Happening des survivantes de la Porno Prostitution
Les colleuses de l’Amazone Paris, ainsi que des Femen, accompagnaient ces survivantes pour dire que cette loi est un début décisif dans la lutte contre les violences machistes mais qu’il y a à dénoncer la trop faible application de la loi ainsi que ses failles. En effet, la reconnaissance que la prostitution est une violence a mis fin à la répression des personnes prostituées et a ouvert la responsabilisation des clients prostitueurs en inversant la charge pénale. Au-delà de la dépénalisation de la prostitution, le plus important reste à faire : le nombre de parcours de sortie de la prostitution est inégalement réparti sur le territoire et très faible, et les interprétations varient d’un département à un autre. Selon la Fédération des actrices et acteurs de terrain et des survivantes de la prostitution, aux côtés des personnes prostituées (FACT-S), un peu plus de 3 000 personnes ont pu être accompagnées, sur seulement 34 % des départements dotés de commissions : donc, 2 000 parcours de sortie et 1 000 personnes ayant suivi un stage de sensibilisation à la lutte contre l’achat d’actes sexuels.
Il manque aussi des lieux d’accueil pour les femmes et les mineures apportant une réponse pertinente aux problématiques liées à la prostitution : suivi psychologique axé sur les psychotraumatismes et les addictions, accès au logement, à un titre de séjour, conseil et soutien juridique, accompagnement vers un emploi, etc. Comment concevoir que l’allocation de quelques centaines d’euros puissent permettre à quiconque de sortir de la prostitution ? Au minimum, le SMIC pourrait représenter une porte de sortie. Ce sont 2,4 milliards qui sont exigés pour assurer, sur 10 ans, la sortie de prostitution de toutes les personnes qui le souhaitent. Il est important, en outre, de lancer de grandes campagnes de prévention éduquant la population aux dommages causés par le système prostitutionnel, la banalisation de la violence et l’omniprésence de la pornographie dans la culture populaire.
Cette lutte pour l’abolition de la prostitution est menée par des survivantes, des femmes ayant échappé à cette violence, se reconstruisant et voulant aujourd’hui révéler la réalité de cette industrie et les hommes qui en profitent. Ce sont les voix de survivantes qui ont été diffusées pendant deux heures, pendant que les militantes tenaient des pancartes en silence.
Groupe Pierre Besnard
Le silence de Sibel
La précarité menstruelle : changer les règles !
IVG : mémoire féministe
19 novembre 2022 : une manif au goût amer pour le féminisme
La Mairie de Paris doit se mettre à table !
Iran Solidarité
L’extrême-droite et les femmes, à droite toute !
Infanticides, lever l’incompréhension
manifestation contre les violences faites aux femmes.
Sexe, genre et trans-activisme
Les invisibles de l’Université : les 130 agent.es de nettoyage de Jussieu ont gagné
Ballade communeuse dans le Paris populaire
Le manifeste des 343 a 50 ans.
Virus féministe contre le virus sexiste et capitaliste
Argentine : Aborto legal ya !
Partage de la contraception
Solidarité avec les femmes Polonaises ! Czarny Protest !
Marches des solidarités, Paris le 17 octobre
Les souffrances invisibles
Prendre le risque de vivre autrement
Violences de genre en explosion
Confinement : violences conjugales en hausse
COVID-19 : les femmes exposées et confinées
Le corps des femmes
Sarah Haidar, féministe et anarchiste !
Le non-Grenelle contre les violences conjugales
La peste brune contre les femmes
La mort de Camus
#Female Pleasure
Inventons, résistons, chantons 3ème CD des Chorâleuses
Femmes en exil. Les réfugiées espagnoles en France 1939-1942
Quand je veux, si je veux !
Le prix du ringard 2019
Dix petites anarchistes
Le procès d’Hélène Brion en 1918
Violences sexuelles au travail, le gouvernement contre l’AVFT !
C’est toute l’année qu’il faut lutter !
Berta Càceres, Presente !
Celles de 14
1 |
le 25 avril 2021 16:29:40 par Luisa |
Lorsque l’on évoque la prostitution, la mafia et les gangsters, on pense souvent à un milieu contrôlé exclusivement par des hommes.
Depuis plusieurs décennies, les choses ont changé dans le monde entier, à tel point que certaines femmes aujourd’hui sont à la tête de réseaux très puissants. Des femmes extrêmement dangereuses, sous couvert d’être une femme, une mère, voire une grand-mère, elles sont dans le crime organisé, les trafics en tous genres, y compris d’êtres humains. À chacune selon ses œuvres !
2 |
le 25 avril 2021 16:42:59 par Tabou |
Extrait de la BRP [Brigade de Répression du Proxénétisme] : - « Contrairement aux idées reçues, 80% des proxénètes sont des femmes. »