Ne reculant devant aucune dépense, le Monde libertaire a envoyé deux reporters libertaires à la rencontre de deux lieux, deux manifestations...

Le Calvados, ça remue !

Tôt ce matin, des blocages routiers étaient en place, précédemment organisés par les AG comme partout ailleurs.

A Caen, le lycée Malherbe a, lui aussi, été bloqué mais les forces du désordre avaient été bien renseignées et, comme pour les blocages routiers, ont prié les manifestants de bien vouloir déguerpir, avec toute la délicatesse qu’on leur connaît.

A 11 h, à Caen, la manifestation appelée par l’intersyndicale se mettait en mouvement. Les organisateurs annoncent 20.000 personnes, et les zautorités 10.200 (on cherche encore en vain ces 200 pèlerins dénombrés selon une méthode certainement à la pointe de la technoscience).
La vérité se situe probablement entre les deux mais c’est vrai que, de mémoire de normands, les records (sans médaille) ont probablement été battus.

La liaison Calvados de la FA était présente et a pu nouer plusieurs contacts. Nous avons aussi été satisfaits de constater un ton très anar et des slogans qui sont souvent les nôtres, notamment de la part d’une jeunesse motivée et probablement consciente de l’avenir que leur propose le système politico-capitaliste.

Curieusement, zéro bleusaille avant, pendant et après la manif, laquelle s’est conclue vers 14 place St-Sauveur par une AG.
Une nouvelle manifestation démarre à 18 h.
D’autres blocages auront certainement lieu.

Les Caennais cette fois ne lâcheront pas l’affaire facilement et nous nous réjouissons de constater le nombre de personnes ayant vraiment pris conscience de tous les enjeux du moment : attaques sociales, racistes, autoritaires et violentes, sexistes, écologistes, sans oublier la dénonciation du génocide de Gaza.

Ce soir, la Liaison est à Vire. La ville est plus calme bien sûr. 300 personnes présentes, apparemment pas de problèmes à cette heure.

Philippe, Liaison Calvados

"Et plus que l’air marin la douceur angevine..."

5.300 manifestants à Angers selon la presse... Du monde en tout cas.
J’étais avec mon drapeau, quatre personnes sont venues me parler, me demander ce qu’était la FA, comment adhérer... Impressionnant.
J’ai eu l’occasion de dire quelques mots à une journaliste de Ouest-France. Mais le fait que j’appelle à la fin du capitalisme n’a pas été retenu. Dommage.

Julien dénonce « la consolidation d’un pouvoir qui n’a jamais été aussi antisocial ». OUEST-FRANCE