Il Quarto Stato. 1901. Peinture de Giuseppe Pellizza

Ces soi-disant représentants du peuple dont un nombre certain de millionnaires ont donc décidé que nous devions mourir au travail. Nous, qui n’avons que notre force de travail n’aurions donc pas le droit à un repos mérité et à quelques moments de tranquillité arrachés au capitalisme. Nous qui étions si essentiels à leur vie minable de riches qui s’engraissent sur notre dos de laborieux. Parce que oui, c’est en pillant nos communs que ces libéraux survivent, ils baissent leurs impôts et allègent leurs cotisations patronales à notre système social de solidarité. C’est clairement le retour d’une société archaïque, pour peu qu’elle n’aie jamais cessé.

Mourir au travail parce que le pays est endetté ! C’est eux qui ont créé cette dette ! Elle ne sert même pas à assurer une vie plus douce à tout un chacune. Ces endettements ne vont pas s’arrêter. Parce que ça leur rapporte ! C’est eux qui touchent les intérêts.

Ces dents longues ont déjà ruiné l’Afrique et les pays dits en développement, maintenant que tout se pense à un niveau planétaire, ils mettent à genou tous les exploités. Notre combat passe obligatoirement par une solidarité internationale par delà et grâce à nos différences, en s’inspirant des paysans avec Via Campesina.

Le temps est venu de faire le pas de côté, de sortir de l’esclavage et d’entrer dans la résistance à cette dictature mondiale des marchés. Elle n’hésitera pas à tuer comme elle le fait déjà un peu partout sur la planète par la faim ou les armes. Il est temps de se lever et de mettre fin à cette servitude volontaire. Nous n’avons pas besoin d’eux, sans nous ils ne sont rien !

Prenons les armes de l’imagination et construisons ce monde d’entraide où la liberté et l’autonomie de tout un chacune puisse être assurées et soient les valeurs fondamentales de cette société nouvelle. Sa base ? L’anarchie !