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Dans un sale État
par Groupe Henri Laborit • le 24 février 2023
PÉDAGOGIE DU PRINTEMPS
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Cinq appels à la grève contre la réforme des retraites…
Il convient de faire un point d’étape.
Où en sommes nous ?
La mobilisation contre cette réforme ne faiblit pas, nous sommes toujours aussi nombreux·ses à défiler dans les rues, à crier notre désaccord. Le front de l’intersyndicale est toujours aussi uni, malgré les dissensions et les tensions qui apparaissent ici ou là. Mais on dépense moins d’énergie à maintenir notre cohésion qu’à combattre l’injustice. Ne nous plaignons pas de cette efficacité nouvelle.
Bien sûr, nous sommes différents, nous n’avons pas les mêmes ambitions... Pour certains, la victoire sera l’abandon de l’âge de départ à 64 ans. Pour nous, la bataille contre le salariat et la capitalisme continue. Mais nous sommes toujours ensemble dans le combat.
Le peuple crie ; le pouvoir n’entend pas...
Le pouvoir s’entête dans sa folie, mais il perd confiance. Malgré une apparente solidité, on sent qu’il s’inquiète, qu’il est près de vaciller. Et plus longtemps il maintiendra ses positions, plus il s’affaiblira.
Il est déjà trop tard pour ce gouvernement : il a déjà perdu.
Il peut revenir sur ce qu’il ne voulait absolument pas lâcher, l’âge du départ à la retraite, et il ouvre la brèche dans laquelle nous pourrons nous engouffrer, perdant ainsi toute sa crédibilité.
Il peut aussi rester sur ses certitudes, rester sourd aux cris du peuple, mais alors, il amplifiera notre colère, notre combat, jusqu’à la victoire.Dans les deux cas, il a déjà perdu
Ah ! La pédagogie !
Ce gouvernement aime la pédagogie ?
Notre pédagogie, c’est celle de l’action directe : grèves et manifestations. Il nous faut passer à un autre degré de pédagogie d’action directe par le blocage du pays. Nous avons d’autres outils dans notre besace, ceux du Père Emile Pouget, l’auteur du livre Le sabotage.
Que le peuple crie, le gouvernement s’en fiche. Il reste muré dans ses certitudes, dans cette arrogance des dominants, dans le mépris du peuple !
Mais, de quoi tire-t-il sa légitimité ce gouvernement ? Des élections ? Ah mais parlons en des élections...
Macron dit : "Dans mon programme, il y avait cette réforme des retraites, avec départ à 65 ans et vous avez voté pour moi. C’est donc que vous étiez d’accord ! "
Et voila le piège des élections mis à nu : le peuple désigne un chef, et c’est comme s’il lui donnait l’autorisation de faire ce qu’il veut sans en rendre compte.
Mais, la partie du peuple qui croit encore au vote, a voté contre la montée du fascisme et l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir, ni pour Macron, ni pour son projet de casse des acquis sociaux.
Et puis, on sait bien que les élections sont des pièges : comment peut on déléguer ainsi sa capacité de décision, comment peut on voter quand on n’est d’accord que sur une partie du programme ? Ah, c’est du tout ou rien ? Sinon vous faites le jeu des fachos ? Belle démocratie ! A gerber oui !
Contre la misère et la précarité : Révolution sociale et libertaire !
Ni dieu ni maître
Vive l’anarchie
Groupe Henri Laborit
PAR : Groupe Henri Laborit
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1 |
le 3 mars 2023 11:37:31 par gilles john |
Les électeurs sont des criminels ( Libertad ) ou des cons , certains ou certaines
peuvent être les deux à la "foi".