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par Patote • le 23 juillet 2018
« Les Echos mensuels de la crème » sur Radio-Libertaire
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Article extrait du « Monde libertaire » n° 1793 de mars 2018
L’émission « Radio Lap » a reçu le 8 février des étudiants de Paris-VIII - Saint-Denis afin de discuter à la fois de la réforme universitaire, des enjeux de la nouvelle plate-forme de sélection des bacheliers appelée Parcoursup (encore illégale à ce jour) et de l’occupation des exilé.e.s au sein du bâtiment A de Paris-VIII. Luttes et autogestion étaient donc au programme. Suivez bien le calendrier des manifestations, rassemblements et autres mouvements pour empêcher la sélection universitaire, qui mettrait fin à l’université pour tous, et le glissement vers un statut uniquement économique des étudiants.
Communiqué des occupant.es de Paris-VIII (blog : https://blogs.mediapart.fr/les-exilees-occupantes-de-paris-8)
Le bâtiment A de l’université Paris-VIII est occupé depuis le mardi 30 janvier 2018 par des personnes exilé.e.s et leurs soutiens. Notre occupation s’inscrit dans le mouvement général de protestation contre les politiques migratoires européennes indignes et dans la continuité des occupations d’universités à Grenoble, Lyon, Nantes, et dans d’autres villes. De l’enfer de la Libye aux conditions d’« accueil » aux frontières de Schengen, des dizaines de milliers de noyé.e.s en Méditerranée au harcèlement policier à la porte de la Chapelle et à la Villette, la politique migratoire européenne et française continue de s’illustrer par son racisme et son inhumanité.
Dans les prochains mois, le gouvernement français va faire voter la loi Asile et immigration. Sous couvert d’améliorer l’accueil d’une faible proportion de personnes obtenant l’asile, cette loi condamne la majorité des exilé.e.s à la déportation, à l’enfermement ou à la clandestinité. Dans le même temps, le pouvoir exécutif organise la répression et les expulsions jusque dans les centres d’accueil et d’hébergement (circulaire Collomb et règlement de Dublin) poussant les exilé.e.s à dormir dans la rue plutôt que dans ces lieux. Les personnes exilé.e.s participant à l’occupation en ont fait l’expérience.
Depuis le 30 janvier, les exilé.e.s et leurs soutiens sont en négociation avec la présidence de l’université sur plusieurs points : besoins logistiques (libre circulation, accès à des douches) et délocalisation de l’occupation. En effet, la direction a proposé aux exilé.e.s de se déplacer vers des amphithéâtres de l’université, qui ne peuvent pas répondre aux besoins inhérents à une vie de groupe. La direction, face aux réserves exprimées par les exilé.e.s sur ces nouveaux locaux n’a pas hésité à brandir la menace de l’intervention policière, tout en se cachant derrière l’image de l’université comme étant militante. Ce blog, lancé le 6 février, a pour objectif de rendre compte de l’actualité de la situation de l’occupation, et de l’évolution des négociations avec la présidence et les UFR de l’université Paris-VIII.
Communiqué des occupant.es de Paris-VIII (blog : https://blogs.mediapart.fr/les-exilees-occupantes-de-paris-8)
Le bâtiment A de l’université Paris-VIII est occupé depuis le mardi 30 janvier 2018 par des personnes exilé.e.s et leurs soutiens. Notre occupation s’inscrit dans le mouvement général de protestation contre les politiques migratoires européennes indignes et dans la continuité des occupations d’universités à Grenoble, Lyon, Nantes, et dans d’autres villes. De l’enfer de la Libye aux conditions d’« accueil » aux frontières de Schengen, des dizaines de milliers de noyé.e.s en Méditerranée au harcèlement policier à la porte de la Chapelle et à la Villette, la politique migratoire européenne et française continue de s’illustrer par son racisme et son inhumanité.
Dans les prochains mois, le gouvernement français va faire voter la loi Asile et immigration. Sous couvert d’améliorer l’accueil d’une faible proportion de personnes obtenant l’asile, cette loi condamne la majorité des exilé.e.s à la déportation, à l’enfermement ou à la clandestinité. Dans le même temps, le pouvoir exécutif organise la répression et les expulsions jusque dans les centres d’accueil et d’hébergement (circulaire Collomb et règlement de Dublin) poussant les exilé.e.s à dormir dans la rue plutôt que dans ces lieux. Les personnes exilé.e.s participant à l’occupation en ont fait l’expérience.
Depuis le 30 janvier, les exilé.e.s et leurs soutiens sont en négociation avec la présidence de l’université sur plusieurs points : besoins logistiques (libre circulation, accès à des douches) et délocalisation de l’occupation. En effet, la direction a proposé aux exilé.e.s de se déplacer vers des amphithéâtres de l’université, qui ne peuvent pas répondre aux besoins inhérents à une vie de groupe. La direction, face aux réserves exprimées par les exilé.e.s sur ces nouveaux locaux n’a pas hésité à brandir la menace de l’intervention policière, tout en se cachant derrière l’image de l’université comme étant militante. Ce blog, lancé le 6 février, a pour objectif de rendre compte de l’actualité de la situation de l’occupation, et de l’évolution des négociations avec la présidence et les UFR de l’université Paris-VIII.
PAR : Patote
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