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Chroniques du temps réel
par Bernard • le 25 avril 2016
Bébert le bousier
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Tout petit déjà, Bébert mangeait ses crottes de nez. Tandis que les autres enfants de son âge s’amusaient à se connaître et à partir à la découverte du monde qui les appelait notre petit bonhomme, loin du regard des autres, s’appliquait, lui, à gérer ses narines en véritable morvoculteur…
Un jour, on le surprit avec la petite Marinette en fâcheuse posture : Bébert, à cheval sur sa petite copine, fourrageait d’un doigt fureteur l’appendice nasal de la blonde gamine à la recherche du divin nectar.
Le retour brutal en métropole permit à la famille du petit coprorhinophage de jeter un voile pudique sur cette pratique alimentaire. On oublia de faire appel à un disciple de Sigmund…
« Les jambes allongées au soleil, on ne parlait pas vraiment avec Charlie, on échangeait des pensées qui nous couraient dans la tête, sans bien faire attention à ce que l’autre racontait de son côté. Des moments agréables, où on laissait filer le temps en sirotant un café. Lorsqu’il m’a dit qu’il avait dû faire piquer son chien, ça m’a surpris, mais sans plus. C’est toujours triste un clebs qui vieillit mal, mais passé quinze ans, il faut se faire à l’idée qu’un jour ou l’autre il va mourir.
- Tu comprends, je pouvais pas le faire passer pour un brun. […] »
Bebert, nostalgique de son Afrique du Nord natale, ne pouvait chasser de sa mémoire ce souvenir tout teinté d’un érotisme certain. Quel goût pouvait avoir la morve de Marinette la morveuse ?
Marinette, c’était la petite blonde de la dernière maison de la rue. Bébert l’aimait bien mais avait une frousse bleue de son père, un borgne qui bavait plus qu’il ne parlait. Alors Bébert se défoulait sur les autres gamins qui se laissaient tripoter le nez en rigolant.
Bébert avait perfectionné l’art de la dégustation de la crotte de nez. Il pouvait, les yeux bandés, en donner l’origine, la présence ou non d’une agression virale, les traces de pollution urbaine, de pollen…
Souvent, avant de l’ingérer, Bébert s’amusait à faire rouler le mucus nasal entre pouce et index jusqu’à l’obtention d’une petite boulette brune. Alors, lui revenait en mémoire la vision de cet insecte vu sur la terrasse de la maison natale.
Un petit scarabée têtu poussait à l’aide de ses pattes antérieures une boulette brune.
Bébert avait eu un spasme incontrôlé et comprit qu’il vouerait sa vie à la merde brune.
« […] Pour les chats, j’étais au courant. Le mois dernier, j’avais dû me débarrasser du mien, un de gouttière qui avait eu la mauvaise idée de naître blanc, taché de noir.
C’est vrai que la surpopulation des chats devenait insupportable, et que d’après ce que les scientifiques de l’Etat national disaient, il valait mieux garder les bruns. Que des bruns. Tous les tests de sélection prouvaient qu’ils s’adaptaient mieux à notre vie citadine, qu’ils avaient des portées peu nombreuses et qu’ils mangeaient beaucoup moins. […] »
Adolescent, Bébert avait côtoyé une jeunesse insouciante, un peu bohème, ayant pour un temps troqué ses boulettes brunes « maison » contre d’autres boulettes brunes provenant de contrées lointaines, Les meilleures étant les afghanes. L’esprit scotché au plafond du squat où il venait de fumer avec ses potes, Bébert se posa un jour la question qui allait bouleverser sa vie : « Les crottes brunes des lévriers afghans font-elles planer ? »
« […] On n’avait plus grand-chose à se dire, on s’était quittés, mais avec une drôle d’impression. Comme si on ne s’était pas tout dit. Pas trop à l’aise.
Quelque temps après, c’est moi qui avais appris à Charlie que le Quotidien de la ville ne paraîtrait plus. Il en était resté sur le cul : le journal qu’il ouvrait tous les matins en prenant son café crème !
- Ils ont coulé ? Des grèves, une faillite ?
- Non, non, c’est à la suite de l’affaire des chiens.
- Des bruns ?
- Oui, toujours. Pas un jour sans s’attaquer à cette mesure nationale. Ils allaient jusqu’à remettre en cause les résultats des scientifiques. Les lecteurs ne savaient plus ce qu’il fallait penser, certains même commençaient à cacher leur clébard !
- A trop jouer avec le feu...
- Comme tu dis, le journal a fini par se faire interdire. […] »
Bébert avait eu quelques années d’esprit libre et humain. Il se serait paraît-il battu pour que les journalistes puissent écrire librement sur d’autres sujets que les merdes brunes, les idées brunes, la peste brune.
Notre homme, toujours à l’affut d’une découverte, hésitait entre le journalisme et la proctologie…
« […] Après, ça avait été au tour des livres de la bibliothèque, une histoire pas très claire, encore.
Les maisons d’édition qui faisaient partie du même groupe financier que le Quotidien de la ville étaient poursuivies en justice et leurs livres interdits de séjour sur les rayons des bibliothèques. Il est vrai que si on lisait bien ce que ces maisons d’édition continuaient de publier, on relevait le mot chien ou chat au moins une fois par volume, et sûrement pas toujours assorti du mot brun. Elles devaient bien le savoir tout de même.
- Faut pas pousser, disait Charlie, tu comprends, la nation n’a rien à y gagner à accepter qu’on détourne la loi, et à jouer au chat et à la souris. Brune, il avait rajouté en regardant autour de lui, souris brune, au cas où on aurait surpris notre conversation.
Par mesure de précaution, on avait pris l’habitude de rajouter brun ou brune à la fin des phrases ou après les mots. Au début, demander un pastis brun, ça nous avait fait drôle, puis après tout, le langage c’est fait pour évoluer et ce n’était pas plus étrange de donner dans le brun, que de rajouter putain con, à tout bout de champ, comme on le fait par chez nous. Au moins, on était bien vus et on était tranquilles.
On avait même fini par toucher le tiercé. Oh, pas un gros, mais tout de même, notre premier tiercé brun. Ca nous avait aidés à accepter les tracas des nouvelles réglementations. […] »
Bébert, notre croqueur de crotte, s’essaya donc au journalisme n’ayant pas le niveau intellectuel pour entreprendre des études de médecine, au deuxième feu prendre gastroentérologie puis rouler jusqu’à la spécialisation en proctologie. Alors, choix logiques : le journalisme pour la découverte et la politique brune pour croiser des visages rappelant la spécialité chirurgicale envisagée…
« […] On avait allumé la télé, pendant que nos animaux bruns se guettaient du coin de l’œil.
Je ne sais plus qui avait gagné, mais je sais qu’on avait passé un sacré bon moment, et qu’on se sentait en sécurité. Comme si de faire tout simplement ce qui allait dans le bon sens dans la cité nous rassurait et nous simplifiait la vie. La sécurité brune, ça pouvait avoir du bon. Bien sûr, je pensais au petit garçon que j’avais croisé sur le trottoir d’en face, et qui pleurait son caniche blanc, mort à ses pieds. Mais après tout, s’il écoutait bien ce qu’on lui disait, les chiens n’étaient pas interdits, il n’avait qu’à en chercher un brun. Même des petits, on en trouvait. Et comme nous, il se sentirait en règle et oublierait vite l’ancien. […] »
Un jour, ce fut la consécration pour Bébert,notre spécialiste en crottes de nez, boulettes de cérumen, mi lèche-cul mi suce-pets, qui avait décidé de faire conjuguer sa ville à l’impératif brun. Et… « Mairedre, dit Ubu, le Bébert est élu… »
Le voilà maintenant avec ses hommes, à quatre pattes en train de renifler les déjections canines. Les chiens issus de l’immigration n’ont qu’à bien se tenir. Planquez-vous les chihuahuas mexicains, les carlins d’Extrême-Orient, les basenjis du Congo, les bichons maltais, les lévriers afghans, les sloughis ou lévriers arabes…
Tous aux abris, Bébert cherche la merde !
« […] Et puis hier, incroyable, moi qui me croyais en paix, j’ai failli me faire piéger par les miliciens de la ville, ceux habillés de brun, qui ne font pas de cadeau. Ils ne m’ont pas reconnu, parce qu’ils sont nouveaux dans le quartier et qu’ils ne connaissent pas encore tout le monde. J’allais chez Charlie.[…] Et là, surprise totale : la porte de son appart avait volé en éclats, et deux miliciens plantés sur le palier faisaient circuler les curieux. J’ai fait semblant d’aller dans les étages du dessus et je suis redescendu par l’ascenseur. En bas, les gens parlaient à mi-voix.
- Pourtant son chien était un vrai brun, on l’a bien vu, nous !
- Ouais, mais à ce qu’ils disent, c’est que, avant, il en avait un noir, pas un brun. Un noir.
- Avant ?
- Oui, avant. Le délit maintenant, c’est aussi d’en avoir eu un qui n’aurait pas été brun. Et ça, c’est pas difficile à savoir, il suffit de demander au voisin.
J’ai pressé le pas. Une coulée de sueur trempait ma chemise. Si en avoir eu un avant était un délit, j’étais bon pour la milice. […]
Ce matin, Radio brune a confirmé la nouvelle. Charlie fait sûrement partie des cinq cents personnes qui ont été arrêtées. Ce n’est pas parce qu’on aurait acheté récemment un animal brun qu’on aurait changé de mentalité, ils ont dit. "Avoir eu un chien ou un chat non conforme, à quelque époque que ce soit, est un délit." Le speaker a même ajouté "Injure à l’Etat national." Et j’ai bien noté la suite. Même si on n’a pas eu personnellement un chien ou un chat non conforme, mais que quelqu’un de sa famille, un père, un frère, une cousine par exemple, en a possédé un, ne serait-ce qu’une fois dans sa vie, on risque soi-même de graves ennuis.[…]
Je n’ai pas dormi de la nuit. J’aurais dû me méfier des Bruns dès qu’ils nous ont imposé leur première loi sur les animaux. Après tout, il était à moi mon chat, comme son chien pour Charlie, on aurait dû dire non. Résister davantage, mais comment ? Ca va si vite, il y a le boulot, les soucis de tous les jours. Les autres aussi baissent les bras pour être un peu tranquilles, non ?
On frappe à la porte. Si tôt le matin, ça n’arrive jamais. J’ai peur. Le jour n’est pas levé, il fait encore brun dehors. Mais arrêtez de taper si fort, j’arrive. Fin »
Les extraits en italiques sont tirés de Matin brun, un livre de militant. I.S.B.N.: 2.84116.029.7
Copyright éditeur, 1998, 1999, 2002, 2002. Dépôt légal 3me trimestre 2002.
Son auteur, Franck Pavloff tient de son père médecin anarchiste bulgare le besoin de dire non à ce qui enferme.
Matin brun, un court texte de 12 pages écrit avec la rage, en 1998 lorsque une partie de la droite a embrassé le Front national sur la bouche pour une poignée de régions.
Et puis, il y a eu 2002… 2002, rappelez-vous… Les végétariens étaient invités à choisir la tête de veau de Droite pour faire barrage au vieux porc faisandé d’Extrême-droite…
Au lendemain du 21 avril, un journaliste de France Inter cite Matin brun et engage les auditeurs à le lire. Le livre sera vendu à 600 000 exemplaires.
Franck Pavloff renoncera à ses droits d’auteur. Le texte est libre de droit
Un jour, on le surprit avec la petite Marinette en fâcheuse posture : Bébert, à cheval sur sa petite copine, fourrageait d’un doigt fureteur l’appendice nasal de la blonde gamine à la recherche du divin nectar.
Le retour brutal en métropole permit à la famille du petit coprorhinophage de jeter un voile pudique sur cette pratique alimentaire. On oublia de faire appel à un disciple de Sigmund…
« Les jambes allongées au soleil, on ne parlait pas vraiment avec Charlie, on échangeait des pensées qui nous couraient dans la tête, sans bien faire attention à ce que l’autre racontait de son côté. Des moments agréables, où on laissait filer le temps en sirotant un café. Lorsqu’il m’a dit qu’il avait dû faire piquer son chien, ça m’a surpris, mais sans plus. C’est toujours triste un clebs qui vieillit mal, mais passé quinze ans, il faut se faire à l’idée qu’un jour ou l’autre il va mourir.
- Tu comprends, je pouvais pas le faire passer pour un brun. […] »
Bebert, nostalgique de son Afrique du Nord natale, ne pouvait chasser de sa mémoire ce souvenir tout teinté d’un érotisme certain. Quel goût pouvait avoir la morve de Marinette la morveuse ?
Marinette, c’était la petite blonde de la dernière maison de la rue. Bébert l’aimait bien mais avait une frousse bleue de son père, un borgne qui bavait plus qu’il ne parlait. Alors Bébert se défoulait sur les autres gamins qui se laissaient tripoter le nez en rigolant.
Bébert avait perfectionné l’art de la dégustation de la crotte de nez. Il pouvait, les yeux bandés, en donner l’origine, la présence ou non d’une agression virale, les traces de pollution urbaine, de pollen…
Souvent, avant de l’ingérer, Bébert s’amusait à faire rouler le mucus nasal entre pouce et index jusqu’à l’obtention d’une petite boulette brune. Alors, lui revenait en mémoire la vision de cet insecte vu sur la terrasse de la maison natale.
Un petit scarabée têtu poussait à l’aide de ses pattes antérieures une boulette brune.
Bébert avait eu un spasme incontrôlé et comprit qu’il vouerait sa vie à la merde brune.
« […] Pour les chats, j’étais au courant. Le mois dernier, j’avais dû me débarrasser du mien, un de gouttière qui avait eu la mauvaise idée de naître blanc, taché de noir.
C’est vrai que la surpopulation des chats devenait insupportable, et que d’après ce que les scientifiques de l’Etat national disaient, il valait mieux garder les bruns. Que des bruns. Tous les tests de sélection prouvaient qu’ils s’adaptaient mieux à notre vie citadine, qu’ils avaient des portées peu nombreuses et qu’ils mangeaient beaucoup moins. […] »
Adolescent, Bébert avait côtoyé une jeunesse insouciante, un peu bohème, ayant pour un temps troqué ses boulettes brunes « maison » contre d’autres boulettes brunes provenant de contrées lointaines, Les meilleures étant les afghanes. L’esprit scotché au plafond du squat où il venait de fumer avec ses potes, Bébert se posa un jour la question qui allait bouleverser sa vie : « Les crottes brunes des lévriers afghans font-elles planer ? »
« […] On n’avait plus grand-chose à se dire, on s’était quittés, mais avec une drôle d’impression. Comme si on ne s’était pas tout dit. Pas trop à l’aise.
Quelque temps après, c’est moi qui avais appris à Charlie que le Quotidien de la ville ne paraîtrait plus. Il en était resté sur le cul : le journal qu’il ouvrait tous les matins en prenant son café crème !
- Ils ont coulé ? Des grèves, une faillite ?
- Non, non, c’est à la suite de l’affaire des chiens.
- Des bruns ?
- Oui, toujours. Pas un jour sans s’attaquer à cette mesure nationale. Ils allaient jusqu’à remettre en cause les résultats des scientifiques. Les lecteurs ne savaient plus ce qu’il fallait penser, certains même commençaient à cacher leur clébard !
- A trop jouer avec le feu...
- Comme tu dis, le journal a fini par se faire interdire. […] »
Bébert avait eu quelques années d’esprit libre et humain. Il se serait paraît-il battu pour que les journalistes puissent écrire librement sur d’autres sujets que les merdes brunes, les idées brunes, la peste brune.
Notre homme, toujours à l’affut d’une découverte, hésitait entre le journalisme et la proctologie…
« […] Après, ça avait été au tour des livres de la bibliothèque, une histoire pas très claire, encore.
Les maisons d’édition qui faisaient partie du même groupe financier que le Quotidien de la ville étaient poursuivies en justice et leurs livres interdits de séjour sur les rayons des bibliothèques. Il est vrai que si on lisait bien ce que ces maisons d’édition continuaient de publier, on relevait le mot chien ou chat au moins une fois par volume, et sûrement pas toujours assorti du mot brun. Elles devaient bien le savoir tout de même.
- Faut pas pousser, disait Charlie, tu comprends, la nation n’a rien à y gagner à accepter qu’on détourne la loi, et à jouer au chat et à la souris. Brune, il avait rajouté en regardant autour de lui, souris brune, au cas où on aurait surpris notre conversation.
Par mesure de précaution, on avait pris l’habitude de rajouter brun ou brune à la fin des phrases ou après les mots. Au début, demander un pastis brun, ça nous avait fait drôle, puis après tout, le langage c’est fait pour évoluer et ce n’était pas plus étrange de donner dans le brun, que de rajouter putain con, à tout bout de champ, comme on le fait par chez nous. Au moins, on était bien vus et on était tranquilles.
On avait même fini par toucher le tiercé. Oh, pas un gros, mais tout de même, notre premier tiercé brun. Ca nous avait aidés à accepter les tracas des nouvelles réglementations. […] »
Bébert, notre croqueur de crotte, s’essaya donc au journalisme n’ayant pas le niveau intellectuel pour entreprendre des études de médecine, au deuxième feu prendre gastroentérologie puis rouler jusqu’à la spécialisation en proctologie. Alors, choix logiques : le journalisme pour la découverte et la politique brune pour croiser des visages rappelant la spécialité chirurgicale envisagée…
« […] On avait allumé la télé, pendant que nos animaux bruns se guettaient du coin de l’œil.
Je ne sais plus qui avait gagné, mais je sais qu’on avait passé un sacré bon moment, et qu’on se sentait en sécurité. Comme si de faire tout simplement ce qui allait dans le bon sens dans la cité nous rassurait et nous simplifiait la vie. La sécurité brune, ça pouvait avoir du bon. Bien sûr, je pensais au petit garçon que j’avais croisé sur le trottoir d’en face, et qui pleurait son caniche blanc, mort à ses pieds. Mais après tout, s’il écoutait bien ce qu’on lui disait, les chiens n’étaient pas interdits, il n’avait qu’à en chercher un brun. Même des petits, on en trouvait. Et comme nous, il se sentirait en règle et oublierait vite l’ancien. […] »
Un jour, ce fut la consécration pour Bébert,notre spécialiste en crottes de nez, boulettes de cérumen, mi lèche-cul mi suce-pets, qui avait décidé de faire conjuguer sa ville à l’impératif brun. Et… « Mairedre, dit Ubu, le Bébert est élu… »
Le voilà maintenant avec ses hommes, à quatre pattes en train de renifler les déjections canines. Les chiens issus de l’immigration n’ont qu’à bien se tenir. Planquez-vous les chihuahuas mexicains, les carlins d’Extrême-Orient, les basenjis du Congo, les bichons maltais, les lévriers afghans, les sloughis ou lévriers arabes…
Tous aux abris, Bébert cherche la merde !
« […] Et puis hier, incroyable, moi qui me croyais en paix, j’ai failli me faire piéger par les miliciens de la ville, ceux habillés de brun, qui ne font pas de cadeau. Ils ne m’ont pas reconnu, parce qu’ils sont nouveaux dans le quartier et qu’ils ne connaissent pas encore tout le monde. J’allais chez Charlie.[…] Et là, surprise totale : la porte de son appart avait volé en éclats, et deux miliciens plantés sur le palier faisaient circuler les curieux. J’ai fait semblant d’aller dans les étages du dessus et je suis redescendu par l’ascenseur. En bas, les gens parlaient à mi-voix.
- Pourtant son chien était un vrai brun, on l’a bien vu, nous !
- Ouais, mais à ce qu’ils disent, c’est que, avant, il en avait un noir, pas un brun. Un noir.
- Avant ?
- Oui, avant. Le délit maintenant, c’est aussi d’en avoir eu un qui n’aurait pas été brun. Et ça, c’est pas difficile à savoir, il suffit de demander au voisin.
J’ai pressé le pas. Une coulée de sueur trempait ma chemise. Si en avoir eu un avant était un délit, j’étais bon pour la milice. […]
Ce matin, Radio brune a confirmé la nouvelle. Charlie fait sûrement partie des cinq cents personnes qui ont été arrêtées. Ce n’est pas parce qu’on aurait acheté récemment un animal brun qu’on aurait changé de mentalité, ils ont dit. "Avoir eu un chien ou un chat non conforme, à quelque époque que ce soit, est un délit." Le speaker a même ajouté "Injure à l’Etat national." Et j’ai bien noté la suite. Même si on n’a pas eu personnellement un chien ou un chat non conforme, mais que quelqu’un de sa famille, un père, un frère, une cousine par exemple, en a possédé un, ne serait-ce qu’une fois dans sa vie, on risque soi-même de graves ennuis.[…]
Je n’ai pas dormi de la nuit. J’aurais dû me méfier des Bruns dès qu’ils nous ont imposé leur première loi sur les animaux. Après tout, il était à moi mon chat, comme son chien pour Charlie, on aurait dû dire non. Résister davantage, mais comment ? Ca va si vite, il y a le boulot, les soucis de tous les jours. Les autres aussi baissent les bras pour être un peu tranquilles, non ?
On frappe à la porte. Si tôt le matin, ça n’arrive jamais. J’ai peur. Le jour n’est pas levé, il fait encore brun dehors. Mais arrêtez de taper si fort, j’arrive. Fin »
Les extraits en italiques sont tirés de Matin brun, un livre de militant. I.S.B.N.: 2.84116.029.7
Copyright éditeur, 1998, 1999, 2002, 2002. Dépôt légal 3me trimestre 2002.
Son auteur, Franck Pavloff tient de son père médecin anarchiste bulgare le besoin de dire non à ce qui enferme.
Matin brun, un court texte de 12 pages écrit avec la rage, en 1998 lorsque une partie de la droite a embrassé le Front national sur la bouche pour une poignée de régions.
Et puis, il y a eu 2002… 2002, rappelez-vous… Les végétariens étaient invités à choisir la tête de veau de Droite pour faire barrage au vieux porc faisandé d’Extrême-droite…
Au lendemain du 21 avril, un journaliste de France Inter cite Matin brun et engage les auditeurs à le lire. Le livre sera vendu à 600 000 exemplaires.
Franck Pavloff renoncera à ses droits d’auteur. Le texte est libre de droit
PAR : Bernard
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Le retour de Bob l’éponge
Message de Colomb aux fachos lyonnais ?
Les coups et les douleurs
BURE
11 novembre à Joyeuse (07)
80 ans, toujours debout...
péripatéticienne de patronyme du père tout puissant !
C’est moi Le Maire, c’est toi Rugy. C’est moi le méchant, c’est toi le gentil...
vade retro, loi de 1905 !
ah, ah ,ah, ah, Pétain de toi !
Un gendarme au lycée
Expulsée
Départ vers le passé
Tristesse et colère
cherchez le militaire
Mon oncle un fameux bricoleur
C’est Bysance !
Quand passent les faisans
Fuel legal racket
La retraite sent le roussi
Kanaky, année zéro ?
Proposition de loi LR contre les black blocs adoptée au sénat
On nous ment !
Fidel à lui-même
Caché ce mot que je ne saurais croire
mort d’un journaliste
insoumis, soumets-toi !
Fo pas exagérer !
Fausse joie
"Oh, pétard !"
FO ce qui FO
Une valse à quatre sortants, comme c’est charmant, une valse à quatre sortants...
les brèves. "Ze retour"
Hidalgo parle de toits
Réquisition d’une maison pour loger les personnes sans-toit
à l’extrème droite, sur la photo de famille...
La mac(r)onnerie du jour
казакһстан
L’habit ne fait pas le moine
Happy Good Year ?
Flamanville, de la fuite dans les idées.
Collomb, top gone ?
La mémoire qui flanche
Beurk !
balle dans le pied
Laissez venir à moi...
Lasso de plomb
Bonne récupération
allez, vole petit zoziau !
Maîtresse, il m’a traîté !
Tu me prêtes ta femme ?
Quand le Collomb roucoule
Pour les Collombophiles
Les Consigny ça osent tout
Budget
Le temps de prendre l’air
Campion l’immonde
Le juste prix
hommes en blanc...
C’est le tango des bouchers de la Villette
Fake macronnesque
Pas fake
Fermez des écoles, vous ouvrirez des prisons !
Nuit à l’Assemblée
info incomplète
Ni Depardieu ni maître
LREM lave plus blanc
fausse joie
"je vois ! "
Corées graphies
A table
Fallait y penser avant !
ein BZV
verdict
C3H8NO5P
le vrai verdict
no fake
fake
une ex "prisonnière ultra médiatisée" favorable à l’emprisonnement de 2 journalistes d’investigation
Débranche !
Affaire Maurice Audin
Foutage de gueule
Le palais est trop bon avec les pauvres
Casse-toi Le Pen !
Manu 1er, petit frère des pauvres...
descente infernale
ça c’est rapé !
On leur fera payer l’addition
ça gaze !
Attaque sur la ZAD alsacienne
Un château en Suède
Déluge de bombes amorcé en Syrie
La musique qui marche au pas...
T’ar ton handicap à la récré
nedlagd ! *
les temps changent...
On s’en fout
De quoi se réjouir
Répression ou représailles ?
Brésil, campagne électorale à couteaux tirés
Dialogue social plombé en Irak
Non à l’Europe, oui à son fric
ça chauffe pour lui
Trump pas content
Décision historique
Naufragé.e.s
"Vénus noire", quel mec !
Libre choix ?
Re(ma)niement ministériel
Le permis de chasse, ça coûte un bras !
T’ar ta gueule à la mi-temps !
Le tri des ordures
l’Homme, nombril de l’univers ou trouduc intergalactique ?
L’anarchie, une amie de cinquante ans
Toujours plus haut
victimes
Louis l’anARTIste
En avant, marche !
Les habits neufs du châtelain
La propriété c’est le bol
pas la frite
on the road again
Comme un sale goût dans la tronche
Autour d’une pizza
Repas gaché
le fugitif
Ogres de barbarie
Caumare
La musique qui marche au pas...
Fermez des écoles, vous ouvrirez des prisons
Marée bleue sur la ZAD
comme une journée sans pain
49.3 nuances de gré
Choisis ton camp, camarade !
l’argent n’a pas d’honneur
"Ecce homo ! "
Education Nationale : une porte ouverte sur l’Armée
État de terrorisme
Terrorisme d’Etat
L’noisavé
Alors, rat... compte !
Révoltée !
C’est pour ton bien
Usine d’aliénés
Prédateur Social
Fourrière pour tous
Maudits codes-barres
Troisième démarque
11 novembre 2015, intervention à Joyeuse (Thème « exodes »)
Nigra Safo, le temps d’une rencontre
Une porte qui doit s’ouvrir
Les cahiers au feu, la ministre au milieu
Une bonne pub pour l’abstention
Au revoir Madame Catherine Ribeiro
L’ajustice chronique
Le silence des anneaux
Juste quelqu’une de bien...
Pour tout bagage, il y a trente ans...
Le Pandraud de l’année
Début juillet à Publico
Debout les damnés Soulèvements de la Terre !
Mouettes, goélands vs "poulets"
ÉDITO DU ML N°1851
Si c’est lui qui le dit...
un repas qui coûte une fortune
Ce gag vous est offert par la police
ÉDITO DU ML N°1850
je suis dans les temps...
Ah, ces article définis (dé)contractés !...
Se loger c’est la Santé...
ÉDITO DU ML N°1849
Ce n’est ni un poisson d’avril ni un lapin de Pâques.
Si ça vous chante encore
si ça vous chante...
ça devait arriver...
Procto logique !
ÉDITO DU ML N°1847
Un peu partout, le 19, c’est dans la rue.
Retombées.
Quand on aime on ne compte pas...
Edito du Monde libertaire n° 1845 de décembre 2022
ÉDITO DU ML N°1845
à devenir foot !!!
la liberté de la presse agressée
8.000.000.000
L’Ardèche jumelée avec le Donbass ou quand les militaires jouent à la guerre…
Comme ça...
Faire rimer Bühler et Radio libertaire
Il pleut et c’est une sale journée
ÉDITO DU ML N°1844
ÉDITO DU ML N°1843
Where is Charly ( third of the name) ?
J’avais pas dit "Jaques a dit dehors" !
Cocoricons !!!
Le vrai visage du capitalisme
On a d’autres crèmes à fouetter !!!
Élève zélé
Ecrivains prolétaires de tous les pays…
Souffrance muette sur mer calme
T’ar taggeurs à la récraie !
ÉDITO DU ML N°1841
Juste parce que c’était bien
A quand le retour des gibets à Salem ?
Civil, deviens un site culturel
La recette du candidat melba...
ÉDITO DU ML N°1840
Ecce homo
Victor Simal est définitivement libre…
Constat
Au pays de la Bible et du fusil.
Lettre à Élise
Souvenir... du présent
ÉDITO DU ML N°1837
Multirécidivistes
ÉDITO DU ML N°1834
Sur mes cahiers de lycéenne, j’écris ton nom… Liberté
A la dérive...
Sur le voile qu’on m’oblige à porter, j’écris ton nom...
161
Machin Machine papier machine
Les Éditions libertaires au pays du soleil levant
Des jeunes... ou plutôt, déjeune avec Zemmour
Justice vraiment aveugle...
Eh bien mes Cauchon ! ...
Pan le piaf, t’es mort !
Texas, ton univers impitoyable.
On se réveille ?
ÉDITO DU ML N°1831
Le truc qu’il fallait éviter
Voilà enfin que...
Miracle
C’est le moment de garder une part de nostalgie
Soldat de dieu, sous ta soutane tu restes un travailleur !
Ne nous faisons pas prier...
Angélique Ionatos
Juste comme ça...
ÉDITO DU ML N°1829
Tout bénef pour Matzneff
Arrêtez les massacres !
Le Monde et l’immonde...
Désaccord d’Evian
ÉDITO DU ML N°1827
Arrête ton char, Dassault !
Le 17
Ne se courber devant aucune autorité, si respectée qu’elle soit ; n’accepter aucun principe, tant qu’il n’est pas établi par la raison.
ça me fout le cafard
Des larmes de sang
Basta Giscard !
Con fini vs confinés
Je ne me donnerai pas la peine de pleurer, je ne me donnerai pas la peine d’avoir peur....
L’Aube a perdu sa dorure...
Rude Nouvelle : David Graeber...
Camarde versus camarade
Inspecteur Labavure...
My dealer is rich…
Des nouvelles du Rojava
Nomination
En pensant à Rajsfus
un 18 juin peut en cacher un autre...
13 juin.
Pollution
Chair à virus !
Copinage éphémère
Cause toujours !...
Pas de chance pour les Pieds Nickelés
Pour "Délation" composez le 17...
Meutre à Béziers
Toussez avec la Poste
c’est la guerre !
Fusion ou confusion ?
Obrigado ?
Au pays de Mickey et Donald
"Contingent rebelle". Rencontre débat à Alès (30)
Les migrants, pions d’un vieux conflit de voisinage
Chadri Sdiri
Surement un sabotage du grand complot !!!
Un ennemi public arrêté cette nuit
... mais il faut que tu t’en ailles
L’amer de glace
La honte !
Pour "les mettre à l’abri" ?
Michelin se dégonfle
Gonflés les gus
Un air de famille
Poul ka couvé zé ba canan, mé yo pa ka alé an dlo ansamn *
Attention, ça va piquer...
Fumée blanche ou fumée noire ?
Sheila, Janet, Lorrane, Rajni...
Trump’ettes de Jericho
Ancien article : Comme un sale goût dans la tronche
Faites-le taire !
Et la retraite on vous la sert comment ? - Surtout pas "à point" !...
Ami étranger, tu es trop nombreux...
Tous les hommes naissent libres et égaux. Sauf les femmes...
propos de haine ordinaire
Avortements et mariages gays légalisés en Irlande du Nord
Madame l’ambassa-triste
La lumière contre l’obscurantisme
Encore une régression sociale !
jusqu’où ?
Avenir irradieux ?
Nigra Safo, le temps d’une rencontre
Génération pénitenciaire
Complètement barge
Acquittée !
état de terrorisme. La bourse aux alibis
Divorce à l’italienne
Un tout petit peu d’air...
Y a vraiment urgence pour les urgences
C’est pour ton bien
Homard m’a tuer
Chansons...
Que le coupable se dénonce ou alors je punis toute la classe !
la reculade
Maréchal, nous voilà...
La réponse qui tue
Résistance pacifique
Un militant dans la tourmente, pour l’exemple.
Les enfoirés du Pirée.
Pour défendre le plombier polonais
Terrorisme légal
Et le Valls a mis le temps...
No comment !
Méfiance
Un réfugié parmi tant d’autres : Le caricaturiste bielorusse Denis Lopatin.
Et une [MA]c[R]onnerie de plus !
Vox populi...
Notre père qui êtes odieux.
Goaaaaal !
Actualité brûlante
Champagne !
Le coupable, c’est 68 !
Tartarin à la récré
Sévice national à l’horizon !
Des paroles, des paroles, des paroles...
stupeur
bruit de vieilles bottes
froid dans le dos
Le Pandraud le l’année
Crosse en l’air !
Tri sélectif des données d’une info...
Obso, l’essence du capitalisme
Castaner : de "castanea", châtaigne
Et avec ça, 3 "pater" et 2 "avé"...
Regardez-les passer...
Big brother is listening you
Les gilets jeunes ?
l’ajustice a encore cogné !
Comme un air de déjà vu
C’est lui qui a commencé
les accros au LBD.
Sur les traces de Ptolémée Macron *
Elle s’appelait Zineb Redouane. Elle avait 80 ans.
Non mais, qui c’est qui commande !
Hausser le thon...
En direct du direct
"I have a dream"
Quand on voit ce qui se passe ailleurs...
appel à ordure
Et ça continue...
« Titi, viens voir ces soldats, ha ha. Ça c’est une armée ! »
Espèce de bachibouzouk
Le Père-Noël est une ordure
Donne-moi ta montre et je te donnerai l’heure
La connitude, ça dégouline...
Y a dix ans, un meurtre
"Zéro de conduite"
Meurtre à Marseille
il ne faut pas laisser les intellectuels jouer avec les éprouvettes
Mad Donald
Y a pas que la banquise qui va fondre...
Electrons, piège à cons
Le salariat, père de tous les vices
Mais on n’apprend pas à un porc à cesser de se gaver. Tant qu’on remet de l’or dans son écuelle d’acier.
Seymourite aigüe
Les sages de La Haye...
Le retour de Bob l’éponge
Message de Colomb aux fachos lyonnais ?
Les coups et les douleurs
BURE
11 novembre à Joyeuse (07)
80 ans, toujours debout...
péripatéticienne de patronyme du père tout puissant !
C’est moi Le Maire, c’est toi Rugy. C’est moi le méchant, c’est toi le gentil...
vade retro, loi de 1905 !
ah, ah ,ah, ah, Pétain de toi !
Un gendarme au lycée
Expulsée
Départ vers le passé
Tristesse et colère
cherchez le militaire
Mon oncle un fameux bricoleur
C’est Bysance !
Quand passent les faisans
Fuel legal racket
La retraite sent le roussi
Kanaky, année zéro ?
Proposition de loi LR contre les black blocs adoptée au sénat
On nous ment !
Fidel à lui-même
Caché ce mot que je ne saurais croire
mort d’un journaliste
insoumis, soumets-toi !
Fo pas exagérer !
Fausse joie
"Oh, pétard !"
FO ce qui FO
Une valse à quatre sortants, comme c’est charmant, une valse à quatre sortants...
les brèves. "Ze retour"
Hidalgo parle de toits
Réquisition d’une maison pour loger les personnes sans-toit
à l’extrème droite, sur la photo de famille...
La mac(r)onnerie du jour
казакһстан
L’habit ne fait pas le moine
Happy Good Year ?
Flamanville, de la fuite dans les idées.
Collomb, top gone ?
La mémoire qui flanche
Beurk !
balle dans le pied
Laissez venir à moi...
Lasso de plomb
Bonne récupération
allez, vole petit zoziau !
Maîtresse, il m’a traîté !
Tu me prêtes ta femme ?
Quand le Collomb roucoule
Pour les Collombophiles
Les Consigny ça osent tout
Budget
Le temps de prendre l’air
Campion l’immonde
Le juste prix
hommes en blanc...
C’est le tango des bouchers de la Villette
Fake macronnesque
Pas fake
Fermez des écoles, vous ouvrirez des prisons !
Nuit à l’Assemblée
info incomplète
Ni Depardieu ni maître
LREM lave plus blanc
fausse joie
"je vois ! "
Corées graphies
A table
Fallait y penser avant !
ein BZV
verdict
C3H8NO5P
le vrai verdict
no fake
fake
une ex "prisonnière ultra médiatisée" favorable à l’emprisonnement de 2 journalistes d’investigation
Débranche !
Affaire Maurice Audin
Foutage de gueule
Le palais est trop bon avec les pauvres
Casse-toi Le Pen !
Manu 1er, petit frère des pauvres...
descente infernale
ça c’est rapé !
On leur fera payer l’addition
ça gaze !
Attaque sur la ZAD alsacienne
Un château en Suède
Déluge de bombes amorcé en Syrie
La musique qui marche au pas...
T’ar ton handicap à la récré
nedlagd ! *
les temps changent...
On s’en fout
De quoi se réjouir
Répression ou représailles ?
Brésil, campagne électorale à couteaux tirés
Dialogue social plombé en Irak
Non à l’Europe, oui à son fric
ça chauffe pour lui
Trump pas content
Décision historique
Naufragé.e.s
"Vénus noire", quel mec !
Libre choix ?
Re(ma)niement ministériel
Le permis de chasse, ça coûte un bras !
T’ar ta gueule à la mi-temps !
Le tri des ordures
l’Homme, nombril de l’univers ou trouduc intergalactique ?
L’anarchie, une amie de cinquante ans
Toujours plus haut
victimes
Louis l’anARTIste
En avant, marche !
Les habits neufs du châtelain
La propriété c’est le bol
pas la frite
on the road again
Comme un sale goût dans la tronche
Autour d’une pizza
Repas gaché
le fugitif
Ogres de barbarie
Caumare
La musique qui marche au pas...
Fermez des écoles, vous ouvrirez des prisons
Marée bleue sur la ZAD
comme une journée sans pain
49.3 nuances de gré
Choisis ton camp, camarade !
l’argent n’a pas d’honneur
"Ecce homo ! "
Education Nationale : une porte ouverte sur l’Armée
État de terrorisme
Terrorisme d’Etat
L’noisavé
Alors, rat... compte !
Révoltée !
C’est pour ton bien
Usine d’aliénés
Prédateur Social
Fourrière pour tous
Maudits codes-barres
Troisième démarque
11 novembre 2015, intervention à Joyeuse (Thème « exodes »)
Nigra Safo, le temps d’une rencontre
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