nous y serons bien sûr.

Ramón Pino
groupe anarchiste Salvador Seguí