04.02.2021
Les personnes migrantes sont poursuivies par les polices de Bosnie, Croatie, Slovénie et Italie, le long de la route des Balkans, la seule voie possible quand on est en quête d’une vie meilleure ou qu’on fuit les guerres de son pays d’origine, causées par les États occidentaux champions de démocratie dans le but de s’assurer le contrôle géopolitique des zones d’intérêt. Quiconque leur vient en aide matériellement et moralement, est aujourd’hui sous le coup d’inculpations lourdes, destinées clairement à frapper les pratiques solidaires et salir leur valeur politique.
A Trieste les diligentes "forces de l’ordre", après avoir protégé la manifestation fasciste et raciste du 24 octobre dernier à Piazza Libertà, sont à présent occupées à poursuivre l’association Linea d’Ombra qui, conjointement aux jeunes femmes médecins et infirmières de Strada Si.Cura, y pratiquent la solidarité concrète avec les personnes à bout de forces de passage dans notre ville avant de reprendre le voyage.
L’accusation principale est "Délit de solidarité".
Cette activité concrète en marge des institutions est soumise depuis longtemps à des intimidations et des menaces de la part des institutions et des divers groupes de droite.
Mais les activistes sur cette place ne sont pas seules !
Un vaste réseau de soutien s’est formé autour d’elles, en ville mais pas seulement et s’est mise en mouvement pour contribuer à la tâche et soutenir activement leurs efforts.
Nous aussi nous sommes aux côtés Gianandrea et Lorena, de Linea d’Ombra et Strada Si.Cura et nous apporterons notre contribution pour repousser cette agression répressive.

Ni États ni frontières, il n’y a pas d’êtres humains illégaux !