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par Patrick Schindler le 8 juin 2020

Juin et le rat noir de la bibliothèque

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Rubrique à parution aléatoire, Le rat noir de la bibliothèque vous propose les livres que le ML aura lus et aimés. Que la lecture de ces recensions vous donne l’envie de lire les livres proposés.

Homo Domesticus




« L’État est par définition un outil de contrôle et de domination aux mains des classes. » Emma Goldman

Les anthropologues traditionnels structuralistes s’attachent à décrire les sociétés telles qu’elles fonctionnent apparemment. Avec leurs institutions, leurs mythes, leurs rites et leur pratiques quotidiennes. Les anthropologues dits « anarchistes », comme Marshall Sahlins, James C. Scott, David Graeber, David Wengrow ou Marshall Sahlins se sont eux intéressés au contraire, à ce qui pourrait aller contre ces institutions à caractère oppressif. Et c’est bien ce que se propose de faire James C. Scott dans Homo Domesticus, Une histoire profonde des premiers États, que nous avons reçu. Ce chercheur est né en 1936, dans une famille modeste du New-Jersey. Il commence ses études grâce à l’obtention d’une bourse. Sa démarche est issue de sa prise de conscience durant son combat contre la guerre du Vietnam, alors qu’il était étudiant. Première occasion pour lui d’étudier les systèmes de résistance à l’oppression. Homo Domesticus relève d’un long processus de relecture de l’histoire ancienne. Scott démarre à partir de la domestication du feu par les premiers Homo sapiens vers -400 000, qui permit la cuisson des aliments. Ouvrant considérablement la palette des aliments consommables « aux vertus nutritives et savoureuses ». Puis il porte plus spécifiquement un regard incisif sur la période d’Obeïd (grosso modo -6 500, -1 600) en partant du principe que la sédentarisation fut largement antérieure à la domestication des céréales, notamment dans les zones humides. Sédentarisation et culture des céréales qui vont entrainer la naissance des première cités-états archaïques. Ces dernières étaient-elles plus justes et sûres que les structures nomades souvent à tort considérées comme des populations désemparées, mal nourries, au bord de la famine. C’est cette idée bien réductrice qui ouvre le champ de réflexion de James C. Scott

« Il est vrai je l’admets, que le royaume siamois est plus étendu que le mien. Mais vous devez admettre que le roi de Golconde règne sur les hommes, tandis que le roi de Siam règne sur les forêts et les moustiques. » Le roi de Golconde à un visiteur siamois vers – 1 680.

Tout au long de ce passionnant ouvrage, le chercheur nous entraine à étudier trois grands axes avec une approche nouvelle. Afin de ne pas défleurir leur contenu, nous les avons résumés sous la forme interrogative. Pour commencer, Scott pose cette question qui pourrait s’avérer moins innocente qu’elle ne le parait « Est-ce nous qui avons domestiqué le chien ou est-ce le chien qui nous a domestiqués ? Ce qui n’est pas si clair. » Et Scott d’ajouter non sans humour « Une question presque métaphysique, du moins : jusqu’à l’heure du déjeuner ! » Qui en effet, qui y gagne le plus à vivre dans la domus, cet espace sédentaire où les hommes ont cherché à faire cohabiter les ressources qui lui sont nécessaires ? Les animaux n’y sont-ils pas logés, protégés, nourris sans fournir le moindre effort - (du moins jusqu’à l’heure où l’on décide de les manger) ? En contrepartie, ne sont-ils pas plus perméables au stress et au traumatisme physique dû au confinement ? A présent, les espèces cultivées. Ne sont-elles pas protégées des mauvaises herbes dans la domus ? Mais en contrepartie, ne sont-elles pas plus restreintes dans leurs variétés ? Enfin, qu’y a gagné et perdu l’Homo sapiens ? N’est-il pas devenu lui aussi un produit de sa domestication - intentionnelle ou involontaire ? Ne s’est-il pas ainsi auto-domestiqué ? N’a-t-il pas perdu au passage certaines de ses qualités physiques et psychiques que lui procuraient son statut plus léger de nomade ? Ne s’est-il pas contraint au cycle interminable du labourage, du plantage, du désherbage, de la récolte, du battage, du broyage de ses céréales et de son cheptel préféré ? Quoi d’autre sinon un surplus d’heures de travail ? N’a-t-il pas été plus soumis aux contraintes de la surpopulation ? En privilégiant la vie dans les premières cités-états n’a-t-il pas été plus vulnérable aux maladies et épidémies ?

« Être gouverné, c’est être, à chaque opération, à chaque transaction, à chaque mouvement, noté, enregistré, recensé, tarifié, timbré, toisé, coté, cotisé, patenté, licencié, autorisé, apostillé, admonesté, empêché, réformé, redressé, corrigé. » Pierre Joseph Proudhon

Second retournement concernant les conditions de vies dans les premières cités-états archaïques. Comment sont-elles nées ? Ont-elles un lien avec la culture céréalière ? L’agriculture céréalière à grande échelle, moteur de la domus n’a-t-elle pas induit un principe d’échange imposant un contrôle permanent ? Ce contrôle ne s’est-il pas ensuite progressivement transformé en corps D’État -fonctionnaires chargés de prélever l’impôt et d’administrer la population ? Tout « objet » de la domus étant dès lors mesuré et planifié, comme le montrent les premières écritures ? Si la cité-État était censée protéger des attaques extérieures, à quel prix était-ce ? N’était-ce pas au prix d’être contrôlés et enfermés derrière des murailles ? Le surplus de production céréalière ne servait-il pas à engraisser les gens des castes, sous prétexte d’en faire une monnaie d’échange en cas de négociations ? Petit-à-petit, les individus n’ont-ils pas été de plus en plus asservis par le contrôle d’État ? A l’opposé, les populations non céréalières (qui recouvraient alors la partie majeure du monde) n’étaient-elles pas plus « heureuses » ? La persistance de leur mode de vie n’était-il pas un choix délibéré et politique de refuser le diktat de L’État ?

« Celui qui réside dans les montagnes, qui ne cesse de chercher querelle, qui ne connait pas la soumission, qui mange des aliments crus, qui n’a pas de demeure fixe et qui n’est pas enterré quand il meurt. » Mythe sumérien.

« Tuer le nomade c’est tuer la part de rêve où toute la société va puiser son besoin de renouveau. » Proverbe tzigane.

Enfin, troisième retournement. Scott essaye de comprendre comment et pourquoi les premières cités-États archaïques se sont effondrées. Victimes des conséquences écologiques et épidémiologiques de leur domination n’ont-elles pas pour autant continué à exister sous d’autres formes atomisées ? Pourquoi a-t-on qualifié ces périodes « d’âges sombres » ? Ne serait-ce pas uniquement par l’absence de traces écrites ? Les « barbares » (que l’on pourrait nommer « les en-dehors de la cité ») n’étaient-ils que des ennemis potentiels des cités-états ? Ou les deux entités étaient-elles interdépendantes ? Certes, les razzias représentaient un moyen facile d’accaparer en quelques heures le produit d’un travail de plusieurs années (une maxime berbère dit encore aujourd’hui « Les razzias sont notre agriculture » ? Mais les barbares ne représentaient-ils pas aussi un certain gain pour les cités-états ? Ne leur livraient-ils pas régulièrement des esclaves (considérés ensuite dans la domus comme des outils de travail, livrés aux travaux pénibles et dangereux) ? Les barbares ne servaient-ils pas en tant que mercenaires ou intermédiaires dans les armées des États ? Ne proposaient-ils pas leurs services pour protéger les routes et les centres de commerce ? Mais les barbares n’avaient-ils pas eux aussi des revers de médailles, abuser des pillages ne devenait-il pas un risque d’éliminer leurs proies ? Par leur « coopération » d’échanges, les nomades ne participaient-ils pas finalement eux aussi à la construction de l’État ?

"L’histoire des paysans a été écrite par des citadins / L’histoire des nomades a été écrite par des sédentaires / L’histoire des chasseurs-cueilleurs a été écrite par des agriculteurs / L’histoire des peuples sans états a été écrite par des scribes du palais / Elles sont toutes répertoriées dans les archives sous le nom de Chroniques barbares. " Auteur anonyme.

Nous n’avons donné ici qu’un petit aperçu des questions auxquelles s’est intéressé James C. Scott dans son Homo-Domesticus. Un ouvrage qu’il a souhaité « anthropologique sous la forme d’un projet explicitement dérivatif. » En ce sens que l’auteur n’a pas cherché à produire de nouvelles connaissances, mais s’est plutôt « amusé à relier des points des savoirs existants d’une manière éclairante et suggestive. » Pari réussi. Et quel plaisir de se promener en sa compagnie parmi les premiers siècles sédentarisés qu’il nous commente avec force arguments léchés et multiples sources. Dans un langage ludique et clair. Bref, tout ce qu’on aime !

James C. Scott, Homo Domesticus, Une histoire profonde des premiers états, éd. La Découverte, 23 €, disponible à la librairie Publico.

Rue des maléfices




Dans la série, la ritournelle du Rat Noir : « Allez trifouiller dans vos vielles armoires, vos greniers et caves à la recherche de trésors de bavards (en argot : livres imprimés) », j’ai dégoté dans ma boite à malice, Rue des Maléfices (ça rime). Ce livre a été écrit pendant l’occupation par un résistant humble et efficace, Jacques Yonnet. Un grand ami du tout Paris des laissés pour compte dans le quartier, Maubert / la Mouffe / clocher de Saint-Séverin. Ami également de Raymond Queneau et Jacques Prévert, mais aussi de Robert Doisneau qui illustra -le et hélas seul- livre qu’il ait écrit.
Yonnet, le narrateur exerce son métier de « soldat de l’Ombre » le plus efficacement possible, c’est-à-dire le plus discrètement. Le reste de son temps, il l’occupe à fréquenter les bistrots du quartier où il observe toutes sortes de gens du populo, quelles que soient leurs occupations à eux et souvent pas des moindres. Féru d’histoire du Moyen-âge, d’ethnographie, de poésie (de Villon, Rutebeuf jusqu’à Laforgue et Carco) et de contes et légendes. Il promène son regard curieux de tout. Pointu mais aussi pudique et bienveillant sur ce coin de Paris où l’on croise « la vraie misère, la misère populaire », -comme le dit avec tant de réalisme le formidable Denis D’Arcangello dans le terrible film, Les nuits fauves de Cyril Collard-. A ses côtés, on y découvre des légendes.
Et pour n’en citer que quelques-unes en mise-en-bouche : celle de l’horloger Biber de la ruelle d’Amboise qui fit fortune en 1465 en vendant des horloges. Pourquoi ? Parce que tous les gens qui les achetaient rajeunissaient. Pourquoi ? Moi, maintenant je connais le secret !
Ou la légende du prêtre qui se baignait nu dans la Bièvre à la hauteur de l’île aux Singes et qui ne gardait que son chapeau. Un jour, tandis qu’il avançait dans l’eau, il vit deux jeunes naïades en faire autant. Il n’eut que le temps de placer son chapeau à l’endroit « où le lui commandait d’éternels principes » et qu’advint-il au chapeau ? Moi, maintenant je le sais !
Ou encore celle de la jeune fille qui ne put résister à l’appel des Tziganes.
Et celle de la rue du Judas, qui en 1248 abritait une petite communauté d’Orientaux (Gitans ou Juifs) qui faisaient travailler tout le quartier à confectionner leurs marionnettes. Le sculpteur en bois, le peintre, perruquier, l’habilleuse qui faisait les costumes, les cordonnières qui faisaient les souliers de satin et enfin, le magicien qui « ensecrètait le bouisbouis », c’est-à-dire qu’il concevait le système compliqué de fils qui commandait les marionnettes.
L’histoire tragique du fils naturel de la Goulue et du dévoyé Edouard VIII d’Angleterre. Ida la petite russo-lituanienne réchappée des camps. L’histoire de l’église Saint-Médard, la seule église où le péché de cannibalisme est absous.
Et pourquoi ? Et puis pourquoi « la chambre à l’aveugle de la rue Maléfices » (d’où le titre du livre) est-elle maudite ? Pourquoi les hommes blancs font la guerre à la façon des fourmis rouges qui attendent les ordres venus de nulle part ?

Toutes ces histoires, toutes ces rencontres sont remplies de belles formules qui cinglent comme autant de goualantes, dont un tout petit panel : « On ne m’ôtera pas de l’idée que les meneurs d’hommes, ces sortes de furoncles, d’abcès à demi conscients tirant à eux, comme des humeurs délétères, les foules fiévreuses, possèdent la science infuse du temps sclérosé. » A propos de son amie la prostituée au grand cœur, dont les habitués montent pour lui raconter leurs malheurs : « Et qu’est-ce que je fais ? Je les cajole. Ils sont gentils tu ne peux pas savoir. Et cons… Moi, je suis une sentimentale. Plus ils sont cons, plus je les aime. On m’changera pas. »
Et elle s’adresse alors au narrateur : « Toi aussi tu me plais, tu sais. Tellement qu’avec toi je ne pourrais jamais baiser. » Au lendemain d’une défaite de l’armée allemande sur le front russe, quand les journaux collaborationnistes sur ordre de la « Progaganda Staffel » portent en Une « La bataille fut gigantesque ».
Alors quelques rigolos dont Robert Desnos collent sur toute la rive gauche, des affiches suggérant la suite : « Tous les morpions moururent presque / A l’exception des plus trapus / Qui s’accrochèrent aux poils du… » Sur l’air de « De Profundis ». Ou une cliente qui dans un bistrot s’adresse à un médecin venu soigner un voisin : « Dites, pourriez pas me dire… Je ne sais pas ce que j’ai depuis deux jours, je roupille tout le temps. » Le docteur lui répond tout simplement : « Faites comme moi, buvez moins. »

Ah ! Ce vieux Paris des bistrots des petites gens… Sur lequel se referme le livre par cette formule magique : « Loin de l’image mesquine, étriquée d’un Dieu biblique sénile, indécis, masochistes, bêtement vindicatif, injustement cruel, colérique à contretemps, décevant et déçu, suant l’ennui et la médiocrité, bien avant l’heure fatigué de s’être inventé lui-même. Entendez bien : … Rien ne se passe que d’éternel. Il n’y a pas eu de commencement. Il n’y aura pas de fin. IL Y A » …

Jacques Yonnet, Rue des Maléfices, éd. Libreto, 9,90 €, disponible à la librairie Publico.

Patrick Schindler, groupe Botul FA
PAR : Patrick Schindler
groupe Botul. Paris
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le 4 juin 2020 20:35:58 par Jean-Luc

J’adore tes recensions.et en particulier celle-ci.Maitre Yonnet ! Ah, quel plaisir ! Sans oublier les troquets de Paris publié à L’échappée dans lacollection Lampes tempête. Merci à toi. Mille fois merci.
Jean-lUC