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par Patrick Schindler le 10 mai 2021

En mai le rat lit ce qui lui plait

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A l’affiche du Rat noir en ce début mai : La douleur du vendredi saint de Yorgos Ioannou ; les tribulations du Colonel Liapkine avec M. Karagatsis ; Saul Bellow nous raconte les aventures de Monsieur Herzog ; Eric Hazan nous entraîne dans Le tumulte de Paris et enfin, Julien Lefort-Favreau nous livre ses réflexions sur les éditions indépendantes.
Yorgos Ioannou




Yorgos Ioannou est né à Thessalonique en 1927, de parents réfugiés de Turquie. Si le père est cheminot, le fils devient professeur de lettres classiques dans diverses provinces grecques et enseigne deux ans en Lybie. Avant la publication en 1971 du Sarcophage (déjà commenté dans une précédente rubrique), il est encore pratiquement inconnu. Douleur du vendredi saint, treize nouvelles écrites à Athènes, parfois en mode « je », parfois en « il » ou encore en « elle » est son œuvre ultime, adulte assumée, mais laissant également une large part à la fiction. La caractéristique commune à tous ses ouvrages balance entre une blessure de l’Eros, - Ioannou étant homosexuel, mais ne faisant que le suggérer dans ses premiers écrits, époque de la dictature oblige- la fascination de la mort, Thanatos et celle de la mystique (revisitée sauce Ioannou). Trois thèmes qui ne peuvent que faire penser le lecteur français à un Jean Genet dont l’œuvre tourne également autour du même triptyque. Ioannou meurt prématurément en 1985, à l’âge de cinquante-sept ans, laissant derrière lui des textes en proses, des traductions du grec ancien et du latin, des recueils, des contes, des chants populaires et des pièces pour le théâtre d’ombres.

Douleur du vendredi saint




Yorgos Ioannou, est un des auteurs fétiches du rat noir, avec Nikos Kavvadias et Konstantin Cavafy. Douleur du vendredi saint se présente sous la forme d’un petit volume rassemblant onze nouvelles, traduites par Michel Volkovitch (éd. Publie Grèce, 16€) dans lequel on peut lire la prose d’un Ioannou enfin assumé à la fin de sa vie et en pleine maitrise de l’art de raconter des petites histoires souvent vécues. Quelques exemples pitchés, çà et là. Le recueil s’ouvre sur une nouvelle au nom éponyme. Elle raconte la journée du narrateur à Athènes, un vendredi saint tandis que la fête de Pâques, importante aux yeux des Grecs, se déroule sur la place Omonia. Coincé dans un hôtel sordide, il va la vivre d’une façon très particulière avec ses trois compagnons de chambre qui, quand ils voient arriver un couple dans la chambre voisine, s’en désintéressent et s’exclament « Des amoureux, on va mater » ! Une autre nouvelle raconte la relation du narrateur avec un jeune homme infirme qui s’éveille aux sens, mais est empêché de pratiquer même l’onanisme puisqu’il a perdu ses deux bras durant la guerre. Le narrateur ira-t-il jusqu’au bout afin de l’aider à sortir de la frustration ? … Une autre raconte comment un jeune et beau paysan introduit des serpents d’eau dans ses habits et dans quel but ? Ces deux dernières nouvelles magistrales, semblant sorties de l’univers d’une Divine de Notre-Dame-des-Fleurs de Genet. Puis au hasard, l’histoire d’une table d’église dans la communauté grecque qui sert autant à coucher les morts qu’à un rituel bien particulier, un récit dans lequel se mêle une fois de plus le thème récurrent d’Eros et Thanatos. Il en est de même, dans la nouvelle qui montre le narrateur frustré en proie à la recherche du plaisir interdit dans les rues d’Athènes sous la dictature et fantasme sur « Un garçon aussi beau, aussi désirable dans toute sa fraîche virilité et seulement égalé peut-être par Antinoüs, le paysan, adoré par l’empereur Hadrien qui eut le cœur déchiré par sa mort. » Plus loin encore, un tableau présentant des élèves d’une école du soir « à la recherche du tout », comme cette vieille femme qui ne veut pas « mourir sans être médecin », ou cet autre qui « veut connaître toutes les langues étrangères car il ne supporterait pas que ses élèves, eux, les connaissent. » Le calvaire de cet élève qui en plein examen, est pris d’une diarrhée, mais se trouve devant un conflit terrible : s’il quitte la salle pour se soulager, pourra-t-il seulement y revenir ? La conclusion est une fois encore un petit chef d’œuvre. Et puis, durant la dictature toujours, un Ioannou qui nous montre comment les victimes du régime se dissimulent et comment les collabos rivalisent de bassesse et de coup bas envers « les ennemis du régime ». Pour la bonne bouche, dans la dernière nouvelle, absolument sublime, Ioannou raconte encore une histoire d’amour peu banale entre ancien élève « beau comme un dieu grec, mais froid comme une statue » et son ancienne professeure. On sent dans ce recueil qu’au fil des années, le style de Ioannou n’a fait que s’enrichir d’expériences plus ou moins heureuses qu’il a vécues tout au long de sa courte vie qu’il retranscrit dans le plus grand style simple et efficace. Dans la postface, le traducteur nous explique les difficultés qu’il a dû affronter pour nous faire savourer en français la substance de ces petits textes au « pur jus grec » ! … Pari réussi !

M Karagatsis




De son vrai nom, Dimitrios Rodopoulos, M Karagatsis est un des romanciers grecs les plus célèbres de la génération des années 30. Il est né à Athènes en 1908 et est surtout connu pour sa trilogie, écrite sur une trentaine d’années, qui explore les difficultés d’adaptation des étrangers dans la rude et austère terre grecque, déchirée entre modernité et tradition. Le colonel Liapkine évoque plus particulièrement l’exil. La Grande Chimère est un drame bourgeois, une quête idéologique sur l’identité grecque qui balance entre antiquité et modernité. Et enfin, Junkerman, l’histoire d’un Finlandais opportuniste, descendant d’une famille aisée russe qui se retrouve en Grèce après la révolution et doit se battre contre ses démons.

Le colonel Liapkine




L’histoire du colonel Liapkine se déroule à Larissa, dans la plaine de Thessalie. Une petite ville de province à la terre fertile, peuplée des Grecs et notamment de réfugiés bulgares d’avant la guerre de 1912. Leurs filles et leurs épouses, un peu légères, « accueillent facilement dans leur cœur et dans leur corps, les élèves de l’école d’agriculture de la ville » où va se dérouler l’action. Une école régulièrement visitée par des ministres qui n’y comprennent que goutte et ne savent que s’extasier devant la porcherie, « sans doute parce qu’elle leur rappelle leur environnement politique » ! Une école où les surveillants de la section des étalons se succèdent durant des années, finissent tous alcooliques, terrassés par l’ennui de la vie de province et surtout par le terrible vent d’été, le Livas, insupportable. Un jour des années 1920, l’école voit arriver un nouveau surveillant nommé par piston, le conte David Borissitch Liapkine. Ancien officier russe de l’armée tsariste, exilé, ayant combattu et déchu de ses droits par les bolchéviques. Il débarque donc dans cette petite ville où, décalé, il remplace la vodka par l’ouzo, mais aura bien du mal à trouver sa place au sein de la bourgeoisie locale en tant qu’aristocrate déchu. Un soir de nouvel an, il va pourtant marquer de son empreinte la petite communauté en faisant « pleurer sa balalaïka de toutes les larmes de la Volga », sans pour autant réussir à trouver sa place dans cette communauté. Travailleur sérieux le jour, le soir il vit en solitaire et ne fréquente que des alcooliques locaux avec lesquels il disserte, se saoule et termine la nuit dans les bordels des bas quartiers de la ville. Une vie banale et ennuyeuse jusqu’à ce qu’un jour, n’étant pas à l’abri des bonnes comme des mauvaises rencontres, des hasards de la vie et de l’histoire, vont faire que … Une Grèce centrale que le l’on découvre à travers les yeux d’un immigré russe. Peu banal et attachant.

L’iconoclaste Saul Bellow




Saul Bellow (déjà évoqué), est né en 1915 au Canada dans une famille d’immigrés judéo-russes. Elevé à l’école de la rue et malgré la mort prématurée de sa mère puis de son père, bootlagger, morts qui l’ont profondément marqué, il se lance dans une carrière universitaire avant de l’abandonner pour se consacrer uniquement à la littérature et de recevoir le prix Nobel de littérature en 1976. Cinq fois divorcé (!), il vivait entre le Vermont et Boston et termina sa vie avec une de ses ex-étudiantes, de trente ans sa cadette, avant de décéder à l’âge de 89 ans.

Herzog




Largement autobiographique, bien que Saul Bellow s’en soit défendu, Herzog est un roman loufoque, écrit dans une langue riche, intelligente et terriblement humaine. Son héros, Moses Herzog, est un professeur déchu, car trop fantasque et inconstant mais réaliste : « les étudiants s’embêtaient avec moi et je m’embêtais avec eux ». Il est l’auteur d’une étude sur les Romantiques, la grande œuvre intellectuelle de sa vie, mais cependant en perpétuelle « finitude inachevée » ! Herzog est-il fou ou pas ? Là est toute la question. Mais, après tout, qu’est-ce que la folie ? Tous les personnages qui l’entourent ne le sont-ils pas un peu aussi ? Herzog, encore bien de sa personne, mais devenu solitaire entre deux aventures amoureuses, (« bien que toujours élégant même quand il se grattait » !) passe son temps à écrire des lettres dans le but de « saisir la réalité par le langage », dont certaines qu’il décide de ne pas envoyer, à des hommes hauts placés, à des philosophes morts (« après tout, pourquoi ne pas s’adresser aux morts ? ») à ses amis, à ses ennemis, à ses ex-femmes. Dont la rationnelle et soumise Daisy ; la loufoque et impitoyable Madeleine, en perpétuelle quête spirituelle. Juive s’étant convertie au catholicisme - (ce qui fait écrire à Herzog : « L’interprétation juive de la femme chrétienne – ou de l’homme – à l’âme élevée est un curieux chapitre de l’histoire du théâtre social ») - et dont il est persuadé qu’elle ne l’a jamais aimé. Madeleine, cette intellectuelle paranoïaque frustrée, qui a enlevé Herzog à son monde universitaire pour l’enfermer dans une maison de campagne et a fini par le quitter pour son amant, le meilleur ami d’Herzog. Cette Madeleine « si fière et mal torchée, mélange de diamant pur et de verroterie, sucrée comme une friandise bon marché, et rappelant autant le poison que les parfums chimiques » ! Comment va-t-elle se débarrasser de lui ?
Donc, trois mariages, deux divorces et deux enfants dont il a perdu la garde. Durant ses longues journées de solitude dans la maison abandonnée par Madeleine, Herzog par l’intermédiaire des lettres qu’il leur destine, va également nous faire entrer plus avant dans l’intimité de ses nombreuses maîtresses. Wanda, Sono la Japonaise ; Zinka et l’odorante, l’excitante, la sublime Ramona. Le décor est posé. Un jour sur le conseil de son médecin, Moses Herzog, « bien qu’un peu cinglé ou dépourvu, d’esprit pratique mais intellectuellement ambitieux, vaguement arrogant aussi, un type gâté » décide de se bouger et pour se reconstruire et éventuellement récupérer la garde de sa fille. Nous allons donc le suivre dans sa longue quête, promenés entre ses dialogues intérieurs « la tête encombrée par l’immense (l’épouvantable !) accumulation de donnés », ses dialogues imaginés avec les grands philosophes et amis érudits « ces gens cultivés qui s’approprient le meilleur de ce qu’ils trouvent dans les livres et s’en habillent de la manière dont certains crabes sont censés se parer d’algues »). Nous allons également revenir sur son histoire familiale d’immigrés juifs, les quelques réussites de sa vie et ses nombreux échecs. Ira-t-il jusqu’au bout de sa quête ? Sa sensibilité et son acuité intellectuelle ne seront-elles pas un frein à lui apporter le soulagement de l’âme et de ses pulsions ? Quelle solution choisira-t-il pour échapper à ses démons ? Le tout forme un roman magistral, profond, exprimé dans un style délicieux. A découvrir ou redécouvrir.

Le tumulte de Paris




Ce mois-ci, les éditions La Fabrique ont fait parvenir au rat Le tumulte de Paris (12€), un petit bouquin bien sympathique qu’Éric Hazan adresse aux amoureux nostalgiques du Paris d’hier et d’aujourd’hui, mais aussi « aux jeunes générations qui n’ont pas eu la chance de connaître tous ses trésors. » Et aux éternels critiqueurs qui assènent que Paris n’est devenu qu’un vaste musée. A ceux-ci, il propose donc un voyage original dans ses quatre-vingts quartiers et vingt arrondissements. Il nous raconte au passage, l’histoire des kiosques à journaux, des cafés à zinc, du nom des rues parisiennes, du boulevard périphérique. Puis ailleurs, de Belleville, de ses librairies, enfin de « celles qui laissent encore les amoureux des livres faire le tour de leurs tables » qu’il dissocie bien de « celles qui ne sont devenues que des boutiques où on vend du livre » … L’auteur regrette au passage qu’il n’y ait pas plus de traces des grands poètes et écrivains amoureux d’un Paris lointain. Plus loin encore, Eric Hazan s’arrête devant les horreurs architecturales modernes, comme autant de « verrues qui viennent troubler l’harmonie des plus belles rues de Paris ». Bref, il y en a pour tous les goûts dans cette visite insolite, des ennemis des « bobos » aux amoureux des somptueuses galeries peu connues de la capitale. Ce petit ouvrage est truffé d’anecdotes croustillantes, commente quelques plaques commémoratives et autres traces du passé que le promeneur trop pressé ne remarque même plus. Un petit guide pour, comme le chante si divinement Diane Dufresne, redonner un peu d’Oxygène, après des mois de confinement !

Le luxe de l’indépendance, réflexions sur le monde du livre




Les éditions Lux ont envoyé au rat, Le luxe de l’indépendance (14€) dans lequel, le Canadien Julien Lefort-Favreau se livre à une profonde réflexion sur la notion, un peu trop galvaudée, d’indépendance dans le monde du livre. Ceci sur trois critères d’analyse : l’esthétique, le politique et l’idéologique (ou radicalisme), soumis aux contraintes d’une économie capitaliste avancée. L’auteur commence par essayer de trouver une définition du rôle des différents agents du champ éditorial (éditeurs, les diffuseurs, les auteurs, les journalistes), face à une prétendue indépendance. Il cherche ensuite à comprendre pour quelles raisons, les éditeurs indépendants ne parviennent pas à se regrouper et qui, éparpillés sont trop souvent négligés par les grands médias. Julien Lefort-Favreau fait ensuite un comparatif entre les difficultés rencontrées par les éditeurs et les libraires indépendants, aussi bien à Paris qu’à Montréal. Il passe encore au peigne fin plusieurs expériences plus ou moins réussies, avec pour certains d’entre eux, des passages obligés par des solutions hors-circuits, comme les foires régionales (voir l’expérience de Valérie Symaniec dans Barnum, des éditions Signes et Balise, une expérience évoquée dans une précédente rubrique), les concerts rock ou les petites galeries d’art indépendantes. Lefort-Favreau fait ensuite un focus sur plusieurs titres éditoriaux indépendants. Entre autres, le faux nez des éditions Acte Sud, ou les éditions P.O.L. qui se réclament d’une avant-garde culturelle, mais qui pour l’auteur, entrent parfaitement dans la définition d’éditeur de luxe. Le dernier chapitre nous entraine sur les particularités du marché éditorial québécois, au sein duquel tous les éditeurs sont subventionnés mais ne visent pas forcément le même but. On peut en revanche regretter que l’auteur ait exclu de sa recherche, les éditeurs engagés, comme pour ne citer qu’eux, ceux que l’on pouvait rencontrer parmi les 80 présents au dernier Salon du livre libertaire, et qui refusent eux, par principe idéologique toute subvention d’état et ne vivent que grâce aux souscriptions de leurs lecteurs et aux soutiens de leurs réseaux. Il est possible que l’auteur ait volontairement exclu cette catégorie, la considérant comme totalement hors des circuits indépendants ?

Patrick Schindler, individuel FA Athènes






PAR : Patrick Schindler
individuel FA Athènes
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