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Chroniques du temps réel
par Bernard le 6 décembre 2020

Basta Giscard !

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Lettre de Christian Ranucci.
à Marseille, le 26 Juillet 1976

Ma chère et tendre mère,

Tu étais depuis le début persuadée bien plus que moi de mon innocence, et aujourd’hui je peux te dire que tu avais raison.
J’avais honte d’avoué que mon amnésie du moment précis de l’horrible meurtre était lié à la tournée de bars faites la veille. Devant les preuves pertinentes et les arguments convaincants des policiers m’accusant, je ne pus qu’acquiescer face à ce terrible destin. Je fis tout ce qu’ils voulurent et bien plus encore.

Mais aujourd’hui, aujourd’hui je sais que ça ne colle pas ! Les relents de souvenirs qui m’assaillent me convainquent que mon histoire et celle de la petite défunte ne peuvent en aucun cas être liées.
C’est pourtant trop tard pour moi, la justice a trouvé son meurtrier idéal, malgré ce que je peux dire aujourd’hui. Mère, toi qui, je sais, enquête de ton coté j’espère que tu trouveras cet homme pour qui je donne ma vie.
Ma dernière volonté serait que toi et mes avocats rétablissiez ma mémoire qui n’aurait jamais du être salie. J’aurais du depuis le début t’écouter, à croire que tu me connais mieux que moi-même.
Sache que je partirais la tête haute.

Je t’envoie mille baisers dans cette lettre qui sera la dernière.

Ton fils qui t’adore, Christian.

Christian Ranucci, 22 ans, inculpé de l’enlèvement suivi du meurtre d’une fillette, condamné à mort après seulement deux jours d’un procès chargé de zones d’ombres, exécuté le 29 juillet 1976 à 4h13. Trois jours plus tôt, contrairement à l’avis d’une commission de hauts magistrats qui a été consultée, Valéry Giscard d’Estaing avait refusé de gracier le condamné.
L’avocat de la partie civile, qui s’est acharné à "prouver" la culpabilité de Christian Ranucci, un certain Gilbert Collard.


On nous surgave du modernisme de VGE et des avancées marquantes de son septennat. Prenons la loi Veil, du nom de la ministre de la Santé, on oublie tout le combat en amont, dans la rue, pour que soit arrachée la légalisation de l’avortement.
Simone Veil fut donc ministre de la Santé. Quand au ministre du budget, de 1978 à 1981 dans le gouvernement Raymond Barre...



Maurice Papon

sans oublier celui qui, durant le septennat VGE, fut successivement Ministre chargé des Relations avec le Parlement, Ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de l’Économie et des Finances, Ministre du Travail et de la Participation...



Robert Boulin




PAR : Bernard
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nedlagd ! *
les temps changent...
On s’en fout
De quoi se réjouir
Répression ou représailles ?
Brésil, campagne électorale à couteaux tirés
Dialogue social plombé en Irak
Non à l’Europe, oui à son fric
ça chauffe pour lui
Trump pas content
Décision historique
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Re(ma)niement ministériel
Le permis de chasse, ça coûte un bras !
T’ar ta gueule à la mi-temps !
Le tri des ordures
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L’anarchie, une amie de cinquante ans
Toujours plus haut
victimes
Louis l’anARTIste
En avant, marche !
Les habits neufs du châtelain
La propriété c’est le bol
pas la frite
on the road again
Comme un sale goût dans la tronche
Autour d’une pizza
Repas gaché
le fugitif
Ogres de barbarie
Caumare
La musique qui marche au pas...
Fermez des écoles, vous ouvrirez des prisons
Marée bleue sur la ZAD
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49.3 nuances de gré
Choisis ton camp, camarade !
Bébert le bousier
l’argent n’a pas d’honneur
"Ecce homo ! "
Education Nationale : une porte ouverte sur l’Armée
État de terrorisme
Terrorisme d’Etat
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1

le 6 décembre 2020 20:48:33 par Céd.

Comme si son septennat avait pour seule tâche l’affaire Robert Boulin. Utile rappel que cet article.

2

le 8 décembre 2020 17:34:31 par Luisa

Amnésie générale ! VGE, l’aristo qui avait pour ministre Maurice Papon, le collabo responsable de la Déportation de Juifs à Auschwitz !
La « Mère-Veil », comme l’appelait Maurice Rajsfus, n’était pas dégoûtée par sa proximité !
Juste après 68, la contraception et l’avortement avaient fait le chemin dans les têtes et la « Mère-Veil » n’a fait que ramasser la mise ! Je sais : faut pas le dire ! Le combat avait déjà été mené dans la rue par la rue ! Avec des tabassages, des arrestations et des radiations de l’Ordre des médecins.
Le parcours de VGE n’est que violence :
Loi Debré avec des grèves très dures, des manifs pendant des semaines, etc ...
Et Robert Boulin « suicidé » dans une flaque d’eau ! Non vraiment ! Faut arrêter le cirque et rendre à chacun et chacune ce qui lui appartient !

3

le 8 décembre 2020 18:41:09 par Luisa

Le gouvernement de VGE - toutes les personnes composant son gouvernement - n’était pas gêné non plus par les exploits en récidives ( après les déportations ) des Algériens jetés dans la Seine par le ministre Maurice Papon, alors préfet zélé pendant la guerre d’indépendance de l’Algérie ...
Il paraît que ça fait partie des « 30 glorieuses » !!