Musique > 6e partie des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
Musique
par Evelyne Trân • le 24 mai 2020
6e partie des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
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avec Jérémie Jeandidier et le concours de Fabien Roland et Evelyne Trân.
1984 c’est l’année après mon divorce où la chanson devient vraiment une activité, où je fais des spectacles en mon nom Patrick Kipper après toute l’époque militante qui a couvert les années 70 et le début des années 80.
Déjà, j’ai fait beaucoup de spectacles de chansons. Tout le temps dans le cadre de la fédération anarchiste Île de France ou de mon groupe Sevran Bondy de la fédération anarchiste ou dans le cadre de mon entreprise l’Oréal, où j’ai travaillé comme salarié comme magasinier pendant une vingtaine d’années et où j’ai fait les premiers spectacles pour le compte du comité d’entreprise dont j’étais l’élu CGT de la commission culturelle.
Je vais rester dans l’entreprise jusqu’en 1991 en continuant à militer. Je ne suis plus membre de la fédération anarchiste en tant que membre mais je ne m’en éloigne jamais.
Je vais participer à des activités culturelles à côté. Par tempérament et avec le compagnonnage de mon maître - si on peut dire ça des libertaires comme la devise étant ni dieu ni maitre - Georges Brassens. Je vais tout le temps continuer avec ce double sillon.
Je reste quelqu’un qui va aux spectacles sur Paris. Les spectacles chansons il n’y en a presque plus. Y’a plus de cabaret du tout. Y’en a un seul qui soit constitué un peu à l’ancienne c’est “Le Trou Noir”.
Le “Trou noir”, ceux qui le créent, je les connais bien. Ce sont des gars proches de la fédération anarchiste. Y’en a un qui est membre de la fédération anarchiste.
Ils créent “Le Trou Noir” qui va durer 10 mois. C’est pas long. Mais ça va être un lieu finalement puisqu’il n’y a que ce lieu sur Paris. Ça peut sembler incroyable pour une grande ville comme Paris qu’il n’y ait plus de chansons du tout. Je ne parle pas pour ceux qui sont installés, qui sont les vedettes qui passent dans le music-hall. Pour eux, la chanson existe toujours. Mais pour ceux qui débutent, pour ceux qui sont des artisans de la chanson qui n’ont pas une très grande notoriété auprès d’un grand public. Pour eux, il n’y a rien.
“Le Trou Noir” va donc exister pendant 10 mois en fonctionnant 4 à 5 jours par semaine, voir plus, quelques fois avec vraiment du public. C’est avant tout la chanson, il y a un peu de la poésie, du jazz aussi mais c’est avant tout de la chanson.
J’ai fréquenté le lieu en y traînant mon plus jeune fils qui aime bien. Je l’ai habitué tout petit, il m’a suivi partout. Je l’ai emmené voir des trucs incroyables. Quand il avait 10 ans, je l’ai emmené voir “La cantatrice chauve” par exemple de Ionesco. C’est un aparté. C’était pas pour son âge. D’ailleurs moi, est ce que j’ai bien compris la pièce ? C’est pas sûr. “La cantatrice chauve” a commencé à se jouer au théâtre de la Huchette tout de suite après-guerre en 1946 et se joue toujours aujourd’hui.
Forcément, les interprètes ont changé. A l’époque j’y emmène mon gamin parce qu’il y a Dominique Mac Avoy qui a repris un des rôles principaux.
C’est une comédienne qui fait beaucoup de doublage, qui est aussi chanteuse. Mais c’est une des stars de la doublure finalement. A cette époque, un petit peu avant, elle était la doublure à la télévision d’une série qui s’appelait “Super Jaimie”. C’est les années 80. Ça faisait suite à “L’homme qui valait 3 milliards” qui est une série des années 70/80 à la télé que tout le monde regardait.
Et il y a eu son pendant féminin avec “Super Jaimie”. Et la voix de “Super Jaimie”, c’était Dominique Mac Avoy. C’est pour ça quand on a été voir “La cantatrice chauve”, mon fils n’a pas regardé la pièce “La cantatrice chauve”, pour lui sur scène c’était “Super Jaimie”.
C’est une femme aux pouvoirs multiples. Après on a été voir Dominique Mac Avoy dans sa loge.
Mon fils l’a regardé avec des yeux médusés. Dominique lui dit “T’inquiètes pas, je n’arrache pas les radiateurs dans les loges, ni rien”.
Ça, mon fils, il a aujourd’hui 40 ans, “La cantatrice chauve”, il s’en rappelle. Parce que c’était “Super Jaimie”.
“Super Jaimie”, tous les gosses suivaient ça. Dans la cour d’école, mon fils quand il disait qu’il connaissait “Super Jaimie”, il disait “personne ne m’a cru” !
J’en reviens au “Trou Noir”, dans l’année 1985. J’y vais pas tous les jours, car je bosse. Mais j’y vais assez souvent, j’y vais toutes les semaines. C’est là que je fais la connaissance d’une chanteuse qui s’appelle Marie Josée Vilar.
Je vais la voir la première fois sur scène. Je la connais un peu. Elle a eu une petite notoriété. Mais je ne la connais pas plus que ça. Elle chante, elle est toute seule. Voix et guitare.
Avec un autre chanteur Bernard Haillant avec qui elle partage la soirée. C’est un plaisir. C’est avec ces deux artistes que je débute ma programmation.
Bernard Haillant très régulièrement, Marie Josée Vilar, ça va être une de mes grandes histoires de la chanson.
“Le Trou Noir” vit sa vie et se termine en apothéose. Le lieu est interdit finalement par le pouvoir socialiste. Les socialistes ont pris le pouvoir en 81. Les socialistes interviennent souvent de façon très hostile aux esprits libres, on va dire. “Le Trou Noir” n’était pas en règle de façon administrative bien entendu. Ils n’ont jamais cherché à l’être. Ils savaient qu’ils s’exposaient à un retour de bâton. Mais il a été assez violent car “Le Trou Noir” ne leur plaisait pas.
Donc, ils l’interdisent. Souvent, les forces de police sont là. Ils sont plusieurs devant le petit café-théâtre, il ne se passe rien, ils n’interviennent pas non plus. “Le Trou Noir” force un petit peu. A partir du moment où ils sont interdits, ils montent un festival avec tout un mois de spectacles de chansons.
Dans la rue où était le théâtre, il y avait une firme de voiture qui fabriquait aussi des chars d’assaut et assurait leur entretien pour le ministère des armées. Comme par hasard, l’un des derniers jours de l’ouverture (c’était déjà interdit, simplement on faisait de la résistance), lorsque le public arrive pour l’une de ces dernières soirées, il a la grande surprise de voir en arrivant des chars.
C’était extrêmement étonnant. Les chars n’ont quand même pas pris position devant le théâtre et n’ont pas tiré sur le théâtre.
Mais c’était assez intimidant, il y avait beaucoup de chars dans la rue. Dix ou quinze chars dans la rue, c’était énorme.
Cette dernière soirée, ça s’est passé avec les chars dans la rue. Bon finalement après, il a fallu qu’ils ferment sinon ils allaient en prison. Ils ont résisté jusqu’au dernier moment.
D’ailleurs, les responsables quand ils ont vu le dernier soir tous les chars, l’un des trois qui était le moins gaillard de tous, dans un premier temps était passé devant le théâtre. Il n’était pas rentré.
C’était l’un des patrons. Après il a dit quand même “C’est mon théâtre, faut que j’y retourne”.
Il y est retourné, il s’était arrangé une petite cache dans la soupente où il pouvait se cacher s’ils rentraient.
Cela dit, les spectacles ont quand même eu lieu mais voilà ils ont fermé. Ça ne pouvait pas se terminer autrement.
C’est pour ça, les copains libertaires, j’étais sympathisant avec eux, je les soutenais comme je pouvais.
Je suis militant mais je ne suis pas que militant. Pour moi, la chanson fait partie de la militance aussi. Je me suis dit je vais essayer de faire des spectacles de chansons. C’est un petit peu fou comme idée. Mais en même temps j’avais un potentiel qui était un potentiel libertaire. Je connaissais beaucoup de monde dans le milieu libertaire et tout le monde me connaissait. Je savais que j’aurais le soutien dans ce milieu sur mon projet.
En sachant bien sûr que c’est pas 100 000 personnes, c’est un milieu assez restreint mais sur lequel on peut compter qui est très actif. Je me suis lancé, j’ai cherché. Je connaissais bien le milieu des artistes. J’ai prospecté plusieurs théâtres mais je voulais un vrai théâtre. Il était facile pour moi de m’installer dans un haut-lieu que je n’aurais pas eu à payer où on aurait pu pousser des chaises et installer deux micros. Ça, ça ne coûte rien. Je ne suis pas contre pour le faire de temps en temps. Je l’ai fait souvent en y participant mais ce n’était pas mon but. Je voulais un vrai théâtre et retrouver cette ambiance des concerts avec Brassens, Ferré. Moi j’aime le music-hall, comme disait Trenet dans une de ses chansons. J’aime le rideau, j’aime les trois coups. J’aime quand on est tapi dans l’ombre dans la salle, que le rideau est fermé. Tac ! Tac ! Tac ! Le rideau se lève.
Ce que je cherchais, c’est un théâtre de 100 ou 200 places. Plutôt 100 que 200 avec un prix de location abordable. C’est le Cithéa que je choisis, 112 rue Oberkampf. C’est un lieu à l’époque qui appartenait à Jacqueline Dorian qui avait été chanteuse comédienne, qui est toujours chanteuse occasionnellement. Mais elle s’occupait surtout de son théâtre.
Elle a eu un cabaret très connu dans les années 50. C’était la grande époque des cabarets. Son cabaret n’a pas duré très longtemps, il a duré 3-4 ans mais c’était l’un des grands cabarets.
C’est avec elle que je loue le théâtre. Ce théâtre à l’époque est un lieu qui se louait. Elle faisait un petit peu de spectacle, elle restait comédienne, elle y chantait une fois de temps en temps.
Elle avait créé une association qui était un peu sur la fin, une association féministe qui ne regroupait que des chanteuses.
L’association s’est arrêtée aussi. Y’a souvent ses anciennes copines qui venaient chanter.
Elle ne leur louait pas mais autrement fallait louer le théâtre. C’est une salle qui fonctionnait sur deux horaires le soir. Y’avait un horaire à 20 heures, un horaire à 22 heures.
La salle était spécialisée, il y avait aussi un café. Un café à l’ancienne comme il y en avait dans les années 50, la salle était à côté.
Elle faisait rock. En location, la salle était spécialisée dans le rock alternatif français des années 80 qui existait à l’époque. Il y avait un fort courant. Cette salle-là, c’était la petite salle du rock alternatif. C’est là qu’a débuté vraiment beaucoup de groupes.
Certains sont devenus célèbres. Le plus célèbre de ces groupes qui a débuté là, c’est les Garçons Bouchers.
Y’a aussi les Ludwig Von 88 qui sont passés là, qui est un groupe qui était beaucoup moins connu que les Garçons Bouchers qui eux ont atteint le grand public en dehors du milieu du rock alternatif.
Alors que les Ludwig Von 88 sont toujours restés dans le rock alternatif et en plus dans le rock méchant mais le rock méchant politisé anarchiste et ils sont tout le temps restés comme ça.
Alors eux, ils n’ont jamais atteint le grand public. Mais ils ont une chanson fantastique qui plaisait beaucoup à mes jeunes garçons. C’était “Les trois p’tits keupons”.
C’était les 3 petits cochons, version Ludwig von 88. Un grand moment de l’histoire du rock alternatif qui était sur beaucoup des bandes de nuit de Radio Libertaire.
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Déjà, j’ai fait beaucoup de spectacles de chansons. Tout le temps dans le cadre de la fédération anarchiste Île de France ou de mon groupe Sevran Bondy de la fédération anarchiste ou dans le cadre de mon entreprise l’Oréal, où j’ai travaillé comme salarié comme magasinier pendant une vingtaine d’années et où j’ai fait les premiers spectacles pour le compte du comité d’entreprise dont j’étais l’élu CGT de la commission culturelle.
Je vais rester dans l’entreprise jusqu’en 1991 en continuant à militer. Je ne suis plus membre de la fédération anarchiste en tant que membre mais je ne m’en éloigne jamais.
Je vais participer à des activités culturelles à côté. Par tempérament et avec le compagnonnage de mon maître - si on peut dire ça des libertaires comme la devise étant ni dieu ni maitre - Georges Brassens. Je vais tout le temps continuer avec ce double sillon.
Je reste quelqu’un qui va aux spectacles sur Paris. Les spectacles chansons il n’y en a presque plus. Y’a plus de cabaret du tout. Y’en a un seul qui soit constitué un peu à l’ancienne c’est “Le Trou Noir”.
Le “Trou noir”, ceux qui le créent, je les connais bien. Ce sont des gars proches de la fédération anarchiste. Y’en a un qui est membre de la fédération anarchiste.
Ils créent “Le Trou Noir” qui va durer 10 mois. C’est pas long. Mais ça va être un lieu finalement puisqu’il n’y a que ce lieu sur Paris. Ça peut sembler incroyable pour une grande ville comme Paris qu’il n’y ait plus de chansons du tout. Je ne parle pas pour ceux qui sont installés, qui sont les vedettes qui passent dans le music-hall. Pour eux, la chanson existe toujours. Mais pour ceux qui débutent, pour ceux qui sont des artisans de la chanson qui n’ont pas une très grande notoriété auprès d’un grand public. Pour eux, il n’y a rien.
“Le Trou Noir” va donc exister pendant 10 mois en fonctionnant 4 à 5 jours par semaine, voir plus, quelques fois avec vraiment du public. C’est avant tout la chanson, il y a un peu de la poésie, du jazz aussi mais c’est avant tout de la chanson.
J’ai fréquenté le lieu en y traînant mon plus jeune fils qui aime bien. Je l’ai habitué tout petit, il m’a suivi partout. Je l’ai emmené voir des trucs incroyables. Quand il avait 10 ans, je l’ai emmené voir “La cantatrice chauve” par exemple de Ionesco. C’est un aparté. C’était pas pour son âge. D’ailleurs moi, est ce que j’ai bien compris la pièce ? C’est pas sûr. “La cantatrice chauve” a commencé à se jouer au théâtre de la Huchette tout de suite après-guerre en 1946 et se joue toujours aujourd’hui.
Forcément, les interprètes ont changé. A l’époque j’y emmène mon gamin parce qu’il y a Dominique Mac Avoy qui a repris un des rôles principaux.
C’est une comédienne qui fait beaucoup de doublage, qui est aussi chanteuse. Mais c’est une des stars de la doublure finalement. A cette époque, un petit peu avant, elle était la doublure à la télévision d’une série qui s’appelait “Super Jaimie”. C’est les années 80. Ça faisait suite à “L’homme qui valait 3 milliards” qui est une série des années 70/80 à la télé que tout le monde regardait.
Et il y a eu son pendant féminin avec “Super Jaimie”. Et la voix de “Super Jaimie”, c’était Dominique Mac Avoy. C’est pour ça quand on a été voir “La cantatrice chauve”, mon fils n’a pas regardé la pièce “La cantatrice chauve”, pour lui sur scène c’était “Super Jaimie”.
C’est une femme aux pouvoirs multiples. Après on a été voir Dominique Mac Avoy dans sa loge.
Mon fils l’a regardé avec des yeux médusés. Dominique lui dit “T’inquiètes pas, je n’arrache pas les radiateurs dans les loges, ni rien”.
Ça, mon fils, il a aujourd’hui 40 ans, “La cantatrice chauve”, il s’en rappelle. Parce que c’était “Super Jaimie”.
“Super Jaimie”, tous les gosses suivaient ça. Dans la cour d’école, mon fils quand il disait qu’il connaissait “Super Jaimie”, il disait “personne ne m’a cru” !
J’en reviens au “Trou Noir”, dans l’année 1985. J’y vais pas tous les jours, car je bosse. Mais j’y vais assez souvent, j’y vais toutes les semaines. C’est là que je fais la connaissance d’une chanteuse qui s’appelle Marie Josée Vilar.
Je vais la voir la première fois sur scène. Je la connais un peu. Elle a eu une petite notoriété. Mais je ne la connais pas plus que ça. Elle chante, elle est toute seule. Voix et guitare.
Avec un autre chanteur Bernard Haillant avec qui elle partage la soirée. C’est un plaisir. C’est avec ces deux artistes que je débute ma programmation.
Bernard Haillant très régulièrement, Marie Josée Vilar, ça va être une de mes grandes histoires de la chanson.
“Le Trou Noir” vit sa vie et se termine en apothéose. Le lieu est interdit finalement par le pouvoir socialiste. Les socialistes ont pris le pouvoir en 81. Les socialistes interviennent souvent de façon très hostile aux esprits libres, on va dire. “Le Trou Noir” n’était pas en règle de façon administrative bien entendu. Ils n’ont jamais cherché à l’être. Ils savaient qu’ils s’exposaient à un retour de bâton. Mais il a été assez violent car “Le Trou Noir” ne leur plaisait pas.
Donc, ils l’interdisent. Souvent, les forces de police sont là. Ils sont plusieurs devant le petit café-théâtre, il ne se passe rien, ils n’interviennent pas non plus. “Le Trou Noir” force un petit peu. A partir du moment où ils sont interdits, ils montent un festival avec tout un mois de spectacles de chansons.
Dans la rue où était le théâtre, il y avait une firme de voiture qui fabriquait aussi des chars d’assaut et assurait leur entretien pour le ministère des armées. Comme par hasard, l’un des derniers jours de l’ouverture (c’était déjà interdit, simplement on faisait de la résistance), lorsque le public arrive pour l’une de ces dernières soirées, il a la grande surprise de voir en arrivant des chars.
C’était extrêmement étonnant. Les chars n’ont quand même pas pris position devant le théâtre et n’ont pas tiré sur le théâtre.
Mais c’était assez intimidant, il y avait beaucoup de chars dans la rue. Dix ou quinze chars dans la rue, c’était énorme.
Cette dernière soirée, ça s’est passé avec les chars dans la rue. Bon finalement après, il a fallu qu’ils ferment sinon ils allaient en prison. Ils ont résisté jusqu’au dernier moment.
D’ailleurs, les responsables quand ils ont vu le dernier soir tous les chars, l’un des trois qui était le moins gaillard de tous, dans un premier temps était passé devant le théâtre. Il n’était pas rentré.
C’était l’un des patrons. Après il a dit quand même “C’est mon théâtre, faut que j’y retourne”.
Il y est retourné, il s’était arrangé une petite cache dans la soupente où il pouvait se cacher s’ils rentraient.
Cela dit, les spectacles ont quand même eu lieu mais voilà ils ont fermé. Ça ne pouvait pas se terminer autrement.
C’est pour ça, les copains libertaires, j’étais sympathisant avec eux, je les soutenais comme je pouvais.
Je suis militant mais je ne suis pas que militant. Pour moi, la chanson fait partie de la militance aussi. Je me suis dit je vais essayer de faire des spectacles de chansons. C’est un petit peu fou comme idée. Mais en même temps j’avais un potentiel qui était un potentiel libertaire. Je connaissais beaucoup de monde dans le milieu libertaire et tout le monde me connaissait. Je savais que j’aurais le soutien dans ce milieu sur mon projet.
En sachant bien sûr que c’est pas 100 000 personnes, c’est un milieu assez restreint mais sur lequel on peut compter qui est très actif. Je me suis lancé, j’ai cherché. Je connaissais bien le milieu des artistes. J’ai prospecté plusieurs théâtres mais je voulais un vrai théâtre. Il était facile pour moi de m’installer dans un haut-lieu que je n’aurais pas eu à payer où on aurait pu pousser des chaises et installer deux micros. Ça, ça ne coûte rien. Je ne suis pas contre pour le faire de temps en temps. Je l’ai fait souvent en y participant mais ce n’était pas mon but. Je voulais un vrai théâtre et retrouver cette ambiance des concerts avec Brassens, Ferré. Moi j’aime le music-hall, comme disait Trenet dans une de ses chansons. J’aime le rideau, j’aime les trois coups. J’aime quand on est tapi dans l’ombre dans la salle, que le rideau est fermé. Tac ! Tac ! Tac ! Le rideau se lève.
Ce que je cherchais, c’est un théâtre de 100 ou 200 places. Plutôt 100 que 200 avec un prix de location abordable. C’est le Cithéa que je choisis, 112 rue Oberkampf. C’est un lieu à l’époque qui appartenait à Jacqueline Dorian qui avait été chanteuse comédienne, qui est toujours chanteuse occasionnellement. Mais elle s’occupait surtout de son théâtre.
Elle a eu un cabaret très connu dans les années 50. C’était la grande époque des cabarets. Son cabaret n’a pas duré très longtemps, il a duré 3-4 ans mais c’était l’un des grands cabarets.
C’est avec elle que je loue le théâtre. Ce théâtre à l’époque est un lieu qui se louait. Elle faisait un petit peu de spectacle, elle restait comédienne, elle y chantait une fois de temps en temps.
Elle avait créé une association qui était un peu sur la fin, une association féministe qui ne regroupait que des chanteuses.
L’association s’est arrêtée aussi. Y’a souvent ses anciennes copines qui venaient chanter.
Elle ne leur louait pas mais autrement fallait louer le théâtre. C’est une salle qui fonctionnait sur deux horaires le soir. Y’avait un horaire à 20 heures, un horaire à 22 heures.
La salle était spécialisée, il y avait aussi un café. Un café à l’ancienne comme il y en avait dans les années 50, la salle était à côté.
Elle faisait rock. En location, la salle était spécialisée dans le rock alternatif français des années 80 qui existait à l’époque. Il y avait un fort courant. Cette salle-là, c’était la petite salle du rock alternatif. C’est là qu’a débuté vraiment beaucoup de groupes.
Certains sont devenus célèbres. Le plus célèbre de ces groupes qui a débuté là, c’est les Garçons Bouchers.
Y’a aussi les Ludwig Von 88 qui sont passés là, qui est un groupe qui était beaucoup moins connu que les Garçons Bouchers qui eux ont atteint le grand public en dehors du milieu du rock alternatif.
Alors que les Ludwig Von 88 sont toujours restés dans le rock alternatif et en plus dans le rock méchant mais le rock méchant politisé anarchiste et ils sont tout le temps restés comme ça.
Alors eux, ils n’ont jamais atteint le grand public. Mais ils ont une chanson fantastique qui plaisait beaucoup à mes jeunes garçons. C’était “Les trois p’tits keupons”.
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PAR : Evelyne Trân
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Fourmi humaine
Sans visage
7e partie des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
Tous ces visages qui disent « ouf »
5e partie des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
COVID 19 encore et encore
4e partie des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
En relisant Baudelaire
3e partie des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
Suite des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
Qui se cache derrière son masque ?
CAMUS
Avoir ou ne pas avoir le coronavirus
Confidence de femme
Brigadier !
Candide, le brigadier ?
Le brigadier prend le Tramway, correspondance à Mouette
Et revoilà le brigadier !
L’essence d’un individu c’est son intimité
Le brigadier est de retour...
Je m’appelle Erik Satie, comme tout le monde
Et pendant ce temps Simone veille
Poètes ? Deux papiers...
A voir, deux spectacles au féminin
deux pièces (de théâtre) à visiter au 36, rue des Mathurins
du théâtre en ce début d’année : Saigon / Paris Aller Simple
aux vagues d’un poète
Spectacles de résistance à découvrir au théâtre
SPECTACLES AU FEMININ A LA MANUFACTURE DES ABBESSES
Nouveaux coups paisibles du brigadier : BERLIN 33
Au théâtre : POINTS DE NON-RETOUR. QUAIS DE SEINE
théâtre : l’analphabète
Au théâtre "Change me"
c’est encore du théâtre : Killing robots
Théâtre : QUAIS DE SEINE
théâtre : Et là-haut les oiseaux
Théâtre : TANT QU’IL Y AURA DES COQUELICOTS...
théâtre : l’ingénu de Voltaire
théâtre : Les témoins
Théâtre : un sac de billes
théâtre : Pour un oui ou pour un non
Les coups paisibles du brigadier. Chroniques théâtrales de septembre 2019
Au bord du trottoir
Histoire d’un poète
au poète orgueilleux
La brodeuse
Dans quel monde vivons-nous ?
Portrait d’hybride
Tout va bien
La lutte
Page 57
théâtre : Sang négrier
Théâtre : CROCODILES -L’HISTOIRE VRAIE D’UN JEUNE EN EXIL
Théâtre : Europa (Esperanza)
Théâtre : Léo et Lui
théâtre : THIAROYE - POINT DE NON RETOUR
"Pas pleurer"
L’Axe du monde : Journal d’un génocide de Hamma MELIANI
Le brigadier rencontre une combattante
Brigadier, où t’as mis le corps ? qu’on s’est écriés en choeur...
Le brigadier en quête d’enquête
Viêt and Nam, un film de Truong Minh Quý
Le brigadier va-t-il tomber ?
3 coups en quête de brigadier
Tran To Nga déboutée mais pas résignée
les mots dits du Brigadier
le brigadier dans l’urgence
Le brigadier en quête de hauteur
Brigadier, toujours au théâtre ?
le brigadier renversé
Lady Day. Le brigadier débarque en Avignon.
Les jeux sont faits pour le brigadier ?
Le brigadier connaît la musique
Agent orange, suite...
Le brigadier face à l’horreur
Le brigadier messager
Le brigadier et les mots de tête
Ce n’est pas le brigadier, c’est le brigadier
Debout les crabes, le brigadier monte.
C’est sur un quai que le brigadier les découvrit.
le brigadier et son QI entre deux...
Pas de 2.0 pour le brigadier
"Oeil pour oeil, trois coups pour trois coups ?" se demande le brigadier
On regarde quoi ce soir ? se demande le brigadier
Le brigadier - employé de théâtre - et les employées de maison.
Un Jacques, une Anne, un Jean-Paul, un brigadier... et un raton laveur
Bécaille était dans la tombe qui regardait le brigadier
Une pinte de Guiness pour le brigadier
un brigadier mélomane
les blessures du brigadier
Le brigadier à l’école
Le brigadier redécouvre des textes
Le brigadier songe à ce que lui a dit une actrice : "Le trac, cela vient avec le talent."
Le brigadier et le capitaine
Fou, le brigadier ?
Confidence de Judka Herpstu au brigadier : " L’arriviste est celui qui s’engage derrière vous dans une porte tambour et trouve le moyen de sortir le premier."
Le brigadier est nyctalope
Au service du public, le brigadier est usager
Né en Juillet à Avignon, le brigadier est du signe du crabe.
"tout autour de l’île il y a de l’eau" remarque le brigadier
Est-ce bien raisonnable, brigadier ?
Le brigadier au champ
Le brigadier, bâton mais pas sous-off, au festival OFF
"La mémoire est la sentinelle de l’esprit" pensa le brigadier en confondant trou du souffleur et trou de mémoire...
Le temps est à la tempête pour le brigadier
Honoré, mon cher brigadier !
Chirac contre Mallarmé
Les trois signes du brigadier
Le brigadier et l’écrevisse
Une séance en enfer pour le brigadier
"Euréka" crie le brigadier
Tout le monde sur le pont, ordre du brigadier
le brigadier, Madame Fischer et Pablo...
Rendez-vous avec le COLLECTIF VIETNAM DIOXINE
Le brigadier dans la salle d’attente
Enfant, le brigadier rêvait de devenir bâton de pluie
pas de "good morning Vietnam" pour le brigadier
Le brigadier cherche à répondre à cette question : “Qu’advient-il du trou lorsque le fromage a disparu ?”
Godot, enfin arrivé, entraîne le brigadier au théâtre
Le brigadier, fils d’un arbre
Mais quel âge a donc le brigadier ?
Hey Brigadier, don’t make it bad...
Entendre le temps qui pousse… de Pascale LOCQUIN
Henri CALET, un doux anarchiste
Le brigadier est mat en trois coups
Même le brigadier a une mère
Le brigadier, Emile, et l’autre...
On est par trop sérieux quand on est brigadier
Le fauteuil d’artiste de Frédéric ZEITOUN
"Quand des blancs qui ne se connaissent pas se mettent à parler entre eux, il y a un nègre qui va mourir." pense le brigadier...
Nelly et Monsieur Brigadier
"La boule huit en coin avec effet rétro pour me placer !" annonce le brigadier
Le brigadier est amoureux
Le brigadier, un arbre mort. Ça fait réfléchir...
Le brigadier préfère les madeleines aux financiers
Pour le brigadier, pas de doute, l’incertitude est une valeur sûre. En principe...
Fa, ré, fa, ré joue le brigadier sur son clavier
Nouvelles de temps de guerre
Le nez rouge du brigadier
Le brigadier se voyait déjà...
Le massage n’est pas pour le brigadier
C’est les autres... dont le brigadier
Une table pour le brigadier
Brigadier, aimez-vous Brahms ?... ou Sagan ?...
Dans le bistrot d’Alphonse, le brigadier paye un verre.
Le poète des rues
Le flûtiste et la colombe.
Le brigadier se "ballade" à Paris
Témoignage d’une passagère d’autobus
Le brigadier se met à table
le brigadier va piano
Quoi ! Quoi ! quoisse le brigadier fou.
Le brigadier qui ne dit mots, passant...
Le brigadier, festivalier en Avignon
Le brigadier se fait faire la lecture
REPAS DE SOUTIEN AU PROCES DE TRAN TO NGA
Un spectacle musical pour le brigadier
Mais de quoi as-tu l’air ?
Quand le brigadier "rewind" la dernière bande
Le Brigadier connait-il Nora ?
Le brigadier se souvient de ce temps-là
Marguerite et le brigadier
Belle rencontre pour le brigadier
La femme est l’avenir du brigadier
S’accompagnant d’un doigt ou quelques doigts le brigadier se clowne.
Assieds-toi, brigadier !
Le brigadier au chevet
Le brigadier et le sourire noir de Mémé
Ne Bruscon pas le brigadier...
Le nouveau brigadier
Brigadier, écoute... Elles te parlent...
AY Brigadier !
Le brigadier témoin de l’Histoire
Joséphine BAKER. Les dernières années. La renaissance d’une étoile.
Le brigadier nous dit qu’au milieu coule une frontière
Un livre : Correspondance avec la Mouette Anton TCHEKHOV et Lydia MIZINOVA
En hiver, le brigadier songe à une mouette en avril
Le Brigadier à perdre la raison
Le brigadier aux violons
Joséphine Baker racontée par un de ses enfants
Le brigadier et lui
Un brigadier slave
Le brigadier sur l’autre rive
Brigadier, un double !
Le brigadier, en attendant Antigone...
Agent orange : un film.
Le brigadier connaît la chanson
La passeggiata del brigadiere a Roma, città aperta
Conférence de soutien à Tran To Nga
Le brigadier a l’âme slave
Le soleil n’a pas encore disparu !
Des nouvelles du procès de Tran To Nga contre les fabricants de l’agent orange
Le brigadier en ce début d’octobre
Le brigadier rencontre Romain Gary
Le brigadier rencontre Camus
Le brigadier du temps perdu
La rentrée du brigadier
Exposition sur l’agent orange
Affect ou éthique?
Le vigile et la flûte traversière
Le brigadier a-t-il son pass ?...
Poupée en chiffons
Quand le brigadier rencontre Proudhon et Courbet
Bon anniversaire Francis Blanche !
Le brigadier toujours en Avignon
le brigadier festivalier
Le brigadier en Avignon
Le brigadier pour ce premier jour d’été
le brigadier de la mi-juin
Le brigadier frappe à la porte du ML
Ecoutez, c’est le brigadier...
Les voilà, Les trois coups du brigadier
Procès intenté par Madame TRAN To Nga à l’encontre de 14 firmes américaines.
L’agent orange-dioxine. Le tribunal d’Evry fait la sourde oreille
V’la le brigadier qui va reprendre du service
???? Cascade d’un poème ou quelle mouche te pique ????
L’agent orange-dioxine
Histoire d’un maillon faible
Vive les librairies d’occasion !
De Déborah Levy à George Orwell
Le printemps de la poésie
Les chants révolutionnaires d’EUGENE POTTIER (1816-1887)
Ma Chère Montagne
Ma terre empoisonnée de Tran To Nga
Les Grandes Traversées d’Helen JUREN
Brigadier même pas mort !
D’Anne Sylvestre à Camus
L’agent orange-dioxine : Résumé du procès qui a débuté ce 25 Janvier 2021 à Evry.
L’agent orange-dioxine
Passé, présent, futur
Pour qui vous prenez-vous ?
Bas les masques !
Les mots parlent d’eux mêmes
En attendant Godot... Isabelle Sprung.
Histoire de bus.
le brigadier tapera trois fois
Un biptyque
Elle
A propos de l’aquoibonisme
Bol d’air
Le théâtre de la vie
Double visite du brigadier
Une fantaisie du brigadier
le brigadier et la SORCIERE
Le brigadier néanmoins
Le retour du brigadier libertaire
Connaissiez-vous Henry Pessar ?
11e partie des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
Liberté j’écris ton nom
Connaissez-vous Velibor Čolić ?
Le RAT-roseur Rat-rosé...
10e partie des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
9e partie des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
Mais ne dîtes pas n’importe quoi !
8e partie des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
Fourmi humaine
Sans visage
7e partie des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
Tous ces visages qui disent « ouf »
5e partie des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
COVID 19 encore et encore
4e partie des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
En relisant Baudelaire
3e partie des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
Suite des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
Qui se cache derrière son masque ?
CAMUS
Avoir ou ne pas avoir le coronavirus
Confidence de femme
Brigadier !
Candide, le brigadier ?
Le brigadier prend le Tramway, correspondance à Mouette
Et revoilà le brigadier !
L’essence d’un individu c’est son intimité
Le brigadier est de retour...
Je m’appelle Erik Satie, comme tout le monde
Et pendant ce temps Simone veille
Poètes ? Deux papiers...
A voir, deux spectacles au féminin
deux pièces (de théâtre) à visiter au 36, rue des Mathurins
du théâtre en ce début d’année : Saigon / Paris Aller Simple
aux vagues d’un poète
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SPECTACLES AU FEMININ A LA MANUFACTURE DES ABBESSES
Nouveaux coups paisibles du brigadier : BERLIN 33
Au théâtre : POINTS DE NON-RETOUR. QUAIS DE SEINE
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Au théâtre "Change me"
c’est encore du théâtre : Killing robots
Théâtre : QUAIS DE SEINE
théâtre : Et là-haut les oiseaux
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théâtre : l’ingénu de Voltaire
théâtre : Les témoins
Théâtre : un sac de billes
théâtre : Pour un oui ou pour un non
Les coups paisibles du brigadier. Chroniques théâtrales de septembre 2019
Au bord du trottoir
Histoire d’un poète
au poète orgueilleux
La brodeuse
Dans quel monde vivons-nous ?
Portrait d’hybride
Tout va bien
La lutte
Page 57
théâtre : Sang négrier
Théâtre : CROCODILES -L’HISTOIRE VRAIE D’UN JEUNE EN EXIL
Théâtre : Europa (Esperanza)
Théâtre : Léo et Lui
théâtre : THIAROYE - POINT DE NON RETOUR
"Pas pleurer"
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1 |
le 2 novembre 2020 23:04:00 par robert |
Avez vous des nouvelle de Marie Josée Vilar ???
2 |
le 4 novembre 2020 10:27:30 par bernard (CRML) |
Bonjour Robert,
renseignements pris :
"Marie José Vilar a coupé les ponts avec le milieu de la chanson depuis 10 ans. Elle a été très déçue par ce milieu et n’est certainement pas facile à joindre."
Dans le message reçu, à propos de Patrick Kipper il est écrit "Je crois qu’il serait content de parler à ce lecteur."
Si c’est réciproque envois un message sur
monde-libertaire@federation-anarchiste.org
pour avoir ses coordonnées.