Dans un sale État > Nos libertés valent plus que leur pouvoir sécuritaire et autoritaire
Dans un sale État
par Juste une étincelle noire - FA Lyon • le 16 août 2017
Nos libertés valent plus que leur pouvoir sécuritaire et autoritaire
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Dans une ambiance de recadrage puis d’éjection du chef des armées, que la nouvelle loi antiterroriste fut adoptée par le sénat le 18 juillet dans une indifférence totale. Notre cher petit « Bonaparte » nous avait annoncé avec fierté la fin de l’état d’urgence pour l’automne, tout en se gardant bien de décrire que ces mêmes mesures allaient entrer dans le droit commun et donc dans la loi qui régit nos vies de tous les jours. L’assemblée nationale ratifiera ce projet de lois à l’automne sans nul doute.
Parmi nombre de mesures qui entreront en vigueur, on retrouve sans surprise:
* Les perquisitions administratives (renommées avec « humour » « visites et saisies ») et les assignations « à domicile » sous le nom « mesures individuelles de surveillance » sont de retours. Elles concerneront « toute personne à l’égard de laquelle il existe des raisons sérieuses de penser que son comportement constitue une menace d’une particulière gravité pour la sécurité et l’ordre publics » et dureront 3 mois qui pourront être renouvelés. Ces mêmes personnes pourront également être équipées d’un bracelet électronique, et devront pointer trois fois par semaine au commissariat. Une petite différence à noter quand même, la personne ne pourra plus être assignée à un territoire plus petit que sa commune, précédemment la personne était assignée à résidence.
Avant l’état d’urgence, c’était le juge d’instruction ou le juge de privation des libertés qui décidait d’assigner, ou non, une personne à résidence, rappelons que ces juges ne sont pas nommés par l’état.
Avec l’état d’urgence et maintenant l’entrée dans la loi, ces 2 mesures pouvaient et peuvent toujours être du ressort du préfet (chose importante, ils sont nommés par l’État), qui peut décider d’assignation à résidence notamment juste sur des « notes blanches », documents anonymes et pas toujours très précis, rédigés par les services de renseignement.
Mais, braves gens, dormez tranquille, nos cher-e-s membres du sénat ont mis des gardes fous, ainsi ces 2 mesures sont limitées dans le temps et donc le 31 décembre 2021 notre haute assemblée pourra reconduire ces mesures si elle les juge « pertinentes ».
* On retrouve encore notre préfet comme seul décideur de « l’instauration d’un périmètre de protection » sur simple soupçons qu’un événement est à risque. Cette même zone pourra comporter des filtrages avec fouilles et palpations avec l’aide d’agents de sécurité privée. La police, pour certains événements, se privatise, capitalisme quand tu nous tiens.
* Les services de renseignement seront dorénavant aussi autorisés à faire des écoutes des communications hertziennes en plus de la surveillance numérique.
* Les contrôles des zones frontalières vont être étendus, ainsi, là où avant les polices contrôlaient dans les gares et aux frontières, elles pourront dorénavant faire des contrôles et des fouilles dans les zones avoisinantes, sans donner évidement de limites géographique exactes de ces zones. À noter que les contrôles et fouilles dans ces zones ne sont pas soumis à des justifications précises du pourquoi, contrairement au reste du territoire. On ne peut douter de l’augmentation des contrôles aux faciès. À noter que pour le contre sommet du G20 à Hambourg, les agents de la SNCF avaient été mis à contribution en étant appelé à dénoncer toute personne ressemblant de près ou de loin à un-e « altermondialiste ».
Sous couvert de lutte antiterroriste l’État assoie un peu plus son pouvoir autoritaire aux travers de lois toujours plus liberticides qui entrent dans le droit commun et donc dans nos vies. L’État nous impute de nos libertés dans l’indifférence quasi totale, les médias TV se gardant bien de nous informer de ces nouvelles lois qui, pourtant, sont gravissimes. Ainsi sur de simples soupçons de la part des autorités (polices, renseignement généraux, …) certaines personnes se verront privées de leur liberté.
On a pu déjà malheureusement les « tester » lors notamment de la cop21 à Paris ou plusieurs dizaines de militant-e-s écologistes, altermondialistes ont été arrêtés, leurs appartements fouillés et ont été au final assignés à résidence pour soi-disant « protéger l’ordre public ».
Plus récemment, l’état d’urgence a servi contre les militant-e-s, syndicalistes, et autres personnes opposées à loi travail El Khomri. On a pu ainsi voir se multiplier les perquisitions administratives, les assignations à résidence et même la mise en place, lors d’une manif à Paris, du fameux « périmètre de protection » qui n’était en fait que la tentative d’empêcher les personnes de défiler et d’exprimer leur rejet de la loi travail. Sous couvert de la protection des manifestants contre les méchant-e-s « casseu-se-r-s », l’État avait créé une petite piste en rond pour défiler avec des contrôles et fouilles dans toutes les rues adjacentes.
Nous ne pouvons que dénoncer ces dérives sécuritaires et autoritaires du pouvoir en place qui se sert de la peur pour restreindre, voir amputer, nos libertés. Tout le monde a pu constater que l’état d’urgence ne pouvait pas empêcher les attentats terroristes, ce n’est donc pas en mettant ces mêmes mesures dans la loi que cela changera. Par contre, on ne peut douter que l’État saura se servir de tout son nouvel arsenal sécuritaire contre les mouvements de contestation contre la nouvelle loi travail ainsi que contre toutes les futures mesures attaquant nos droits.
Contre l’État, ses mesures sécuritaires et autoritaires, leurs rêves sont nos cauchemars !
Nos libertés valent plus que leur pouvoir sécuritaire
Sans nous, ils ne sont rien, re-prenons nos vies en mains !
Parmi nombre de mesures qui entreront en vigueur, on retrouve sans surprise:
* Les perquisitions administratives (renommées avec « humour » « visites et saisies ») et les assignations « à domicile » sous le nom « mesures individuelles de surveillance » sont de retours. Elles concerneront « toute personne à l’égard de laquelle il existe des raisons sérieuses de penser que son comportement constitue une menace d’une particulière gravité pour la sécurité et l’ordre publics » et dureront 3 mois qui pourront être renouvelés. Ces mêmes personnes pourront également être équipées d’un bracelet électronique, et devront pointer trois fois par semaine au commissariat. Une petite différence à noter quand même, la personne ne pourra plus être assignée à un territoire plus petit que sa commune, précédemment la personne était assignée à résidence.
Avant l’état d’urgence, c’était le juge d’instruction ou le juge de privation des libertés qui décidait d’assigner, ou non, une personne à résidence, rappelons que ces juges ne sont pas nommés par l’état.
Avec l’état d’urgence et maintenant l’entrée dans la loi, ces 2 mesures pouvaient et peuvent toujours être du ressort du préfet (chose importante, ils sont nommés par l’État), qui peut décider d’assignation à résidence notamment juste sur des « notes blanches », documents anonymes et pas toujours très précis, rédigés par les services de renseignement.
Mais, braves gens, dormez tranquille, nos cher-e-s membres du sénat ont mis des gardes fous, ainsi ces 2 mesures sont limitées dans le temps et donc le 31 décembre 2021 notre haute assemblée pourra reconduire ces mesures si elle les juge « pertinentes ».
* On retrouve encore notre préfet comme seul décideur de « l’instauration d’un périmètre de protection » sur simple soupçons qu’un événement est à risque. Cette même zone pourra comporter des filtrages avec fouilles et palpations avec l’aide d’agents de sécurité privée. La police, pour certains événements, se privatise, capitalisme quand tu nous tiens.
* Les services de renseignement seront dorénavant aussi autorisés à faire des écoutes des communications hertziennes en plus de la surveillance numérique.
* Les contrôles des zones frontalières vont être étendus, ainsi, là où avant les polices contrôlaient dans les gares et aux frontières, elles pourront dorénavant faire des contrôles et des fouilles dans les zones avoisinantes, sans donner évidement de limites géographique exactes de ces zones. À noter que les contrôles et fouilles dans ces zones ne sont pas soumis à des justifications précises du pourquoi, contrairement au reste du territoire. On ne peut douter de l’augmentation des contrôles aux faciès. À noter que pour le contre sommet du G20 à Hambourg, les agents de la SNCF avaient été mis à contribution en étant appelé à dénoncer toute personne ressemblant de près ou de loin à un-e « altermondialiste ».
Sous couvert de lutte antiterroriste l’État assoie un peu plus son pouvoir autoritaire aux travers de lois toujours plus liberticides qui entrent dans le droit commun et donc dans nos vies. L’État nous impute de nos libertés dans l’indifférence quasi totale, les médias TV se gardant bien de nous informer de ces nouvelles lois qui, pourtant, sont gravissimes. Ainsi sur de simples soupçons de la part des autorités (polices, renseignement généraux, …) certaines personnes se verront privées de leur liberté.
On a pu déjà malheureusement les « tester » lors notamment de la cop21 à Paris ou plusieurs dizaines de militant-e-s écologistes, altermondialistes ont été arrêtés, leurs appartements fouillés et ont été au final assignés à résidence pour soi-disant « protéger l’ordre public ».
Plus récemment, l’état d’urgence a servi contre les militant-e-s, syndicalistes, et autres personnes opposées à loi travail El Khomri. On a pu ainsi voir se multiplier les perquisitions administratives, les assignations à résidence et même la mise en place, lors d’une manif à Paris, du fameux « périmètre de protection » qui n’était en fait que la tentative d’empêcher les personnes de défiler et d’exprimer leur rejet de la loi travail. Sous couvert de la protection des manifestants contre les méchant-e-s « casseu-se-r-s », l’État avait créé une petite piste en rond pour défiler avec des contrôles et fouilles dans toutes les rues adjacentes.
Nous ne pouvons que dénoncer ces dérives sécuritaires et autoritaires du pouvoir en place qui se sert de la peur pour restreindre, voir amputer, nos libertés. Tout le monde a pu constater que l’état d’urgence ne pouvait pas empêcher les attentats terroristes, ce n’est donc pas en mettant ces mêmes mesures dans la loi que cela changera. Par contre, on ne peut douter que l’État saura se servir de tout son nouvel arsenal sécuritaire contre les mouvements de contestation contre la nouvelle loi travail ainsi que contre toutes les futures mesures attaquant nos droits.
Contre l’État, ses mesures sécuritaires et autoritaires, leurs rêves sont nos cauchemars !
Nos libertés valent plus que leur pouvoir sécuritaire
Sans nous, ils ne sont rien, re-prenons nos vies en mains !
PAR : Juste une étincelle noire - FA Lyon
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1 |
le 19 août 2017 10:12:24 par bb23 |
bravo