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Chroniques du temps réel
par Bernard • le 9 avril 2017
Les habits neufs du châtelain
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L’est bien biau not’ seigneur du châtiau. Rien qu’à le zieuter, nous donne des frissons. C’est point tous les jours qu’on peut l’voir parader par nos ch’mins alors, quand ça s’passe, faut pas l’rater. A matines, dans la chapelle du domaine, toujours l’premier à s’faire voir le missel à la main mais par nos ch’mins, y a risque de boue et de mauvaises rencontres.
Ce matin, le v’là-t’y pas à nous faire tout son boniment de prétendant au trône. Dans l’temps, l’Pape de Rome venait faire ses salamalecs avant de poser la couronne sur la tête de l’élu du triangle avec un œil dedans. « Et Pape a dit et Papada, Loulou je te fais roy du royaume, profites-en bien… »
Tous les autres rejoignaient le troupiau des obéissants. Pasque ne point accepter le chef du troupiau, c’était s’attirer les foudres du mec sur son nuage. Alors, le Loulou ou tous les autres loustiques de son acabit… y z’en profitaient bien, les salopiaux !
Maint’nant que not’ Dame la République, elle a dit que les roys on n’en voulait plus ; que le pape est retourné bouder dans son coin laissant au troupiau le droit de se choisir son chef ; y a bousculade des prétendants au titre. Fini les « Fiston, j’appelle l’homme à la mitre et j’te laisse les clés d’la boutique. » alors les futurs repreneurs, y s’parent de leurs plus biaux atours, y zieutent pour voir comment gruger le peuple en lui servant des menteries qui lui plaisent et zou… y a pu qu’à cueillir le trône quand tout le monde roupille.
Not’ seigneur du château a une rude concurrence et ça, l’a biau faire tous les efforts possibles et inimaginables, ça dépasse son entendement. Lui qui crache pas sur l’tit bout du p’tit Jésus tous les dimanches, lui qui fait d’l’œil au Saint Siège en récitant des « in nomine Patris, et Filii, et Spiritus Sancti » à tour de bras pour que l’autre… y voye bien que… « Filii » c’est un signe… peut pas comprendre que le trône tombe pas tout droit dans son escarcelle.
Pendant ce temps, sont là, les autres, à tourner autour du fameux trône comme un bataillon de marmousets qu’auraient mangé trop d’pommes trop vertes.
Et puis, y a l’peuple souverain qui tourne autour de ces bestiaux comme au comice agricole, tâtant les programmes, soupesant les promesses et repartant en se grattant la tête pas sûr d’avoir envie de choisir.
Surtout qu’y a le jeune margoulin échappé du palais (cf la chronique "le fugitif") qui va manger à tous les râteliers avec la bénédiction des rentiers du bourg . Lui, il beugle un bon coup et hop, v’là-t’y pas que ça accourt de partout pour l’aider à bousculer les autres filous. Et puis y a l’aut’ qui fait fureur avec son armée de loups à piau de mouton. Not’ seigneur du châtiau, en est tout chafouin d’avoir pas osé braver la justice comme la blonde cheffe de meute. Pi y a encore les aut’…
Not’ bon maître du châtiau, l’a eu la point bonne idée de donner de l’ouvrage à sa dame et maintenant, y des marauds de juges et de gratte-gazettes qui hurlent à la filouterie. Vont chercher des poux sur la tête au châtelain en disant que sa dame se serait vautrée dans les travaux fictifs. Les incultes. Pi y la progéniture qui se serait servi à pleines poignées dans les coffres de la République avant de se faire rançonner par leurs Thénardier de parents. Pi y a les costumes qui coûtent une petite fortune…
Costumes, emplois fictifs…. Les marauds de juges et de gratte-gazettes !
Il y a de longues années, vivait un empereur qui aimait plus que tous les habits neufs, qu’il dépensait tout son argent pour être bien habillé. Il ne se souciait pas de ses soldats, ni du théâtre, ni de ses promenades dans les bois, si ce n’était pour faire le montre de ses vêtements neufs. […]
Un jour, arrivèrent deux escrocs qui affirmèrent être tisserands et être capables de pouvoir tisser la plus belle étoffe que l’on pût imaginer. Non seulement les couleurs et le motif seraient exceptionnellement beaux, mais les vêtements qui en seraient confectionnés posséderaient l’étonnante propriété d’être invisibles aux yeux de ceux qui ne convenaient pas à leurs fonctions ou qui étaient simplement idiots.
"Ce serait des vêtements précieux", se dit l’empereur. "Si j’en avais de pareils, je pourrais découvrir qui, de mes sujets, ne sied pas à ses fonctions et départager les intelligents des imbéciles ! Je dois sur le champ me faire tisser cette étoffe!" Il donna aux deux escrocs une avance sur leur travail et ceux-ci se mirent à l’ouvrage.
Ils installèrent deux métiers à tisser, mais ils firent semblant de travailler. […]
"Je voudrais bien savoir où ils en sont avec l’étoffe!", se dit l’empereur. Mais il se sentait mal à l’aise à l’idée qu’elle soit invisible aux yeux de ceux qui sont sots ou mal dans leur fonction. Il se dit qu’il n’avait rien à craindre pour lui-même, mais préféra dépêcher quelqu’un d’autre pour voir comment cela se passait. […]
"Je vais envoyer mon vieux et honnête ministre auprès des tisserands", se dit l’empereur. […]
Le vieux et bon ministre alla donc dans l’atelier où les deux escrocs étaient assis, travaillant sur leurs métiers vides. "Que Dieu nous garde!", pensa le ministre en écarquillant les yeux. "Je ne vois rien du tout!" Mais il se garda bien de le dire. […]
"Eh bien, qu’en dites-vous ?", demanda l’un des tisserands.
"Oh, c’est ravissant, tout ce qu’il y a de plus joli !", répondit le vieux ministre, en regardant au travers de ses lunettes. […]
Les deux escrocs exigèrent encore plus d’argent, plus de soie et plus d’or pour leur tissage. Ils mettaient tout dans leurs poches et rien sur les métiers; mais ils continuèrent, comme ils l’avaient fait jusqu’ici, à faire semblant de travailler.
L’empereur envoya bientôt un autre honnête fonctionnaire pour voir où en était le travail et quand l’étoffe serait bientôt prête. Il arriva à cet homme ce qui était arrivé au ministre: il regarda et regarda encore, mais comme il n’y avait rien sur le métier, il ne put rien y voir.[…]
"Je ne suis pas sot, se dit le fonctionnaire; ce serait donc que je ne conviens pas à mes fonctions? Ce serait plutôt étrange, mais je ne dois pas le laisser paraître!" […]
"Oui, c’est tout-à-fait merveilleux!", dit-il à l’empereur. […]
Dans la ville, tout le monde parlait de la magnifique étoffe, et l’empereur voulu la voir de ses propres yeux tandis qu’elle se trouvait encore sur le métier. […]
"Comment!, pensa l’Empereur, mais je ne vois rien! C’est affreux! Serais-je sot? Ne serais-je pas fait pour être empereur? Ce serait bien la chose la plus terrible qui puisse jamais m’arriver."
"Magnifique, ravissant, parfait, dit-il finalement, je donne ma plus haute approbation!" […] L’empereur décora chacun des escrocs d’une croix de chevalier qu’ils mirent à leur boutonnière et il leur donna le titre de gentilshommes tisserands. […]
Tous les gens pouvaient se rendre compte du mal qu’ils se donnaient pour terminer les habits de l’empereur. Les tisserands firent semblant d’enlever l’étoffe de sur le métier, coupèrent dans l’air avec de gros ciseaux, cousirent avec des aiguilles sans fils et dirent finalement: "Voyez, les habits neufs de l’empereur sont à présent terminés !"
"Voyez, Majesté, voici le pantalon, voilà la veste, voilà le manteau!" et ainsi de suite. "C’est aussi léger qu’une toile d’araignée; on croirait presque qu’on n’a rien sur le corps, mais c’est là toute la beauté de la chose!"[…]
"Est-ce que cela ne me va pas bien ? Et il en se tourna encore une fois devant le miroir, car il devait faire semblant de bien contempler son costume. […]
C’est ainsi que l’Empereur marchait devant la procession sous le magnifique dais, et tous ceux qui se trouvaient dans la rue ou à leur fenêtre disaient: "Les habits neufs de l’empereur sont admirables ! […]
"Mais il n’a pas d’habit du tout !", cria un petit enfant dans la foule.
"Entendez la voix de l’innocence!", dit le père; et chacun murmura à son voisin ce que l’enfant avait dit.
Puis la foule entière se mit à crier: "Mais il n’a pas d’habit du tout!" L’empereur frissonna, car il lui semblait bien que le peuple avait raison, mais il se dit: "Maintenant, je dois tenir bon jusqu’à la fin de la procession." Et le cortège poursuivit sa route et les chambellans continuèrent de porter la traîne, qui n’existait pas.
Version condensée du conte « les habits neufs de l’Empereur » de Hans Christian Andersen.
Not’ bon maître du châtiau, l’est point tout nu à courir la campagne électorale. Trop content de se faire offrir de bons vrais habits offerts par un de ses courtisans.
Mais p’t-être que dans pas longtemps on retrouvera le goudron et les plumes pour cette famille de filous.
Et pi comme y nous z’en restera des pleins tonniaux, comme on est partageux, ça va y aller du goudronnage de tous ces prétendants au trône assis sur la démocratie.
On va les faire valser comme ont valsé les roys. Tiens, on pourra surement en profiter pour se débarrasser des margoulins qui tiennent les cordons de la bourse. Et hop, ça valse. Reste du goudron et des plumes ? Pas de problème, y a les corbeaux des religions, ton sur ton. Et hop, ça valse...
Au premier temps de la valse, y a le pouvoir qu’on détruit déjà. Au premier temps de la valse, tous ensemble, on ignore leurs lois. On parie sur un autre futur, pari qui procure de la joie. On parie sur un autre futur : la rupture, la rupture est là…
Ce matin, le v’là-t’y pas à nous faire tout son boniment de prétendant au trône. Dans l’temps, l’Pape de Rome venait faire ses salamalecs avant de poser la couronne sur la tête de l’élu du triangle avec un œil dedans. « Et Pape a dit et Papada, Loulou je te fais roy du royaume, profites-en bien… »
Tous les autres rejoignaient le troupiau des obéissants. Pasque ne point accepter le chef du troupiau, c’était s’attirer les foudres du mec sur son nuage. Alors, le Loulou ou tous les autres loustiques de son acabit… y z’en profitaient bien, les salopiaux !
Maint’nant que not’ Dame la République, elle a dit que les roys on n’en voulait plus ; que le pape est retourné bouder dans son coin laissant au troupiau le droit de se choisir son chef ; y a bousculade des prétendants au titre. Fini les « Fiston, j’appelle l’homme à la mitre et j’te laisse les clés d’la boutique. » alors les futurs repreneurs, y s’parent de leurs plus biaux atours, y zieutent pour voir comment gruger le peuple en lui servant des menteries qui lui plaisent et zou… y a pu qu’à cueillir le trône quand tout le monde roupille.
Not’ seigneur du château a une rude concurrence et ça, l’a biau faire tous les efforts possibles et inimaginables, ça dépasse son entendement. Lui qui crache pas sur l’tit bout du p’tit Jésus tous les dimanches, lui qui fait d’l’œil au Saint Siège en récitant des « in nomine Patris, et Filii, et Spiritus Sancti » à tour de bras pour que l’autre… y voye bien que… « Filii » c’est un signe… peut pas comprendre que le trône tombe pas tout droit dans son escarcelle.
Pendant ce temps, sont là, les autres, à tourner autour du fameux trône comme un bataillon de marmousets qu’auraient mangé trop d’pommes trop vertes.
Et puis, y a l’peuple souverain qui tourne autour de ces bestiaux comme au comice agricole, tâtant les programmes, soupesant les promesses et repartant en se grattant la tête pas sûr d’avoir envie de choisir.
Surtout qu’y a le jeune margoulin échappé du palais (cf la chronique "le fugitif") qui va manger à tous les râteliers avec la bénédiction des rentiers du bourg . Lui, il beugle un bon coup et hop, v’là-t’y pas que ça accourt de partout pour l’aider à bousculer les autres filous. Et puis y a l’aut’ qui fait fureur avec son armée de loups à piau de mouton. Not’ seigneur du châtiau, en est tout chafouin d’avoir pas osé braver la justice comme la blonde cheffe de meute. Pi y a encore les aut’…
Not’ bon maître du châtiau, l’a eu la point bonne idée de donner de l’ouvrage à sa dame et maintenant, y des marauds de juges et de gratte-gazettes qui hurlent à la filouterie. Vont chercher des poux sur la tête au châtelain en disant que sa dame se serait vautrée dans les travaux fictifs. Les incultes. Pi y la progéniture qui se serait servi à pleines poignées dans les coffres de la République avant de se faire rançonner par leurs Thénardier de parents. Pi y a les costumes qui coûtent une petite fortune…
Costumes, emplois fictifs…. Les marauds de juges et de gratte-gazettes !
Il y a de longues années, vivait un empereur qui aimait plus que tous les habits neufs, qu’il dépensait tout son argent pour être bien habillé. Il ne se souciait pas de ses soldats, ni du théâtre, ni de ses promenades dans les bois, si ce n’était pour faire le montre de ses vêtements neufs. […]
Un jour, arrivèrent deux escrocs qui affirmèrent être tisserands et être capables de pouvoir tisser la plus belle étoffe que l’on pût imaginer. Non seulement les couleurs et le motif seraient exceptionnellement beaux, mais les vêtements qui en seraient confectionnés posséderaient l’étonnante propriété d’être invisibles aux yeux de ceux qui ne convenaient pas à leurs fonctions ou qui étaient simplement idiots.
"Ce serait des vêtements précieux", se dit l’empereur. "Si j’en avais de pareils, je pourrais découvrir qui, de mes sujets, ne sied pas à ses fonctions et départager les intelligents des imbéciles ! Je dois sur le champ me faire tisser cette étoffe!" Il donna aux deux escrocs une avance sur leur travail et ceux-ci se mirent à l’ouvrage.
Ils installèrent deux métiers à tisser, mais ils firent semblant de travailler. […]
"Je voudrais bien savoir où ils en sont avec l’étoffe!", se dit l’empereur. Mais il se sentait mal à l’aise à l’idée qu’elle soit invisible aux yeux de ceux qui sont sots ou mal dans leur fonction. Il se dit qu’il n’avait rien à craindre pour lui-même, mais préféra dépêcher quelqu’un d’autre pour voir comment cela se passait. […]
"Je vais envoyer mon vieux et honnête ministre auprès des tisserands", se dit l’empereur. […]
Le vieux et bon ministre alla donc dans l’atelier où les deux escrocs étaient assis, travaillant sur leurs métiers vides. "Que Dieu nous garde!", pensa le ministre en écarquillant les yeux. "Je ne vois rien du tout!" Mais il se garda bien de le dire. […]
"Eh bien, qu’en dites-vous ?", demanda l’un des tisserands.
"Oh, c’est ravissant, tout ce qu’il y a de plus joli !", répondit le vieux ministre, en regardant au travers de ses lunettes. […]
Les deux escrocs exigèrent encore plus d’argent, plus de soie et plus d’or pour leur tissage. Ils mettaient tout dans leurs poches et rien sur les métiers; mais ils continuèrent, comme ils l’avaient fait jusqu’ici, à faire semblant de travailler.
L’empereur envoya bientôt un autre honnête fonctionnaire pour voir où en était le travail et quand l’étoffe serait bientôt prête. Il arriva à cet homme ce qui était arrivé au ministre: il regarda et regarda encore, mais comme il n’y avait rien sur le métier, il ne put rien y voir.[…]
"Je ne suis pas sot, se dit le fonctionnaire; ce serait donc que je ne conviens pas à mes fonctions? Ce serait plutôt étrange, mais je ne dois pas le laisser paraître!" […]
"Oui, c’est tout-à-fait merveilleux!", dit-il à l’empereur. […]
Dans la ville, tout le monde parlait de la magnifique étoffe, et l’empereur voulu la voir de ses propres yeux tandis qu’elle se trouvait encore sur le métier. […]
"Comment!, pensa l’Empereur, mais je ne vois rien! C’est affreux! Serais-je sot? Ne serais-je pas fait pour être empereur? Ce serait bien la chose la plus terrible qui puisse jamais m’arriver."
"Magnifique, ravissant, parfait, dit-il finalement, je donne ma plus haute approbation!" […] L’empereur décora chacun des escrocs d’une croix de chevalier qu’ils mirent à leur boutonnière et il leur donna le titre de gentilshommes tisserands. […]
Tous les gens pouvaient se rendre compte du mal qu’ils se donnaient pour terminer les habits de l’empereur. Les tisserands firent semblant d’enlever l’étoffe de sur le métier, coupèrent dans l’air avec de gros ciseaux, cousirent avec des aiguilles sans fils et dirent finalement: "Voyez, les habits neufs de l’empereur sont à présent terminés !"
"Voyez, Majesté, voici le pantalon, voilà la veste, voilà le manteau!" et ainsi de suite. "C’est aussi léger qu’une toile d’araignée; on croirait presque qu’on n’a rien sur le corps, mais c’est là toute la beauté de la chose!"[…]
"Est-ce que cela ne me va pas bien ? Et il en se tourna encore une fois devant le miroir, car il devait faire semblant de bien contempler son costume. […]
C’est ainsi que l’Empereur marchait devant la procession sous le magnifique dais, et tous ceux qui se trouvaient dans la rue ou à leur fenêtre disaient: "Les habits neufs de l’empereur sont admirables ! […]
"Mais il n’a pas d’habit du tout !", cria un petit enfant dans la foule.
"Entendez la voix de l’innocence!", dit le père; et chacun murmura à son voisin ce que l’enfant avait dit.
Puis la foule entière se mit à crier: "Mais il n’a pas d’habit du tout!" L’empereur frissonna, car il lui semblait bien que le peuple avait raison, mais il se dit: "Maintenant, je dois tenir bon jusqu’à la fin de la procession." Et le cortège poursuivit sa route et les chambellans continuèrent de porter la traîne, qui n’existait pas.
Version condensée du conte « les habits neufs de l’Empereur » de Hans Christian Andersen.
Not’ bon maître du châtiau, l’est point tout nu à courir la campagne électorale. Trop content de se faire offrir de bons vrais habits offerts par un de ses courtisans.
Mais p’t-être que dans pas longtemps on retrouvera le goudron et les plumes pour cette famille de filous.
Et pi comme y nous z’en restera des pleins tonniaux, comme on est partageux, ça va y aller du goudronnage de tous ces prétendants au trône assis sur la démocratie.
On va les faire valser comme ont valsé les roys. Tiens, on pourra surement en profiter pour se débarrasser des margoulins qui tiennent les cordons de la bourse. Et hop, ça valse. Reste du goudron et des plumes ? Pas de problème, y a les corbeaux des religions, ton sur ton. Et hop, ça valse...
Au premier temps de la valse, y a le pouvoir qu’on détruit déjà. Au premier temps de la valse, tous ensemble, on ignore leurs lois. On parie sur un autre futur, pari qui procure de la joie. On parie sur un autre futur : la rupture, la rupture est là…
PAR : Bernard
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Brésil, campagne électorale à couteaux tirés
Dialogue social plombé en Irak
Non à l’Europe, oui à son fric
ça chauffe pour lui
Trump pas content
Décision historique
Naufragé.e.s
"Vénus noire", quel mec !
Libre choix ?
Re(ma)niement ministériel
Le permis de chasse, ça coûte un bras !
T’ar ta gueule à la mi-temps !
Le tri des ordures
l’Homme, nombril de l’univers ou trouduc intergalactique ?
L’anarchie, une amie de cinquante ans
Toujours plus haut
victimes
Louis l’anARTIste
En avant, marche !
La propriété c’est le bol
pas la frite
on the road again
Comme un sale goût dans la tronche
Autour d’une pizza
Repas gaché
le fugitif
Ogres de barbarie
Caumare
La musique qui marche au pas...
Fermez des écoles, vous ouvrirez des prisons
Marée bleue sur la ZAD
comme une journée sans pain
49.3 nuances de gré
Choisis ton camp, camarade !
Bébert le bousier
l’argent n’a pas d’honneur
"Ecce homo ! "
Education Nationale : une porte ouverte sur l’Armée
État de terrorisme
Terrorisme d’Etat
L’noisavé
Alors, rat... compte !
Révoltée !
C’est pour ton bien
Usine d’aliénés
Prédateur Social
Fourrière pour tous
Maudits codes-barres
Troisième démarque
11 novembre 2015, intervention à Joyeuse (Thème « exodes »)
Nigra Safo, le temps d’une rencontre
Une porte qui doit s’ouvrir
Les cahiers au feu, la ministre au milieu
Une bonne pub pour l’abstention
Au revoir Madame Catherine Ribeiro
L’ajustice chronique
Le silence des anneaux
Juste quelqu’une de bien...
Pour tout bagage, il y a trente ans...
Le Pandraud de l’année
Début juillet à Publico
Debout les damnés Soulèvements de la Terre !
Mouettes, goélands vs "poulets"
ÉDITO DU ML N°1851
Si c’est lui qui le dit...
un repas qui coûte une fortune
Ce gag vous est offert par la police
ÉDITO DU ML N°1850
je suis dans les temps...
Ah, ces article définis (dé)contractés !...
Se loger c’est la Santé...
ÉDITO DU ML N°1849
Ce n’est ni un poisson d’avril ni un lapin de Pâques.
Si ça vous chante encore
si ça vous chante...
ça devait arriver...
Procto logique !
ÉDITO DU ML N°1847
Un peu partout, le 19, c’est dans la rue.
Retombées.
Quand on aime on ne compte pas...
Edito du Monde libertaire n° 1845 de décembre 2022
ÉDITO DU ML N°1845
à devenir foot !!!
la liberté de la presse agressée
8.000.000.000
L’Ardèche jumelée avec le Donbass ou quand les militaires jouent à la guerre…
Comme ça...
Faire rimer Bühler et Radio libertaire
Il pleut et c’est une sale journée
ÉDITO DU ML N°1844
ÉDITO DU ML N°1843
Where is Charly ( third of the name) ?
J’avais pas dit "Jaques a dit dehors" !
Cocoricons !!!
Le vrai visage du capitalisme
On a d’autres crèmes à fouetter !!!
Élève zélé
Ecrivains prolétaires de tous les pays…
Souffrance muette sur mer calme
T’ar taggeurs à la récraie !
ÉDITO DU ML N°1841
Juste parce que c’était bien
A quand le retour des gibets à Salem ?
Civil, deviens un site culturel
La recette du candidat melba...
ÉDITO DU ML N°1840
Ecce homo
Victor Simal est définitivement libre…
Constat
Au pays de la Bible et du fusil.
Lettre à Élise
Souvenir... du présent
ÉDITO DU ML N°1837
Multirécidivistes
ÉDITO DU ML N°1834
Sur mes cahiers de lycéenne, j’écris ton nom… Liberté
A la dérive...
Sur le voile qu’on m’oblige à porter, j’écris ton nom...
161
Machin Machine papier machine
Les Éditions libertaires au pays du soleil levant
Des jeunes... ou plutôt, déjeune avec Zemmour
Justice vraiment aveugle...
Eh bien mes Cauchon ! ...
Pan le piaf, t’es mort !
Texas, ton univers impitoyable.
On se réveille ?
ÉDITO DU ML N°1831
Le truc qu’il fallait éviter
Voilà enfin que...
Miracle
C’est le moment de garder une part de nostalgie
Soldat de dieu, sous ta soutane tu restes un travailleur !
Ne nous faisons pas prier...
Angélique Ionatos
Juste comme ça...
ÉDITO DU ML N°1829
Tout bénef pour Matzneff
Arrêtez les massacres !
Le Monde et l’immonde...
Désaccord d’Evian
ÉDITO DU ML N°1827
Arrête ton char, Dassault !
Le 17
Ne se courber devant aucune autorité, si respectée qu’elle soit ; n’accepter aucun principe, tant qu’il n’est pas établi par la raison.
ça me fout le cafard
Des larmes de sang
Basta Giscard !
Con fini vs confinés
Je ne me donnerai pas la peine de pleurer, je ne me donnerai pas la peine d’avoir peur....
L’Aube a perdu sa dorure...
Rude Nouvelle : David Graeber...
Camarde versus camarade
Inspecteur Labavure...
My dealer is rich…
Des nouvelles du Rojava
Nomination
En pensant à Rajsfus
un 18 juin peut en cacher un autre...
13 juin.
Pollution
Chair à virus !
Copinage éphémère
Cause toujours !...
Pas de chance pour les Pieds Nickelés
Pour "Délation" composez le 17...
Meutre à Béziers
Toussez avec la Poste
c’est la guerre !
Fusion ou confusion ?
Obrigado ?
Au pays de Mickey et Donald
"Contingent rebelle". Rencontre débat à Alès (30)
Les migrants, pions d’un vieux conflit de voisinage
Chadri Sdiri
Surement un sabotage du grand complot !!!
Un ennemi public arrêté cette nuit
... mais il faut que tu t’en ailles
L’amer de glace
La honte !
Pour "les mettre à l’abri" ?
Michelin se dégonfle
Gonflés les gus
Un air de famille
Poul ka couvé zé ba canan, mé yo pa ka alé an dlo ansamn *
Attention, ça va piquer...
Fumée blanche ou fumée noire ?
Sheila, Janet, Lorrane, Rajni...
Trump’ettes de Jericho
Ancien article : Comme un sale goût dans la tronche
Faites-le taire !
Et la retraite on vous la sert comment ? - Surtout pas "à point" !...
Ami étranger, tu es trop nombreux...
Tous les hommes naissent libres et égaux. Sauf les femmes...
propos de haine ordinaire
Avortements et mariages gays légalisés en Irlande du Nord
Madame l’ambassa-triste
La lumière contre l’obscurantisme
Encore une régression sociale !
jusqu’où ?
Avenir irradieux ?
Nigra Safo, le temps d’une rencontre
Génération pénitenciaire
Complètement barge
Acquittée !
état de terrorisme. La bourse aux alibis
Divorce à l’italienne
Un tout petit peu d’air...
Y a vraiment urgence pour les urgences
C’est pour ton bien
Homard m’a tuer
Chansons...
Que le coupable se dénonce ou alors je punis toute la classe !
la reculade
Maréchal, nous voilà...
La réponse qui tue
Résistance pacifique
Un militant dans la tourmente, pour l’exemple.
Les enfoirés du Pirée.
Pour défendre le plombier polonais
Terrorisme légal
Et le Valls a mis le temps...
No comment !
Méfiance
Un réfugié parmi tant d’autres : Le caricaturiste bielorusse Denis Lopatin.
Et une [MA]c[R]onnerie de plus !
Vox populi...
Notre père qui êtes odieux.
Goaaaaal !
Actualité brûlante
Champagne !
Le coupable, c’est 68 !
Tartarin à la récré
Sévice national à l’horizon !
Des paroles, des paroles, des paroles...
stupeur
bruit de vieilles bottes
froid dans le dos
Le Pandraud le l’année
Crosse en l’air !
Tri sélectif des données d’une info...
Obso, l’essence du capitalisme
Castaner : de "castanea", châtaigne
Et avec ça, 3 "pater" et 2 "avé"...
Regardez-les passer...
Big brother is listening you
Les gilets jeunes ?
l’ajustice a encore cogné !
Comme un air de déjà vu
C’est lui qui a commencé
les accros au LBD.
Sur les traces de Ptolémée Macron *
Elle s’appelait Zineb Redouane. Elle avait 80 ans.
Non mais, qui c’est qui commande !
Hausser le thon...
En direct du direct
"I have a dream"
Quand on voit ce qui se passe ailleurs...
appel à ordure
Et ça continue...
« Titi, viens voir ces soldats, ha ha. Ça c’est une armée ! »
Espèce de bachibouzouk
Le Père-Noël est une ordure
Donne-moi ta montre et je te donnerai l’heure
La connitude, ça dégouline...
Y a dix ans, un meurtre
"Zéro de conduite"
Meurtre à Marseille
il ne faut pas laisser les intellectuels jouer avec les éprouvettes
Mad Donald
Y a pas que la banquise qui va fondre...
Electrons, piège à cons
Le salariat, père de tous les vices
Mais on n’apprend pas à un porc à cesser de se gaver. Tant qu’on remet de l’or dans son écuelle d’acier.
Seymourite aigüe
Les sages de La Haye...
Le retour de Bob l’éponge
Message de Colomb aux fachos lyonnais ?
Les coups et les douleurs
BURE
11 novembre à Joyeuse (07)
80 ans, toujours debout...
péripatéticienne de patronyme du père tout puissant !
C’est moi Le Maire, c’est toi Rugy. C’est moi le méchant, c’est toi le gentil...
vade retro, loi de 1905 !
ah, ah ,ah, ah, Pétain de toi !
Un gendarme au lycée
Expulsée
Départ vers le passé
Tristesse et colère
cherchez le militaire
Mon oncle un fameux bricoleur
C’est Bysance !
Quand passent les faisans
Fuel legal racket
La retraite sent le roussi
Kanaky, année zéro ?
Proposition de loi LR contre les black blocs adoptée au sénat
On nous ment !
Fidel à lui-même
Caché ce mot que je ne saurais croire
mort d’un journaliste
insoumis, soumets-toi !
Fo pas exagérer !
Fausse joie
"Oh, pétard !"
FO ce qui FO
Une valse à quatre sortants, comme c’est charmant, une valse à quatre sortants...
les brèves. "Ze retour"
Hidalgo parle de toits
Réquisition d’une maison pour loger les personnes sans-toit
à l’extrème droite, sur la photo de famille...
La mac(r)onnerie du jour
казакһстан
L’habit ne fait pas le moine
Happy Good Year ?
Flamanville, de la fuite dans les idées.
Collomb, top gone ?
La mémoire qui flanche
Beurk !
balle dans le pied
Laissez venir à moi...
Lasso de plomb
Bonne récupération
allez, vole petit zoziau !
Maîtresse, il m’a traîté !
Tu me prêtes ta femme ?
Quand le Collomb roucoule
Pour les Collombophiles
Les Consigny ça osent tout
Budget
Le temps de prendre l’air
Campion l’immonde
Le juste prix
hommes en blanc...
C’est le tango des bouchers de la Villette
Fake macronnesque
Pas fake
Fermez des écoles, vous ouvrirez des prisons !
Nuit à l’Assemblée
info incomplète
Ni Depardieu ni maître
LREM lave plus blanc
fausse joie
"je vois ! "
Corées graphies
A table
Fallait y penser avant !
ein BZV
verdict
C3H8NO5P
le vrai verdict
no fake
fake
une ex "prisonnière ultra médiatisée" favorable à l’emprisonnement de 2 journalistes d’investigation
Débranche !
Affaire Maurice Audin
Foutage de gueule
Le palais est trop bon avec les pauvres
Casse-toi Le Pen !
Manu 1er, petit frère des pauvres...
descente infernale
ça c’est rapé !
On leur fera payer l’addition
ça gaze !
Attaque sur la ZAD alsacienne
Un château en Suède
Déluge de bombes amorcé en Syrie
La musique qui marche au pas...
T’ar ton handicap à la récré
nedlagd ! *
les temps changent...
On s’en fout
De quoi se réjouir
Répression ou représailles ?
Brésil, campagne électorale à couteaux tirés
Dialogue social plombé en Irak
Non à l’Europe, oui à son fric
ça chauffe pour lui
Trump pas content
Décision historique
Naufragé.e.s
"Vénus noire", quel mec !
Libre choix ?
Re(ma)niement ministériel
Le permis de chasse, ça coûte un bras !
T’ar ta gueule à la mi-temps !
Le tri des ordures
l’Homme, nombril de l’univers ou trouduc intergalactique ?
L’anarchie, une amie de cinquante ans
Toujours plus haut
victimes
Louis l’anARTIste
En avant, marche !
La propriété c’est le bol
pas la frite
on the road again
Comme un sale goût dans la tronche
Autour d’une pizza
Repas gaché
le fugitif
Ogres de barbarie
Caumare
La musique qui marche au pas...
Fermez des écoles, vous ouvrirez des prisons
Marée bleue sur la ZAD
comme une journée sans pain
49.3 nuances de gré
Choisis ton camp, camarade !
Bébert le bousier
l’argent n’a pas d’honneur
"Ecce homo ! "
Education Nationale : une porte ouverte sur l’Armée
État de terrorisme
Terrorisme d’Etat
L’noisavé
Alors, rat... compte !
Révoltée !
C’est pour ton bien
Usine d’aliénés
Prédateur Social
Fourrière pour tous
Maudits codes-barres
Troisième démarque
11 novembre 2015, intervention à Joyeuse (Thème « exodes »)
Nigra Safo, le temps d’une rencontre
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