Si les nouvelles prisons sont construites cachées et isolées en périphérie des villes, la prison a une place centrale dans le système capitaliste et tient un rôle important dans un État.
Le système capitaliste implique par définition de nombreuses inégalités et d’oppression. Face aux réponses de la population se battant pour une société anti-autoritaire, horizontale et autonome, l’État (pour préserver ce système) n’hésitera pas à utiliser les moyens les plus violents pour que la contestation cesse que ça soit en passant par la militarisation des forces de l’ordre à l’arrestation arbitraire de militant.e.s.
Le système capitaliste va de pair avec la justice pénale. La justice pénale, comme son nom l’indique prétend réparer les préjudices par le biais de la peine sans chercher à comprendre ce qui a provoqué ce préjudice qui est souvent d’ordre systémique et sans rechercher à répondre aux attentes de la victime.
Beaucoup de personnes souffrant les premières du capitalisme, du racisme, du sexisme se retrouvent alors en prison.

La lutte anticarcérale est une lutte plus qu’importante si nous voulons renverser le capitalisme. La fin des prisons cependant ne veut pas dire « plus de justice » comme certains de nos détracteurs aiment dire. 

C’est pour ça que nous vous convions au BTKC (168 rue saint jean) le dimanche 11 décembre pour discuter de quel genre de société la prison construit-elle à 15h.

La discussion sera suivie de plusieurs échanges avec des militant.e. s engagé.e.s dans la lutte contre l’enfermement. Les sous récupérer lors de l’évènement iront dans les caisses anti-répression de Caen, CROC et Casse Murailles.