Nouvelles internationales > Grâce à la dictature, un Noël de m... et une frustation sociale grandissante.
Nouvelles internationales
par Rubén Hernandez • le 23 décembre 2020
Grâce à la dictature, un Noël de m... et une frustation sociale grandissante.
Lien permanent : https://monde-libertaire.net/index.php?articlen=5324
Trad. Monica Jornet Groupe Gaston Couté FA
21.12.2020 tiré du journal El Libertario
Ces fêtes de noël, sous le signe de la pandémie en plus, auront sans aucun doute été les pires dont on se souvienne au Venezuela , et l’état d’esprit de millions de citoyens est celui du désespoir, du découragement, du pessimisme, de la frustration et du mécontentement. Une crise économique gigantesque est en train de frapper durement le porte-monnaie de l’ensemble de la population, qui paie les pots cassés d’une situation compliquée aux causes internes et externes, provoquée par les agissements cupides et égoïstes du grand capital national et étranger (y compris le chinois et le russe), par la semi-paralysie économique du fait de l’urgence sanitaire et par l’inefficacité et la mauvaise gestion du gouvernement en place, appelé à tort par certains "révolutionnaire", "bolivarien" et "socialiste". Comment le Venezuela pourrait-il ne pas aller mal avec son énorme dette extérieure sur le dos, sa faible productivité agricole et, en prime, des recettes insuffisantes au titre de l’exploitation transnationale des ressources minières et énergétiques (laquelle, soit dit en passant, est en train de détruire notre environnement) ?
C’est un noël de merde, que seuls les riches, les politicards "révolutionnaires" et "de l’opposition", ainsi que les vendus des médias, osent fêter. Ils ont même l’impudence, au beau milieu de cette malheureuse crise, d’adresser au peuple qui est dans la pauvreté et la misère, des messages d’espérance, de solidarité et de prospérité. Il est clair que ces individus ne sont pas touchés par la crise qui frappe le teste de la population alors même que le pays est quasiment en faillite.
Et comme il fallait s’y attendre, en pleine pandémie, l’État vénézuélien se devait de préserver le statu quo capitaliste, et a donc protégé la bourgeoise en adoptant certaines mesures ; c’est en ce sens que l’administration "socialiste" a libéré brutalement les prix, dévalué de façon conséquente la monnaie, réduit les coûts sociaux, assoupli le code du travail. Il favorise les transnationales et essaye de se mettre à jour pour le paiement de la dette "extérieure" [externa], qu’on devrait appeler "éternelle" [eterna].
Un noël de merde, marqué par le coût très élevé de la vie, le fort taux de chômage, des salaires de misère pour le plus grand nombre, la réduction des primes de travail, une pauvreté et une misère en hausse, un taux de change irrationnel et hors de contrôle, la pénurie de aliments subventionnés (distribués via Clap) et la situation dramatique de la santé publique.
Un noël de merde, reflet du malaise croissant de millions de vénézuéliens, lassés de la démagogie et du populisme aussi bien de la part des dirigeants gouvernementaux que des soi-disant opposants, et des procédés délinquants et sans scrupule de beaucoup de patrons, intermédiaires et vendeurs de détail qui ne se sont pas gênés pour saigner les gens, qui plus est, en pleine crise sanitaire du Covid 19.
Ne vous fiez donc pas trop à votre bonne étoile, sales politiciens et capitalistes car, tôt ou tard, le mécontentement social, perceptible dans les rues, peut vous péter à la gueule. Et il n’y aura peut-être pas de police, de Garde Nationale, d’armée ou d’unité armée quelle qu’elle soit, capable de contenir la colère populaire.
Ces fêtes de noël, sous le signe de la pandémie en plus, auront sans aucun doute été les pires dont on se souvienne au Venezuela , et l’état d’esprit de millions de citoyens est celui du désespoir, du découragement, du pessimisme, de la frustration et du mécontentement. Une crise économique gigantesque est en train de frapper durement le porte-monnaie de l’ensemble de la population, qui paie les pots cassés d’une situation compliquée aux causes internes et externes, provoquée par les agissements cupides et égoïstes du grand capital national et étranger (y compris le chinois et le russe), par la semi-paralysie économique du fait de l’urgence sanitaire et par l’inefficacité et la mauvaise gestion du gouvernement en place, appelé à tort par certains "révolutionnaire", "bolivarien" et "socialiste". Comment le Venezuela pourrait-il ne pas aller mal avec son énorme dette extérieure sur le dos, sa faible productivité agricole et, en prime, des recettes insuffisantes au titre de l’exploitation transnationale des ressources minières et énergétiques (laquelle, soit dit en passant, est en train de détruire notre environnement) ?
C’est un noël de merde, que seuls les riches, les politicards "révolutionnaires" et "de l’opposition", ainsi que les vendus des médias, osent fêter. Ils ont même l’impudence, au beau milieu de cette malheureuse crise, d’adresser au peuple qui est dans la pauvreté et la misère, des messages d’espérance, de solidarité et de prospérité. Il est clair que ces individus ne sont pas touchés par la crise qui frappe le teste de la population alors même que le pays est quasiment en faillite.
Et comme il fallait s’y attendre, en pleine pandémie, l’État vénézuélien se devait de préserver le statu quo capitaliste, et a donc protégé la bourgeoise en adoptant certaines mesures ; c’est en ce sens que l’administration "socialiste" a libéré brutalement les prix, dévalué de façon conséquente la monnaie, réduit les coûts sociaux, assoupli le code du travail. Il favorise les transnationales et essaye de se mettre à jour pour le paiement de la dette "extérieure" [externa], qu’on devrait appeler "éternelle" [eterna].
Un noël de merde, marqué par le coût très élevé de la vie, le fort taux de chômage, des salaires de misère pour le plus grand nombre, la réduction des primes de travail, une pauvreté et une misère en hausse, un taux de change irrationnel et hors de contrôle, la pénurie de aliments subventionnés (distribués via Clap) et la situation dramatique de la santé publique.
Un noël de merde, reflet du malaise croissant de millions de vénézuéliens, lassés de la démagogie et du populisme aussi bien de la part des dirigeants gouvernementaux que des soi-disant opposants, et des procédés délinquants et sans scrupule de beaucoup de patrons, intermédiaires et vendeurs de détail qui ne se sont pas gênés pour saigner les gens, qui plus est, en pleine crise sanitaire du Covid 19.
Ne vous fiez donc pas trop à votre bonne étoile, sales politiciens et capitalistes car, tôt ou tard, le mécontentement social, perceptible dans les rues, peut vous péter à la gueule. Et il n’y aura peut-être pas de police, de Garde Nationale, d’armée ou d’unité armée quelle qu’elle soit, capable de contenir la colère populaire.
PAR : Rubén Hernandez
El Libertario
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