Musique > 7e partie des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
Musique
par Evelyne Trân • le 31 mai 2020
7e partie des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
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avec Jérémie Jeandidier et le concours de Fabien Roland et Evelyne Trân.
Le public qui aime la chanson repère le Cithéa comme étant le grand petit lieu de la chanson comme il y en a plus beaucoup, comme il y en a plus du tout. Pendant 6 ans je vais y rester en produisant un spectacle tous les mois. C’est beaucoup de travail mais je suis bien appuyé par le milieu libertaire.
Quand le Cithéa démarre, parallèlement, il y a un gros projet qui se prépare :
Le Théâtre Libertaire de Paris : le théâtre Dejazet.
C’est Hervé Trinquier et Joël Jacky Julien, alors eux c’est vraiment des copains de la Fédération anarchiste. Hervé Trinquier qui anime le groupe Fresnes Antony et Julien qui est un individuel.
Ils s’installent dans ce vieux théâtre qui date de l’époque du boulevard du crime à Paris, fin 19ème siècle.
C’est un théâtre très connu, populaire, c’est un théâtre de 700 places, un théâtre à l’italienne avec deux balcons. Un bon vieux théâtre. Je ne dirai pas qu’il est décrépi, parce qu’il n’est pas décrépi. Mais au fil des ans, ça n’a plus été un théâtre, c’est devenu un cinéma. Ils ont fait du cinéma, comme ça un peu n’importe quoi comme ça se faisait à l’époque : du kung-fu, même du porno. Ils passaient de tout là-dedans.
Quand ils reprennent ce théâtre, ils réunissent une vingtaine de copains de la Fédération anarchiste qui sont intéressés par le côté culturel pour avoir des coups de mains.
Il faut vraiment qu’ils en refassent un music-hall, ce n’est plus un music-hall. Il n’y a plus de fauteuils, faut refaire les fauteuils, faut refaire la scène. Il n’y a plus de sono, il n’y a pas d’éclairage. Il faut tout refaire.
C’est un projet privé. On a toujours pensé que le Théâtre Libertaire de Paris est le théâtre de la Fédération anarchiste.
Non ! Il est créé par deux militants de la Fédération anarchiste et il a un statut de théâtre privé.
Par contre, il est très proche du milieu libertaire. Ce théâtre sera à la disposition du mouvement libertaire pour y faire des galas quand ils en auront besoin gratuitement.
Moi, j’assiste à tout ça. Pendant 6 mois, les travaux sont effectués pour la plupart par des copains. Ceux qui savent monter un fauteuil, ceux qui savent s’occuper des éclairages. Il y a beaucoup de travail à faire. Y a 6 mois de travaux.
Le Théâtre Libertaire de Paris est inauguré. A l’époque où je commence le Cithéa, y’a le théâtre Dejazet qui s’installe.
Je vais les aider autant que je peux car je travaille.
Et Hervé Trinquier qui connaît mon goût pour la chanson me demandera de m’occuper de l’accès des loges chaque fois que je serai là. J’irai voir presque tous les spectacles. J’y emmène aussi mon petit garçon qui peut fréquenter la loge de Léo Ferré.
Il est très discret. Il se met dans un petit coin. Ça, ça lui plait. Le Théâtre Libertaire de Paris, 700 places, un beau théâtre ! En plus dans ce théâtre, va se créer une pièce qui s’appelle “La petite boutique des horreurs”. La version française, c’est la célèbre pièce américaine qui va se créer là et se jouer pendant un mois. Je vais emmener mon petit garçon voir le spectacle avec la fille de Marie-Josée Vilar.
“La petite boutique des horreurs”, formidable succès en Amérique qui a été créé en France au théâtre.
Après il y aura une version cinématographique qui ne sera pas une véritable réussite. Mais au théâtre, ça sera une vraie réussite et ça se passe au Théâtre Libertaire de Paris Dejazet pendant un mois.
C’est une pièce d’horreur pour les enfants, c’est vraiment spécial. J’ai souvenir, j’emmène mon fils Cédric et la fille de Marie-Josée Vilar dont je vais parler ensuite, qui se prénomme Bulle.
Bulle et Cédric ont envie d’aller voir cette pièce. Je suis avec eux. Ils sont terrifiés tous les deux pendant la pièce.
Mais ça leur plait. Ils sont tous les deux tremblants jusqu’à la fin. Ils ne savent pas ce qui va se passer à la fin de la pièce.
Le Théâtre Libertaire de Paris est un théâtre à l’italienne à deux étages avec un plafond qui est quand même assez haut.
Juste à la fin de la pièce, quand elle se termine, du plafond du théâtre descendent dans tout le théâtre des lianes. Le public, on est tous dans les lianes. Et les enfants qui étaient déjà terrorisés… C’est pour ça que Bulle qui a aujourd’hui 40 ans se rappelle très bien “La petite boutique des horreurs”.
Le Théâtre Libertaire de Paris pendant 6 ans va être un théâtre. C’est un théâtre qui fonctionnait tous les jours et c’était surtout la chanson.
L’inauguration a lieu avec deux soirées avec Léo Ferré. On va faire archi complet le soir. Il faut que le lieu achète un piano. On demande à Léo ce qu’il souhaite comme piano. C’est Paul Castagnier qui à l’époque est son pianiste.
Ce piano va devenir une légende. On est en 1986, aujourd’hui en 2020, ce piano a servi pendant 6 ans au théâtre libertaire de Paris. Et depuis la création du forum Léo Ferré, dont on parlera plus tard, il est au forum Léo Ferré.
La légende dit que c’est le piano à Léo Ferré. Dans les légendes, il y a tout le temps une partie de vérité.
Mais la légende, c’est la légende. Ce n’est pas le piano de Léo Ferré.
C’est le piano du théâtre libertaire de Paris et plus particulièrement de son directeur Hervé Trinquier qui l’a acheté à titre personnel. Mais effectivement, on a demandé à Léo de choisir et il a choisi par l’intermédiaire de son pianiste.
Pendant les 6 années, qu’il passait chaque année au TLP, au début il était avec son pianiste. Après, il n’avait plus de pianiste, c’est lui qui jouait. En quelque sorte, c’est devenu le piano à Léo. Mais la légende dit que c’est son piano, ce n’est pas tout à fait vrai. Mais il y a une part de vérité.
Quand j’organise des spectacles au Cithéa, je suis connu pour être l’un des partenaires de la Fédération anarchiste pour les galas de la région parisienne, ça va me permettre d’organiser des spectacles dans ce théâtre quand je le souhaite.
Je le ferai une à deux fois par an. Je ne louais pas le théâtre, j’étais en coréalisation avec lui. On se partageait la recette. Mais c’était entendu que c’était moi qui amenais le projet et c’est moi qui devais le porter.
Le théâtre m’aidait, car le théâtre avait rapidement une notoriété assez importante. C’était plus facile de jouer là qu’ailleurs et puis mettre en circuit. Mais il ne faisait pas un effort. C’était à moi de le faire, il fallait que je persuade Hervé Trinquier le directeur du théâtre qu’on allait faire une recette acceptable, lui permettant au moins d’amortir les frais.
Ce théâtre de 700 places, il avait été remis en marche en grande partie grâce au bénévolat, pas entièrement mais en grande partie grâce au bénévolat. Mais un théâtre de 700 places ouvert tous les jours ne peut pas tourner uniquement avec du bénévolat.
Il y avait des salariés. Chaque jour, le matin, il fallait qu’il y ait 10 000 francs dans la caisse pour payer les frais du théâtre.
Il y avait la location du bail. Il fallait ça. Quand on faisait les spectacles, le minimum c’était de faire une recette. Et même ça, ce n’était pas assez. Il fallait persuader le directeur du théâtre. Moi, je lui proposais des projets au début pour Marie-Josée Vilar. Il l’aimait bien, mais il n’était pas persuadé qu’elle ferait une recette suffisante.
Il y a eu un film entier qui lui a été consacré sur Arte : “Hervé Trinquier au théâtre libertaire de Paris”.
Quand il parlait de moi : “Patrick Kipper, quand il rentrait dans mon bureau quand il me présentait un projet, des fois je lui disais non. Je le raccompagnais à la porte de mon bureau. On avait des rapports entre militants. Il était très courtois. Il partait, je retournais à mon bureau. Le problème, c’est qu’il était déjà rentré par la fenêtre. Il m’attendait de nouveau assis à la table pour recommencer la discussion, toujours aussi courtois. J’avais du mal à m’en débarrasser.”
Il ne m’a jamais refusé de spectacle. Sauf une fois.
Les spectacles que je produisais, j’en faisais un ou deux. Je les ai tous réussis au niveau financier.
Par contre, quelquefois, je lui ai proposé des premières parties qu’il me demandait, notamment pour Léo Ferré.
Il me demande pour Léo Ferré une première partie féminine.
Je lui propose Marie-Josée Vilar. Je vais être vaincu. Il ne va pas vouloir. Je ne vais pas réussir à le décider
Ce qui va fâcher ma chanteuse après moi. Parce que je n’ai pas été capable de le décider. Il pense que son public ne va pas l’apprécier.
Il a tort à mon avis. Mais voilà, c’est le patron. C’est un autre choix qu’il a fait qui est Véronique Pestel.
C’est moi aussi qui lui ai proposé. C’était pas le premier choix. C’est la seule fois qu’il m’a refusé quelque chose pendant les six ans du théâtre libertaire de Paris.
Je continue à travailler chez l’Oréal. Il y a le Cithéa tous les mois et puis y’a Radio Libertaire qui a commencé en 1981.
Je suis parmi les militants de la Fédération anarchiste qui créent la radio. Mais au début je n’y participe pas.
J’y participe en tant que militant simplement. A partir de 1986, je vais coanimer une émission sur la chanson avec Nicolas Choquet qui lui - on est en 2020 - est toujours à l’antenne 35 ans après.
Le jeune prof de maths qui est toujours prof de maths, aujourd’hui il a un peu passé la cinquantaine.
Nicolas Choquet avec qui Rachel Sonalm a fait de nombreuses émissions. Je l’ai emmenée une bonne douzaine de fois.
Lui il est à l’antenne tous les samedis depuis 35 ans, faut le faire quand même. Surtout qu’il assure la technique et l’animation de l’émission. Il est aux manettes et il interviewe.
Au début, l’émission faisait 3 heures, depuis quelques années, elle fait une heure 30.
Maintenant, il fait la technique aussi sur l’émission qui arrive après, une semaine c’est sur le polar, l’autre semaine sur la bande dessinée. C’est lui après qui est aux manettes techniques et qui fait l’illustration sonore des émissions. 35 ans, faut le faire !
Donc y’a Radio Libertaire, je coanime.
Ça fait beaucoup de choses. Moi ça va extrêmement m’occuper.
Ces 5 ans qui terminent les années 80, c’est hyper chargé. Ça va être le début pour moi de 20 années d’hyper activité.
Quand le Cithéa démarre, parallèlement, il y a un gros projet qui se prépare :
Le Théâtre Libertaire de Paris : le théâtre Dejazet.
C’est Hervé Trinquier et Joël Jacky Julien, alors eux c’est vraiment des copains de la Fédération anarchiste. Hervé Trinquier qui anime le groupe Fresnes Antony et Julien qui est un individuel.
Ils s’installent dans ce vieux théâtre qui date de l’époque du boulevard du crime à Paris, fin 19ème siècle.
C’est un théâtre très connu, populaire, c’est un théâtre de 700 places, un théâtre à l’italienne avec deux balcons. Un bon vieux théâtre. Je ne dirai pas qu’il est décrépi, parce qu’il n’est pas décrépi. Mais au fil des ans, ça n’a plus été un théâtre, c’est devenu un cinéma. Ils ont fait du cinéma, comme ça un peu n’importe quoi comme ça se faisait à l’époque : du kung-fu, même du porno. Ils passaient de tout là-dedans.
Quand ils reprennent ce théâtre, ils réunissent une vingtaine de copains de la Fédération anarchiste qui sont intéressés par le côté culturel pour avoir des coups de mains.
Il faut vraiment qu’ils en refassent un music-hall, ce n’est plus un music-hall. Il n’y a plus de fauteuils, faut refaire les fauteuils, faut refaire la scène. Il n’y a plus de sono, il n’y a pas d’éclairage. Il faut tout refaire.
C’est un projet privé. On a toujours pensé que le Théâtre Libertaire de Paris est le théâtre de la Fédération anarchiste.
Non ! Il est créé par deux militants de la Fédération anarchiste et il a un statut de théâtre privé.
Par contre, il est très proche du milieu libertaire. Ce théâtre sera à la disposition du mouvement libertaire pour y faire des galas quand ils en auront besoin gratuitement.
Moi, j’assiste à tout ça. Pendant 6 mois, les travaux sont effectués pour la plupart par des copains. Ceux qui savent monter un fauteuil, ceux qui savent s’occuper des éclairages. Il y a beaucoup de travail à faire. Y a 6 mois de travaux.
Le Théâtre Libertaire de Paris est inauguré. A l’époque où je commence le Cithéa, y’a le théâtre Dejazet qui s’installe.
Je vais les aider autant que je peux car je travaille.
Et Hervé Trinquier qui connaît mon goût pour la chanson me demandera de m’occuper de l’accès des loges chaque fois que je serai là. J’irai voir presque tous les spectacles. J’y emmène aussi mon petit garçon qui peut fréquenter la loge de Léo Ferré.
Il est très discret. Il se met dans un petit coin. Ça, ça lui plait. Le Théâtre Libertaire de Paris, 700 places, un beau théâtre ! En plus dans ce théâtre, va se créer une pièce qui s’appelle “La petite boutique des horreurs”. La version française, c’est la célèbre pièce américaine qui va se créer là et se jouer pendant un mois. Je vais emmener mon petit garçon voir le spectacle avec la fille de Marie-Josée Vilar.
“La petite boutique des horreurs”, formidable succès en Amérique qui a été créé en France au théâtre.
Après il y aura une version cinématographique qui ne sera pas une véritable réussite. Mais au théâtre, ça sera une vraie réussite et ça se passe au Théâtre Libertaire de Paris Dejazet pendant un mois.
C’est une pièce d’horreur pour les enfants, c’est vraiment spécial. J’ai souvenir, j’emmène mon fils Cédric et la fille de Marie-Josée Vilar dont je vais parler ensuite, qui se prénomme Bulle.
Bulle et Cédric ont envie d’aller voir cette pièce. Je suis avec eux. Ils sont terrifiés tous les deux pendant la pièce.
Mais ça leur plait. Ils sont tous les deux tremblants jusqu’à la fin. Ils ne savent pas ce qui va se passer à la fin de la pièce.
Le Théâtre Libertaire de Paris est un théâtre à l’italienne à deux étages avec un plafond qui est quand même assez haut.
Juste à la fin de la pièce, quand elle se termine, du plafond du théâtre descendent dans tout le théâtre des lianes. Le public, on est tous dans les lianes. Et les enfants qui étaient déjà terrorisés… C’est pour ça que Bulle qui a aujourd’hui 40 ans se rappelle très bien “La petite boutique des horreurs”.
Le Théâtre Libertaire de Paris pendant 6 ans va être un théâtre. C’est un théâtre qui fonctionnait tous les jours et c’était surtout la chanson.
L’inauguration a lieu avec deux soirées avec Léo Ferré. On va faire archi complet le soir. Il faut que le lieu achète un piano. On demande à Léo ce qu’il souhaite comme piano. C’est Paul Castagnier qui à l’époque est son pianiste.
Ce piano va devenir une légende. On est en 1986, aujourd’hui en 2020, ce piano a servi pendant 6 ans au théâtre libertaire de Paris. Et depuis la création du forum Léo Ferré, dont on parlera plus tard, il est au forum Léo Ferré.
La légende dit que c’est le piano à Léo Ferré. Dans les légendes, il y a tout le temps une partie de vérité.
Mais la légende, c’est la légende. Ce n’est pas le piano de Léo Ferré.
C’est le piano du théâtre libertaire de Paris et plus particulièrement de son directeur Hervé Trinquier qui l’a acheté à titre personnel. Mais effectivement, on a demandé à Léo de choisir et il a choisi par l’intermédiaire de son pianiste.
Pendant les 6 années, qu’il passait chaque année au TLP, au début il était avec son pianiste. Après, il n’avait plus de pianiste, c’est lui qui jouait. En quelque sorte, c’est devenu le piano à Léo. Mais la légende dit que c’est son piano, ce n’est pas tout à fait vrai. Mais il y a une part de vérité.
Quand j’organise des spectacles au Cithéa, je suis connu pour être l’un des partenaires de la Fédération anarchiste pour les galas de la région parisienne, ça va me permettre d’organiser des spectacles dans ce théâtre quand je le souhaite.
Je le ferai une à deux fois par an. Je ne louais pas le théâtre, j’étais en coréalisation avec lui. On se partageait la recette. Mais c’était entendu que c’était moi qui amenais le projet et c’est moi qui devais le porter.
Le théâtre m’aidait, car le théâtre avait rapidement une notoriété assez importante. C’était plus facile de jouer là qu’ailleurs et puis mettre en circuit. Mais il ne faisait pas un effort. C’était à moi de le faire, il fallait que je persuade Hervé Trinquier le directeur du théâtre qu’on allait faire une recette acceptable, lui permettant au moins d’amortir les frais.
Ce théâtre de 700 places, il avait été remis en marche en grande partie grâce au bénévolat, pas entièrement mais en grande partie grâce au bénévolat. Mais un théâtre de 700 places ouvert tous les jours ne peut pas tourner uniquement avec du bénévolat.
Il y avait des salariés. Chaque jour, le matin, il fallait qu’il y ait 10 000 francs dans la caisse pour payer les frais du théâtre.
Il y avait la location du bail. Il fallait ça. Quand on faisait les spectacles, le minimum c’était de faire une recette. Et même ça, ce n’était pas assez. Il fallait persuader le directeur du théâtre. Moi, je lui proposais des projets au début pour Marie-Josée Vilar. Il l’aimait bien, mais il n’était pas persuadé qu’elle ferait une recette suffisante.
Il y a eu un film entier qui lui a été consacré sur Arte : “Hervé Trinquier au théâtre libertaire de Paris”.
Quand il parlait de moi : “Patrick Kipper, quand il rentrait dans mon bureau quand il me présentait un projet, des fois je lui disais non. Je le raccompagnais à la porte de mon bureau. On avait des rapports entre militants. Il était très courtois. Il partait, je retournais à mon bureau. Le problème, c’est qu’il était déjà rentré par la fenêtre. Il m’attendait de nouveau assis à la table pour recommencer la discussion, toujours aussi courtois. J’avais du mal à m’en débarrasser.”
Il ne m’a jamais refusé de spectacle. Sauf une fois.
Les spectacles que je produisais, j’en faisais un ou deux. Je les ai tous réussis au niveau financier.
Par contre, quelquefois, je lui ai proposé des premières parties qu’il me demandait, notamment pour Léo Ferré.
Il me demande pour Léo Ferré une première partie féminine.
Je lui propose Marie-Josée Vilar. Je vais être vaincu. Il ne va pas vouloir. Je ne vais pas réussir à le décider
Ce qui va fâcher ma chanteuse après moi. Parce que je n’ai pas été capable de le décider. Il pense que son public ne va pas l’apprécier.
Il a tort à mon avis. Mais voilà, c’est le patron. C’est un autre choix qu’il a fait qui est Véronique Pestel.
C’est moi aussi qui lui ai proposé. C’était pas le premier choix. C’est la seule fois qu’il m’a refusé quelque chose pendant les six ans du théâtre libertaire de Paris.
Je continue à travailler chez l’Oréal. Il y a le Cithéa tous les mois et puis y’a Radio Libertaire qui a commencé en 1981.
Je suis parmi les militants de la Fédération anarchiste qui créent la radio. Mais au début je n’y participe pas.
J’y participe en tant que militant simplement. A partir de 1986, je vais coanimer une émission sur la chanson avec Nicolas Choquet qui lui - on est en 2020 - est toujours à l’antenne 35 ans après.
Le jeune prof de maths qui est toujours prof de maths, aujourd’hui il a un peu passé la cinquantaine.
Nicolas Choquet avec qui Rachel Sonalm a fait de nombreuses émissions. Je l’ai emmenée une bonne douzaine de fois.
Lui il est à l’antenne tous les samedis depuis 35 ans, faut le faire quand même. Surtout qu’il assure la technique et l’animation de l’émission. Il est aux manettes et il interviewe.
Au début, l’émission faisait 3 heures, depuis quelques années, elle fait une heure 30.
Maintenant, il fait la technique aussi sur l’émission qui arrive après, une semaine c’est sur le polar, l’autre semaine sur la bande dessinée. C’est lui après qui est aux manettes techniques et qui fait l’illustration sonore des émissions. 35 ans, faut le faire !
Donc y’a Radio Libertaire, je coanime.
Ça fait beaucoup de choses. Moi ça va extrêmement m’occuper.
Ces 5 ans qui terminent les années 80, c’est hyper chargé. Ça va être le début pour moi de 20 années d’hyper activité.
PAR : Evelyne Trân
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Théâtre : un sac de billes
théâtre : Pour un oui ou pour un non
Les coups paisibles du brigadier. Chroniques théâtrales de septembre 2019
Au bord du trottoir
Histoire d’un poète
au poète orgueilleux
La brodeuse
Dans quel monde vivons-nous ?
Portrait d’hybride
Tout va bien
La lutte
Page 57
théâtre : Sang négrier
Théâtre : CROCODILES -L’HISTOIRE VRAIE D’UN JEUNE EN EXIL
Théâtre : Europa (Esperanza)
Théâtre : Léo et Lui
théâtre : THIAROYE - POINT DE NON RETOUR
"Pas pleurer"
Le brigadier rencontre une combattante
Brigadier, où t’as mis le corps ? qu’on s’est écriés en choeur...
Le brigadier en quête d’enquête
Viêt and Nam, un film de Truong Minh Quý
Le brigadier va-t-il tomber ?
3 coups en quête de brigadier
Tran To Nga déboutée mais pas résignée
les mots dits du Brigadier
le brigadier dans l’urgence
Le brigadier en quête de hauteur
Brigadier, toujours au théâtre ?
le brigadier renversé
Lady Day. Le brigadier débarque en Avignon.
Les jeux sont faits pour le brigadier ?
Le brigadier connaît la musique
Agent orange, suite...
Le brigadier face à l’horreur
Le brigadier messager
Le brigadier et les mots de tête
Ce n’est pas le brigadier, c’est le brigadier
Debout les crabes, le brigadier monte.
C’est sur un quai que le brigadier les découvrit.
le brigadier et son QI entre deux...
Pas de 2.0 pour le brigadier
"Oeil pour oeil, trois coups pour trois coups ?" se demande le brigadier
On regarde quoi ce soir ? se demande le brigadier
Le brigadier - employé de théâtre - et les employées de maison.
Un Jacques, une Anne, un Jean-Paul, un brigadier... et un raton laveur
Bécaille était dans la tombe qui regardait le brigadier
Une pinte de Guiness pour le brigadier
un brigadier mélomane
les blessures du brigadier
Le brigadier à l’école
Le brigadier redécouvre des textes
Le brigadier songe à ce que lui a dit une actrice : "Le trac, cela vient avec le talent."
Le brigadier et le capitaine
Fou, le brigadier ?
Confidence de Judka Herpstu au brigadier : " L’arriviste est celui qui s’engage derrière vous dans une porte tambour et trouve le moyen de sortir le premier."
Le brigadier est nyctalope
Au service du public, le brigadier est usager
Né en Juillet à Avignon, le brigadier est du signe du crabe.
"tout autour de l’île il y a de l’eau" remarque le brigadier
Est-ce bien raisonnable, brigadier ?
Le brigadier au champ
Le brigadier, bâton mais pas sous-off, au festival OFF
"La mémoire est la sentinelle de l’esprit" pensa le brigadier en confondant trou du souffleur et trou de mémoire...
Le temps est à la tempête pour le brigadier
Honoré, mon cher brigadier !
Chirac contre Mallarmé
Les trois signes du brigadier
Le brigadier et l’écrevisse
Une séance en enfer pour le brigadier
"Euréka" crie le brigadier
Tout le monde sur le pont, ordre du brigadier
le brigadier, Madame Fischer et Pablo...
Rendez-vous avec le COLLECTIF VIETNAM DIOXINE
Le brigadier dans la salle d’attente
Enfant, le brigadier rêvait de devenir bâton de pluie
pas de "good morning Vietnam" pour le brigadier
Le brigadier cherche à répondre à cette question : “Qu’advient-il du trou lorsque le fromage a disparu ?”
Godot, enfin arrivé, entraîne le brigadier au théâtre
Le brigadier, fils d’un arbre
Mais quel âge a donc le brigadier ?
Hey Brigadier, don’t make it bad...
Entendre le temps qui pousse… de Pascale LOCQUIN
Henri CALET, un doux anarchiste
Le brigadier est mat en trois coups
Même le brigadier a une mère
Le brigadier, Emile, et l’autre...
On est par trop sérieux quand on est brigadier
Le fauteuil d’artiste de Frédéric ZEITOUN
"Quand des blancs qui ne se connaissent pas se mettent à parler entre eux, il y a un nègre qui va mourir." pense le brigadier...
Nelly et Monsieur Brigadier
"La boule huit en coin avec effet rétro pour me placer !" annonce le brigadier
Le brigadier est amoureux
Le brigadier, un arbre mort. Ça fait réfléchir...
Le brigadier préfère les madeleines aux financiers
Pour le brigadier, pas de doute, l’incertitude est une valeur sûre. En principe...
Fa, ré, fa, ré joue le brigadier sur son clavier
Nouvelles de temps de guerre
Le nez rouge du brigadier
Le brigadier se voyait déjà...
Le massage n’est pas pour le brigadier
C’est les autres... dont le brigadier
Une table pour le brigadier
Brigadier, aimez-vous Brahms ?... ou Sagan ?...
Dans le bistrot d’Alphonse, le brigadier paye un verre.
Le poète des rues
Le flûtiste et la colombe.
Le brigadier se "ballade" à Paris
Témoignage d’une passagère d’autobus
Le brigadier se met à table
le brigadier va piano
Quoi ! Quoi ! quoisse le brigadier fou.
Le brigadier qui ne dit mots, passant...
Le brigadier, festivalier en Avignon
Le brigadier se fait faire la lecture
REPAS DE SOUTIEN AU PROCES DE TRAN TO NGA
Un spectacle musical pour le brigadier
Mais de quoi as-tu l’air ?
Quand le brigadier "rewind" la dernière bande
Le Brigadier connait-il Nora ?
Le brigadier se souvient de ce temps-là
Marguerite et le brigadier
Belle rencontre pour le brigadier
La femme est l’avenir du brigadier
S’accompagnant d’un doigt ou quelques doigts le brigadier se clowne.
Assieds-toi, brigadier !
Le brigadier au chevet
Le brigadier et le sourire noir de Mémé
Ne Bruscon pas le brigadier...
Le nouveau brigadier
Brigadier, écoute... Elles te parlent...
AY Brigadier !
Le brigadier témoin de l’Histoire
Joséphine BAKER. Les dernières années. La renaissance d’une étoile.
Le brigadier nous dit qu’au milieu coule une frontière
Un livre : Correspondance avec la Mouette Anton TCHEKHOV et Lydia MIZINOVA
En hiver, le brigadier songe à une mouette en avril
Le Brigadier à perdre la raison
Le brigadier aux violons
Joséphine Baker racontée par un de ses enfants
Le brigadier et lui
Un brigadier slave
Le brigadier sur l’autre rive
Brigadier, un double !
Le brigadier, en attendant Antigone...
Agent orange : un film.
Le brigadier connaît la chanson
La passeggiata del brigadiere a Roma, città aperta
Conférence de soutien à Tran To Nga
Le brigadier a l’âme slave
Le soleil n’a pas encore disparu !
Des nouvelles du procès de Tran To Nga contre les fabricants de l’agent orange
Le brigadier en ce début d’octobre
Le brigadier rencontre Romain Gary
Le brigadier rencontre Camus
Le brigadier du temps perdu
La rentrée du brigadier
Exposition sur l’agent orange
Affect ou éthique?
Le vigile et la flûte traversière
Le brigadier a-t-il son pass ?...
Poupée en chiffons
Quand le brigadier rencontre Proudhon et Courbet
Bon anniversaire Francis Blanche !
Le brigadier toujours en Avignon
le brigadier festivalier
Le brigadier en Avignon
Le brigadier pour ce premier jour d’été
le brigadier de la mi-juin
Le brigadier frappe à la porte du ML
Ecoutez, c’est le brigadier...
Les voilà, Les trois coups du brigadier
Procès intenté par Madame TRAN To Nga à l’encontre de 14 firmes américaines.
L’agent orange-dioxine. Le tribunal d’Evry fait la sourde oreille
V’la le brigadier qui va reprendre du service
???? Cascade d’un poème ou quelle mouche te pique ????
L’agent orange-dioxine
Histoire d’un maillon faible
Vive les librairies d’occasion !
De Déborah Levy à George Orwell
Le printemps de la poésie
Les chants révolutionnaires d’EUGENE POTTIER (1816-1887)
Ma Chère Montagne
Ma terre empoisonnée de Tran To Nga
Les Grandes Traversées d’Helen JUREN
Brigadier même pas mort !
D’Anne Sylvestre à Camus
L’agent orange-dioxine : Résumé du procès qui a débuté ce 25 Janvier 2021 à Evry.
L’agent orange-dioxine
Passé, présent, futur
Pour qui vous prenez-vous ?
Bas les masques !
Les mots parlent d’eux mêmes
En attendant Godot... Isabelle Sprung.
Histoire de bus.
le brigadier tapera trois fois
Un biptyque
Elle
A propos de l’aquoibonisme
Bol d’air
Le théâtre de la vie
Double visite du brigadier
Une fantaisie du brigadier
le brigadier et la SORCIERE
Le brigadier néanmoins
Le retour du brigadier libertaire
Connaissiez-vous Henry Pessar ?
11e partie des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
Liberté j’écris ton nom
Connaissez-vous Velibor Čolić ?
Le RAT-roseur Rat-rosé...
10e partie des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
9e partie des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
Mais ne dîtes pas n’importe quoi !
8e partie des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
Fourmi humaine
Sans visage
Tous ces visages qui disent « ouf »
6e partie des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
5e partie des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
COVID 19 encore et encore
4e partie des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
En relisant Baudelaire
3e partie des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
Suite des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
Qui se cache derrière son masque ?
CAMUS
Avoir ou ne pas avoir le coronavirus
Confidence de femme
Brigadier !
Candide, le brigadier ?
Le brigadier prend le Tramway, correspondance à Mouette
Et revoilà le brigadier !
L’essence d’un individu c’est son intimité
Le brigadier est de retour...
Je m’appelle Erik Satie, comme tout le monde
Et pendant ce temps Simone veille
Poètes ? Deux papiers...
A voir, deux spectacles au féminin
deux pièces (de théâtre) à visiter au 36, rue des Mathurins
du théâtre en ce début d’année : Saigon / Paris Aller Simple
aux vagues d’un poète
Spectacles de résistance à découvrir au théâtre
SPECTACLES AU FEMININ A LA MANUFACTURE DES ABBESSES
Nouveaux coups paisibles du brigadier : BERLIN 33
Au théâtre : POINTS DE NON-RETOUR. QUAIS DE SEINE
théâtre : l’analphabète
Au théâtre "Change me"
c’est encore du théâtre : Killing robots
Théâtre : QUAIS DE SEINE
théâtre : Et là-haut les oiseaux
Théâtre : TANT QU’IL Y AURA DES COQUELICOTS...
théâtre : l’ingénu de Voltaire
théâtre : Les témoins
Théâtre : un sac de billes
théâtre : Pour un oui ou pour un non
Les coups paisibles du brigadier. Chroniques théâtrales de septembre 2019
Au bord du trottoir
Histoire d’un poète
au poète orgueilleux
La brodeuse
Dans quel monde vivons-nous ?
Portrait d’hybride
Tout va bien
La lutte
Page 57
théâtre : Sang négrier
Théâtre : CROCODILES -L’HISTOIRE VRAIE D’UN JEUNE EN EXIL
Théâtre : Europa (Esperanza)
Théâtre : Léo et Lui
théâtre : THIAROYE - POINT DE NON RETOUR
"Pas pleurer"
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