Chroniques du temps réel > Chez Adel
Chroniques du temps réel
par Marie-Claire Calmus • le 7 juin 2020
Chez Adel
Lien permanent : https://monde-libertaire.net/index.php?articlen=4867
Chez Adel est un des derniers cafés-spectacles parisiens, ouvert dès la fin d’après-midi jusque tard dans la soirée, aux artistes de toutes sortes : chanteurs, musiciens seuls ou en groupe, poètes, de tous pays
et de tout âge. Représentations et répétitions s’y tiennent tout au long de l’an.
J’y joue depuis onze ans tous les mardis après-midi à 18h30: une heure de chansons plus quelques poèmes. Parfois un mini - débat avec le public autour d’une Chronique.
Le café est baroque, sorte de mélange d’art (une très belle fresque du Canal peinte depuis l’origine par un anonyme sur le mur du fond, quelques tableaux dans l’arrière-salle) et, en vrac, de souvenirs de voyages ou de passages d’ aficionados venus du monde entier - aficionados du lieu et surtout du patron.
constituent la majorité de la clientèle, on vient chez Adel surtout pour lui, sa gentillesse, et pour cette atmosphère qu’il entretient, d’une authenticité devenue rare dans les bars-restaurants parisiens.
On peut se sustenter chez Adel de quelques bons plats syriens qu’il cuisine.
Or ce lieu, fermé deux mois comme tous les autres, risque de le rester pour raison économique.
La situation est critique. Adel voudrait rouvrir mais n’a pas de quoi acheter la marchandise nécessaire au service ; il se trouve aux abois.
Il serait souhaitable qu’un mouvement se constitue pour le soutien et la promotion d’un tel café-vestige brillant, incroyablement vivant et régénérant, d’une capitale où la culture populaire avait un sens.
Marie-Claire Calmus auteure des Chroniques de la Flèche d’Or (Editions Rafael de Suris-2008-2020)
Pour soutenir chez Adel
et de tout âge. Représentations et répétitions s’y tiennent tout au long de l’an.
J’y joue depuis onze ans tous les mardis après-midi à 18h30: une heure de chansons plus quelques poèmes. Parfois un mini - débat avec le public autour d’une Chronique.
Le café est baroque, sorte de mélange d’art (une très belle fresque du Canal peinte depuis l’origine par un anonyme sur le mur du fond, quelques tableaux dans l’arrière-salle) et, en vrac, de souvenirs de voyages ou de passages d’ aficionados venus du monde entier - aficionados du lieu et surtout du patron.
constituent la majorité de la clientèle, on vient chez Adel surtout pour lui, sa gentillesse, et pour cette atmosphère qu’il entretient, d’une authenticité devenue rare dans les bars-restaurants parisiens.
On peut se sustenter chez Adel de quelques bons plats syriens qu’il cuisine.
Or ce lieu, fermé deux mois comme tous les autres, risque de le rester pour raison économique.
La situation est critique. Adel voudrait rouvrir mais n’a pas de quoi acheter la marchandise nécessaire au service ; il se trouve aux abois.
Il serait souhaitable qu’un mouvement se constitue pour le soutien et la promotion d’un tel café-vestige brillant, incroyablement vivant et régénérant, d’une capitale où la culture populaire avait un sens.
Marie-Claire Calmus auteure des Chroniques de la Flèche d’Or (Editions Rafael de Suris-2008-2020)
Pour soutenir chez Adel
PAR : Marie-Claire Calmus
Réagir à cet article
Écrire un commentaire ...
Poster le commentaire
Annuler