Les articles du ML papier > Avec le terrain d’aventure, le renouveau de l’éducation libertaire
Les articles du ML papier
par Virginie • le 15 août 2022
Avec le terrain d’aventure, le renouveau de l’éducation libertaire
Lien permanent : https://monde-libertaire.net/index.php?articlen=6672
Article extrait du Monde libertaire n°1840 de juin 2022
A côté des centres de loisirs collectifs en perte de vitesse ou devenus simples lieux de tourisme et face au verrouillage de l’Éducation nationale, le terrain d’aventure est peut-être en passe de devenir le lieu où une éducation « à la liberté par la liberté » peut enfin s’exercer.
Ayant participé à deux demi-journées d’aventure dans le petit bois des Anémones à Saint-Étienne-du-Rouvray, j’ai voulu donner la parole à Guillaume, l’un des initiateurs du projet.
Propos recueillis par Virginie, groupe de Rouen le 5/05/22
Photos « Des camps sur la Comète »
ML : Peux-tu présenter ton asso ?
Guillaume : Notre asso « Des camps sur la Comète » existe depuis 2020. Nous sommes à peu près cinq à la faire vivre toute l’année et une dizaine de personnes supplémentaires pour les cessions d’été. Partant du constat que les colonies de vacances étaient en perte de vitesse et que celles qui restent sont tournées vers le tourisme et la consommation, on avait envie de proposer des séjours avec des lieux pour se rencontrer, des lieux d’apprentissage et de découverte. Ce sont donc des colos sous tente, en plein air, proches de la nature, en se disant qu’il n’y a pas forcément besoin d’aller très loin pour vivre dehors et être dépaysé. De plus, cette année, avec trois animateurs-trices, on a expérimenté pour la première fois un terrain d’aventure pendant les vacances de printemps dans un petit bois de Saint-Étienne du Rouvray (Seine Maritime).
ML : Quelle est votre expérience avec les enfants ?
On a tous-tes de l’expérience dans l’animation sans être professionnels, formés avec le BAFA ou le BAFD (Brevets d’Animation aux fonctions d’Animateur-trice ou de Directeur-trice). Pour nous, donner de notre temps pour l’éducation populaire, c’est défendre des valeurs, prendre part à la transformation de la société en offrant des espaces de réflexion, de découverte d’autres modes de vie, d’autonomie. Pour ma part, je travaille dans le secteur depuis 10 ans, avec les CEMEA (Centres d’Entraînement aux Méthodes d’Éducation Active), j’ai fait longtemps les colos sur l’île d’Oléron pour la ville de Bobigny. C’était l’une des seules villes à avoir conservé ses colonies de vacances, il y avait pas mal de moyens pour les enfants de quartiers populaires qui n’étaient jamais allés au bord de la mer. Aujourd’hui, j’anime des ateliers vidéo dans un centre socio-culturel de Saint-Étienne-du-Rouvray et dans les écoles.
ML : Comment définirais-tu le terrain d’aventure ?
G : C’est un lieu totalement gratuit, en libre accès, on vient et on repart quand on le souhaite, il n’y a pas de jauge maximum, en cela ça se différencie des autres lieux collectifs de loisirs. Et surtout, les personnes qui viennent ne sont pas sous la responsabilité des adultes qui font vivre le terrain d’aventure.
ML : Connais-tu un peu leur histoire ?
G : Sans être spécialiste, je veux bien donner quelques infos sur l’origine des terrains d’aventure. Ils sont nés dans les pays nordiques, après la Seconde Guerre mondiale, pour permettre aux enfants de se réapproprier des quartiers détruits, des friches, des terrains vagues. Des éducateur-trice-s ont investi ces lieux avec des outils et un savoir-faire pour en faire des espaces d’éducation où les jeunes pouvaient vivre des activités. Ça s’est poursuivi dans les pays du Nord, en Allemagne et en Grande-Bretagne.
En France, c’est arrivé dans les années 70, après il y eu un déclin dans les années 80, avec je crois un seul terrain à Paris jusque dans les années 90, puis plus rien. Deux raisons sont avancées par ceux qui ont étudié la question :
- les espaces vacants en cœur de ville n’existent quasiment plus
- une logique sécuritaire s’est développée avec de moins en moins de possibilité pour les enfants d’occuper leur quartier, d’utiliser des outils pour bricoler
ML : Et aujourd’hui ?
G : En France depuis cinq ans maintenant, je connais deux choses qui donnent envie de faire réémerger les terrains d’aventure :
- Les CEMEA en région Pays de la Loire se sont vraiment intéressés à la question et ont fait des visites à l’internationale, notamment en Allemagne pour aller voir comment ça se passait et s’en inspirer. Ils ont fait différentes expérimentations, ils ont communiqué autour de ça, ont publié des bouquins.
- Le collectif TAPLA [note] (Terrain d’Aventure du Passé vers L’Avenir) qui regroupe des chercheur-se-s en sciences de l’éducation, des architectes, etc. qui se sont vraiment intéressés à cette question d’un point de vue historique mais aussi en analysant les expérimentations, a beaucoup communiqué sur ses travaux.
Ces deux démarches se sont nourries mutuellement. Ce qui fait que cette année, il va y avoir a priori une quarantaine de terrains d’aventures avec des choses éphémères comme ce que l’on a mis en place ici mais aussi, et notamment en région Pays de la Loire, des expériences qui se vivent tout au long de l’année.
ML : Comment cela a été possible par rapport à la ville de Saint-Etienne-du-Rouvray (SER)?
G : Je trouve que la ville a été très courageuse de nous faire confiance parce que ce sont des projets qui sont à des années-lumière de ce qui se vit dans les centres de loisirs. Je comprends qu’il puisse y avoir des réticences à laisser bricoler des enfants
Le maire et l’adjoint chargé de la jeunesse étaient déjà passés sur nos colos d’été, où on a emmené des gamins pour camper en pleine nature et avec les centres sociaux de la ville. Je pense qu’ils avaient été séduits par ce qui avait été mis en place. Quand on s’est rencontré à l’issu de l’été, on a exprimé notre envie de continuer avec les habitant-e-s de SER parce qu’on considère qu’en terme de mixité sociale, avec des quartiers très populaires et d’autres moins, des gens qui partent très peu en vacances, il y a beaucoup de choses à faire sur ce territoire. La ville nous a parlé de ce Bois des Anémones où peu de gens vont, en tout cas pas des enfants pour jouer, et donc si on avait envie d’y faire quelque chose, la porte était ouverte. C’est comme ça que c’est né. On pourrait imaginer que ce soit prolongé sur les mercredis et samedis et les vacances scolaires.
ML : Quelle est la particularité du terrain que vous avez mis en place ?
G : Le plus souvent, le terrain d’aventure est au pied des immeubles.
L’avantage, c’est que tu es visible, les habitant-e-s sont vraiment plus proches, ça doit pouvoir générer d’autres choses. Nous, on n’était pas dans cette configuration et on craignait que les gens ne viennent pas, le bois étant un peu excentré et en plus on était en plein milieu. Mais il y a eu des grandes affiches dans toute la ville, des flyers, la communication a bien fonctionné.
On était dans un bois, ce qui fait de cette expérimentation une des seules en France. On a eu la possibilité de faire du feu, ce qui est exceptionnel aux dires des copains des Pays de la Loire.
Ce que ça change, c’est que dans la forêt, on était comme dans une petite bulle, c’est un village de cabanes qui s’est construit. Tu es dans un autre environnement, tu as toutes les ressources de la forêt en termes de construction mais aussi d’imaginaire.
ML : Est-ce que la difficulté ce n’est pas que les enfants ne pouvaient pas venir seuls du fait de l’éloignement ?
G : Pour certains c’est vrai, mais on a eu tous les jours un groupe d’une dizaine de jeunes, entre 6 ans et 14 ans qui sont venus seuls. Pour l’anecdote, au début il y en a qui venaient avec des motos cross et très vite ils les ont abandonnées pour se mettre à construire des cabanes. En tout cas, ils avaient une totale confiance en nous et savaient qu’on n’allait pas appeler la police.
ML : Quel a été votre public ?
G : Très varié : des jeunes seuls ou accompagnés de leurs parents ou d’animateur-trice-s de centres sociaux (en particulier la CSF - Confédération Syndicale des Familles-) tous de quartiers différents. En tout, on a fait passer 600 permis de bricoler, c’est énorme, compte tenu du fait que d’autres ne l’ont pas passé. C’était aussi intéressant pour les enfants que pour les adultes : on a vu des femmes
ML : Qu’est-ce que vous changeriez ?
G : On doit encore faire le bilan, mais je dirais qu’il faudrait un adulte supplémentaire pour être plus disponible auprès des jeunes ou faire un peu de médiation. En effet, il fallait quelqu’un pour expliquer le fonctionnement du terrain à l’accueil, et les deux autres personnes étaient souvent accaparées par le passage des permis de bricoler (scier et clouer).
On ferait aussi sûrement un espace sans adultes, en tout cas sans parents, pour permettre aux jeunes d’expérimenter de façon plus libre, ce qui était le cas à l’origine des terrains d’aventure. Aujourd’hui c’est compliqué, on doit prendre en compte les réticences et accompagner le « laisser-faire ». On est dans une société où les enfants se déplacent de moins en moins librement hors de chez eux [note] , vont de moins en moins en forêt et bricolent de moins en moins. On va essayer de faire réémerger le terrain avant de l’interdire complètement aux adultes. Permettre aux parents de venir c’est aussi une façon de ne pas se priver d’un certain public, mais on devrait insister davantage sur le fait de laisser plus d’autonomie aux jeunes.
ML : Avez-vous de nouveaux projets ?
G : Un nouveau camp cet été sous tentes pour lequel on est en train d’aménager une caravane avec des chiottes sèches et des douches. On veut aussi reproduire l’expérience du terrain d’aventure sur les congés de printemps avec peut-être une expo photos pour faire connaître le projet.
Propos recueillis par Virginie, groupe de Rouen le 5/05/22
1) http://passes-present.eu/fr/terrains-daventure-du-passepour-lavenir-tapla-44347
2) https://centdegres.ca/ressources/jeu-libre-des-enfants-dans-la-ville-des-experiences-inspirantes
Ayant participé à deux demi-journées d’aventure dans le petit bois des Anémones à Saint-Étienne-du-Rouvray, j’ai voulu donner la parole à Guillaume, l’un des initiateurs du projet.
Propos recueillis par Virginie, groupe de Rouen le 5/05/22
Photos « Des camps sur la Comète »
ML : Peux-tu présenter ton asso ?
Guillaume : Notre asso « Des camps sur la Comète » existe depuis 2020. Nous sommes à peu près cinq à la faire vivre toute l’année et une dizaine de personnes supplémentaires pour les cessions d’été. Partant du constat que les colonies de vacances étaient en perte de vitesse et que celles qui restent sont tournées vers le tourisme et la consommation, on avait envie de proposer des séjours avec des lieux pour se rencontrer, des lieux d’apprentissage et de découverte. Ce sont donc des colos sous tente, en plein air, proches de la nature, en se disant qu’il n’y a pas forcément besoin d’aller très loin pour vivre dehors et être dépaysé. De plus, cette année, avec trois animateurs-trices, on a expérimenté pour la première fois un terrain d’aventure pendant les vacances de printemps dans un petit bois de Saint-Étienne du Rouvray (Seine Maritime).
ML : Quelle est votre expérience avec les enfants ?
On a tous-tes de l’expérience dans l’animation sans être professionnels, formés avec le BAFA ou le BAFD (Brevets d’Animation aux fonctions d’Animateur-trice ou de Directeur-trice). Pour nous, donner de notre temps pour l’éducation populaire, c’est défendre des valeurs, prendre part à la transformation de la société en offrant des espaces de réflexion, de découverte d’autres modes de vie, d’autonomie. Pour ma part, je travaille dans le secteur depuis 10 ans, avec les CEMEA (Centres d’Entraînement aux Méthodes d’Éducation Active), j’ai fait longtemps les colos sur l’île d’Oléron pour la ville de Bobigny. C’était l’une des seules villes à avoir conservé ses colonies de vacances, il y avait pas mal de moyens pour les enfants de quartiers populaires qui n’étaient jamais allés au bord de la mer. Aujourd’hui, j’anime des ateliers vidéo dans un centre socio-culturel de Saint-Étienne-du-Rouvray et dans les écoles.
ML : Comment définirais-tu le terrain d’aventure ?
G : C’est un lieu totalement gratuit, en libre accès, on vient et on repart quand on le souhaite, il n’y a pas de jauge maximum, en cela ça se différencie des autres lieux collectifs de loisirs. Et surtout, les personnes qui viennent ne sont pas sous la responsabilité des adultes qui font vivre le terrain d’aventure.
ML : Connais-tu un peu leur histoire ?
G : Sans être spécialiste, je veux bien donner quelques infos sur l’origine des terrains d’aventure. Ils sont nés dans les pays nordiques, après la Seconde Guerre mondiale, pour permettre aux enfants de se réapproprier des quartiers détruits, des friches, des terrains vagues. Des éducateur-trice-s ont investi ces lieux avec des outils et un savoir-faire pour en faire des espaces d’éducation où les jeunes pouvaient vivre des activités. Ça s’est poursuivi dans les pays du Nord, en Allemagne et en Grande-Bretagne.
En France, c’est arrivé dans les années 70, après il y eu un déclin dans les années 80, avec je crois un seul terrain à Paris jusque dans les années 90, puis plus rien. Deux raisons sont avancées par ceux qui ont étudié la question :
- les espaces vacants en cœur de ville n’existent quasiment plus
- une logique sécuritaire s’est développée avec de moins en moins de possibilité pour les enfants d’occuper leur quartier, d’utiliser des outils pour bricoler
ML : Et aujourd’hui ?
G : En France depuis cinq ans maintenant, je connais deux choses qui donnent envie de faire réémerger les terrains d’aventure :
- Les CEMEA en région Pays de la Loire se sont vraiment intéressés à la question et ont fait des visites à l’internationale, notamment en Allemagne pour aller voir comment ça se passait et s’en inspirer. Ils ont fait différentes expérimentations, ils ont communiqué autour de ça, ont publié des bouquins.
- Le collectif TAPLA [note] (Terrain d’Aventure du Passé vers L’Avenir) qui regroupe des chercheur-se-s en sciences de l’éducation, des architectes, etc. qui se sont vraiment intéressés à cette question d’un point de vue historique mais aussi en analysant les expérimentations, a beaucoup communiqué sur ses travaux.
Ces deux démarches se sont nourries mutuellement. Ce qui fait que cette année, il va y avoir a priori une quarantaine de terrains d’aventures avec des choses éphémères comme ce que l’on a mis en place ici mais aussi, et notamment en région Pays de la Loire, des expériences qui se vivent tout au long de l’année.
ML : Comment cela a été possible par rapport à la ville de Saint-Etienne-du-Rouvray (SER)?
G : Je trouve que la ville a été très courageuse de nous faire confiance parce que ce sont des projets qui sont à des années-lumière de ce qui se vit dans les centres de loisirs. Je comprends qu’il puisse y avoir des réticences à laisser bricoler des enfants
Le maire et l’adjoint chargé de la jeunesse étaient déjà passés sur nos colos d’été, où on a emmené des gamins pour camper en pleine nature et avec les centres sociaux de la ville. Je pense qu’ils avaient été séduits par ce qui avait été mis en place. Quand on s’est rencontré à l’issu de l’été, on a exprimé notre envie de continuer avec les habitant-e-s de SER parce qu’on considère qu’en terme de mixité sociale, avec des quartiers très populaires et d’autres moins, des gens qui partent très peu en vacances, il y a beaucoup de choses à faire sur ce territoire. La ville nous a parlé de ce Bois des Anémones où peu de gens vont, en tout cas pas des enfants pour jouer, et donc si on avait envie d’y faire quelque chose, la porte était ouverte. C’est comme ça que c’est né. On pourrait imaginer que ce soit prolongé sur les mercredis et samedis et les vacances scolaires.
ML : Quelle est la particularité du terrain que vous avez mis en place ?
G : Le plus souvent, le terrain d’aventure est au pied des immeubles.
L’avantage, c’est que tu es visible, les habitant-e-s sont vraiment plus proches, ça doit pouvoir générer d’autres choses. Nous, on n’était pas dans cette configuration et on craignait que les gens ne viennent pas, le bois étant un peu excentré et en plus on était en plein milieu. Mais il y a eu des grandes affiches dans toute la ville, des flyers, la communication a bien fonctionné.
On était dans un bois, ce qui fait de cette expérimentation une des seules en France. On a eu la possibilité de faire du feu, ce qui est exceptionnel aux dires des copains des Pays de la Loire.
Ce que ça change, c’est que dans la forêt, on était comme dans une petite bulle, c’est un village de cabanes qui s’est construit. Tu es dans un autre environnement, tu as toutes les ressources de la forêt en termes de construction mais aussi d’imaginaire.
ML : Est-ce que la difficulté ce n’est pas que les enfants ne pouvaient pas venir seuls du fait de l’éloignement ?
G : Pour certains c’est vrai, mais on a eu tous les jours un groupe d’une dizaine de jeunes, entre 6 ans et 14 ans qui sont venus seuls. Pour l’anecdote, au début il y en a qui venaient avec des motos cross et très vite ils les ont abandonnées pour se mettre à construire des cabanes. En tout cas, ils avaient une totale confiance en nous et savaient qu’on n’allait pas appeler la police.
ML : Quel a été votre public ?
G : Très varié : des jeunes seuls ou accompagnés de leurs parents ou d’animateur-trice-s de centres sociaux (en particulier la CSF - Confédération Syndicale des Familles-) tous de quartiers différents. En tout, on a fait passer 600 permis de bricoler, c’est énorme, compte tenu du fait que d’autres ne l’ont pas passé. C’était aussi intéressant pour les enfants que pour les adultes : on a vu des femmes
ML : Qu’est-ce que vous changeriez ?
G : On doit encore faire le bilan, mais je dirais qu’il faudrait un adulte supplémentaire pour être plus disponible auprès des jeunes ou faire un peu de médiation. En effet, il fallait quelqu’un pour expliquer le fonctionnement du terrain à l’accueil, et les deux autres personnes étaient souvent accaparées par le passage des permis de bricoler (scier et clouer).
On ferait aussi sûrement un espace sans adultes, en tout cas sans parents, pour permettre aux jeunes d’expérimenter de façon plus libre, ce qui était le cas à l’origine des terrains d’aventure. Aujourd’hui c’est compliqué, on doit prendre en compte les réticences et accompagner le « laisser-faire ». On est dans une société où les enfants se déplacent de moins en moins librement hors de chez eux [note] , vont de moins en moins en forêt et bricolent de moins en moins. On va essayer de faire réémerger le terrain avant de l’interdire complètement aux adultes. Permettre aux parents de venir c’est aussi une façon de ne pas se priver d’un certain public, mais on devrait insister davantage sur le fait de laisser plus d’autonomie aux jeunes.
ML : Avez-vous de nouveaux projets ?
G : Un nouveau camp cet été sous tentes pour lequel on est en train d’aménager une caravane avec des chiottes sèches et des douches. On veut aussi reproduire l’expérience du terrain d’aventure sur les congés de printemps avec peut-être une expo photos pour faire connaître le projet.
Propos recueillis par Virginie, groupe de Rouen le 5/05/22
1) http://passes-present.eu/fr/terrains-daventure-du-passepour-lavenir-tapla-44347
2) https://centdegres.ca/ressources/jeu-libre-des-enfants-dans-la-ville-des-experiences-inspirantes
PAR : Virginie
Groupe de Rouen
Groupe de Rouen
SES ARTICLES RÉCENTS :
Réagir à cet article
Écrire un commentaire ...
Poster le commentaire
Annuler