La partie de bonneteau continue

Non je ne suis pas devenu fou, en fait ce qui s’est passé pour sa désignation, est un pur exemple de ce que dénoncent les anarchistes depuis très très longtemps. Donc oui merci tant il en est, que ce tour de passe-passe malhonnête, ait ouvert les yeux à certaines et certains qui croyaient encore que les élections servent à quelque chose et que placer le pouvoir dans des mains douteuses, certes élues, est un exercice, aventureux et dangereux.

Une partie truquée d’avance
Les politiciens et les politiciennes sont des organisateurs de parties de bonneteau, vous savez ce genre de jeu, qui s’organise à la sauvette dans la rue, sur un carton haut avec quelques cartes et où, il faut trouver la seule carte d’une couleur, après manipulations frauduleuses. Vous misez, on vous laisse gagner un peu et après vous perdez, vous regagnez et au final on vous refait le contenu de votre porte-monnaie. Vous protestez et soudainement ceux que vous preniez comme des joueurs, joueuses comme vous s’avèrent être des complices, et on vous prie, de vous calmer puis ensuite de foutre le camp, sinon ça va cogner.

Analogie
Vous avez lu cette analogie ? Certes cela ne reflète pas toutes les subtilités et coups vaches que peuvent faire les politicards, mais bon avouez que ça résume un peu beaucoup le jeu politique depuis fort longtemps. Le pouvoir tel qu’il est exercé est basé sur la tromperie et les dindons c’est nous.

Aucun risque
La différence entre le système du pouvoir politique et la société civile, le malhonnête en politique peut tout oser, mais vraiment tout. Il, elle peut le faire, il n’y a aucun risque, rien. Destitution, une procédure bien compliquée, voire impossible, car comme au bonneteau les complices ne voteront jamais pour la destitution. Me revoilà, à citer encore le bonneteau, décidément. C’est bien construit n’est-ce pas comme système de pouvoir non ? Enfin si on se place du point de vue du pouvoir, mais pas du nôtre.

L’opposition ?
L’opposition la solution ? Évidemment, non. Un vrai théâtre avec de piètres comédiennes et comédiens. Ça vocifère, ça pousse des cris d’orfraies, ça vilipende. C’est assez normal, vu qu’eux se sont fait rouler, par plus malhonnêtes qu’eux. Déjà qu’on nous roule avec les promesses non tenues, je ne vais tout de même pas les plaindre.
Une révolte ?
Ne comptez pas dessus, aucun parti n’appellera une révolte. Quelques manifestations, sans effet, ou seras conviée ‘’ la population ‘’. Et puis rien. Pourquoi ? C’est assez simple, les élues et élus et autres politicardes et politicards, n’ont aucun intérêt à casser et changer ce système dont ils, elles profitent grassement, abondamment. Songeons aux indemnités empochées et aux financement des partis politiques calculés sur la base des résultats des élections.
Ces gens jouent sur le temps, long dans l’espoir un jour de détenir le pouvoir en agissant en malhonnête. Malhonnêteté qu’elles et ils dénoncent en étant dans l’opposition.
Le temps long, sauf que nous, ce n’est pas dans un an ou deux, qu’on a besoin de vivre dignement. De plus la misère dure depuis des siècles et le temps long des politiciennes et politiciens a-t-il changé quoi que ce soit à la misère ? Non. Par contre pour leurs carrières c’est comme des parties d’échecs où, chacune et chacun place ses pions, pour une partie dont nous faisons les frais. Ce sont eux qui misent et nous qui casquons, mince encore la partie de bonneteau.

Arrêtons la partie !
C’est le seul moyen que cela cesse. Seule une révolution libertaire nous débarrassera à jamais de cette clique malfaisante, malhonnête qui nous fait endurer dans tous les pays du monde des souffrances inimaginables, perpétuelles. Voter ne changera rien, nous le voyons aujourd’hui. Faisons grossir le nombre de révolutionnaires et ensemble, mettons fin à cette domination. Ne comptons que sur nous même pour changer le vieux monde !

Frédéric CLERE
Groupe Commune de Paris.