En direct de Tourcoing, des nouvelles de la "maman " et de son petit Gégé.

Elle râle Annie, la maman de Darmanin. "Pourquoi m’en veut-il à ce point ?" répète-t-elle pendant les réunions syndicales, révoltée à l’idée de voir s’éloigne une retraite bien méritée ?
En effet, on sait que le génie de Tourcoing rappelle régulièrement que sa « maman » travaille comme femme de ménage et qu’à ce titre, elle fait partie des fameuses "premières lignes" qui n’auront droit au mieux qu’à une médaille de travail en reconnaissance d’être montées au front pour défendre la patrie peut reconnaissante, en période de guerre sanitaire.

D’ailleurs, peut-être est-elle contrainte de compléter ses revenus par quelques heures d’aide à domicile ou en travaillant dans l’industrie électrique et gazière, à la banque de France, à la RATP ou à la SNCF. Une privilégiée presque-jusqu’au boutistes qui veut bordéliser le pays et pourrir la vie des habitants en imposant le droit à la paresse et en retirant la valeur travail du panthéon républicain (influence wokiste début XXIe siècle).

Les sénateurs, eux, devraient conserver leur régime spécial, au nom d’une pénibilité incontestable, celle de siéger au milieu des déjections législatives et des aboiements des animaux domestiques labellisés "La voix de son Maître". Faut dire que les voix de la fake opposition sont indispensables pour que les reculs sociaux soient adoptés, tout comme la mobilisation des journalistes contribue à leur acceptation.

Sur l’agenda de Gégé Darmanin, la date du samedi 11 février est entourée de rouge et noir.

Reste à savoir si c’est pour défiler aux côtés de sa maman pour défendre le droit à la retraite ou si, prenant sa revanche sur une marâtre qui n’a jamais voulu déposer la panoplie de pandore tant désirée au pied du sapin, il a choisi de lui faire face avec ses copains argousins.
A quoi tient une vocation ...

Jean-Claude Lénervé