Luttes syndicales > La mère des batailles : jeter dehors Macron et consorts !
Luttes syndicales
par Groupe de Rouen le 23 janvier 2023

La mère des batailles : jeter dehors Macron et consorts !

Lien permanent : https://monde-libertaire.net/index.php?articlen=7005

le texte d’un tract proposé par le groupe de Rouen



Parce qu’il l’avait inclus dans son programme, parce qu’il veut rester dans les mémoires (réactionnaires) comme le président des réformes, Macron veut reculer l’âge de départ à la retraite !

Il n’est pas obligé de tenir ses promesses, comme d’habitude - zéro SDF dans les rues à la fin de l’année 2017 - surtout quand elles attaquent le droit inaliénable de partir en retraite, de se reposer (pour ceux et celles qui y arrivent ) le plus tôt possible.

Mais de l’argent, il y en a dans ce pays (par exemple, les patrimoines professionnels cumulés des 500 plus grandes fortunes françaises ont augmenté de 5% pour dépasser les 1000 milliards d’euros en 2022 ; comme quoi, ce n’est pas noir pour tout le monde !) il suffit de vouloir un peu de justice si c’est l’équilibre des caisses de retraite qui les taraude (mon œil !), ces menteurs-voleurs du gouvernement et du patronat. Ne serait-ce pas plutôt , notamment, pour équilibrer les comptes de la Sécurité Sociale, avec tous ces patrons qui paient en retard (quand ils les paient...) les cotisations patronales !




De plus, et plus généralement, lorsque l’on constate l’envolée des prix de consommation courante, n’y aurait-il pas moyen de traquer les profiteurs de misère qui se paient sur la bête, en exploitant ces temps d’augmentation spéculative de l’énergie pour en rajouter, en profiter encore plus. Et ne pourrait-on pas s’adresser de manière énergique aux grandes fortunes constituées sur le dos du prolétariat pour les faire cracher au bassinet !

Bon, Elisabeth Borne fait comme les autres qui l’ont précédée : pour maintenir un État bourgeois en état de marche, elle taille dans la protection sociale, les acquis...

Le progrès social par ceux et celles qui revendiquent, se mettent en grève, manifestent.



Si la population, en général, vit mieux et plus longtemps (grâce aux progrès médicaux notamment et aux luttes sociales gagnées contre l’injustice et le despotisme), à quoi bon pouvoir bénéficier de quelques années supplémentaires de vie si ce progrès est grignoté par des attaques répétées contre ce droit à la retraite ! (certains comme Édouard Philippe sont partisans d’un départ à la retraite à 67 ans, qui dit mieux ? ! )

Car enfin, il y a de plus en plus de richesses produites par le travail des salarié.e.s et cette augmentation de biens et services ne bénéficie pas aux travaileurs·euses ! C’est le Capital encore et encore qui se frotte les mains ! Comme les fonds de pensions qui piaffent d’impatience pour gonfler de plus belle les dividendes, en s’appropriant, en volant le fruit du travail des autres, les retraites, la protection sociale..

.
Capital et État sont complices !


L’État et sa tête politique, le gouvernement, sont les gardiens du système capitaliste. Leur fonction principale est de maintenir cet ordre d’exploitation, en distribuant par-ci, par-là, des gadgets comme le Conseil national de la la Refondation afin de distraire, d’amuser le public.

Macron et ses prédécesseurs comme ses successeurs sont fondamentalement obsédés par un concept idéologique de classe : maintenir cet ordre libéral, voire le renforcer pour bien sûr se servir au passage, mais également construire cet édifice capitaliste comme étant un modèle où l’aliénation se vit au quotidien.

Oser lutter !


Cette bande d’oppresseurs voudrait nous réduire à l’état unique de consommateurs qui, simultanément, se videraient de leur conscience sociale, sans douleur, sans bruit. A nous de leur démontrer qu’ils ne sont pas près de réussir, que nous possédons encore de la force collective pour lutter, résister... et un jour, le plus proche possible, construire une société sans patrons ni État !

Une manière de percuter plus efficacement cette bande de rapaces serait de taper à la caisse sur un temps concentré, intense où ils n’auraient pas le temps de se ressaisir, en imposant un temps de travail le plus court possible, avec une satisfaction des biens et services essentiels pour tous et toutes, plutôt que ces journées de grève à répétition, qui laissent des temps de reconstruction du Capital plus larges, une anticipation des journées de grève à venir.

Groupe de Rouen de la Fédération anarchiste
rouen@federation-anarchiste.org

PAR : Groupe de Rouen
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